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Avec mes Amicals Salutations, hom le réseau
région-jura
SOUCOUPES VOLANTES
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Ils scrutent le ciel jurassien...
S.o.s vi
Depuis deux ans, et à l'initiative d'un chercheur amateur domicilié dans l'Isère, un
groupe de jurassiens scrute le ciel du département des nuits entières en des lieux
précis afin d'y déceler l'éventuelle présence de soucoupes volantes.
Le 18 mai à sirod, le groupe de
passionnés jurassiens emmenés par
Bruno Mazzocchi, chercheur amateur
u domicilié dans l'Isère, organise sa
a première nuit de surveillance de la
* saison. De 20 heures à 4 ou 5 heures
du matin, ils vont scruter le ciel du
département à la recherche d'objets
volants qui ne seraient pas de facture
humaine. Parmi eux, des membres
de l'association champagnolaise
bien connue « Les Amis des Visi-
teurs », mais aussi des particuliers
intéressés par le phénomène... où
qui en ont été témoins. Car d'après
Bruno Mazzocchi, le Jura serait l'un
des secteurs en France, avec le nord
du pays, parmi les plus << visités >>.
Ainsi, depuis deux ans, le chercheur
amateur s'intéresse de très près à ce
qui s'y passe. Au cours de ce laps de'
temps, ses amis et lui (ils se rencon-
trent également au cours de réunions
d'échange), ont organisé une dizaine
de «sit in » sur le terrain avec du
matériel photo et vidéo de pros, des
jumelles haute-définition, un éphé-
méride de la revue « Ciel et Espace >>>
afin de ne pas confondre le lever de
Jupiter sur l'horizon avec un véhicule
extra-terrestre, etc. Malgré ce
déploiement de forces, ils n'ont
jamais eu la chance d'observer quoi
que ce soit. Bruno Mazzocchi le
reconnaît volontier. Car il n'y a pas
plus vindicatif qu'un passionné des
soucoupes volantes à l'égard de
toutes formes de supercheries qui
enlèvent de la crédibilité aux obser-
vations véritablement inexplicables
qui sont faites.
« Je suis venu pour la première
fois dans le Jura, département que je
ne connaissais pas, par le biais
d'amis et pour tenter de faire la
contre expertise d'une observation
faite... 22 ans plus tôt. Il s'agissait
d'un engin vu aux cascades du Héris-
son », raconte le chercheur amateur.
Depuis, il s'est documenté pour
découvrir, entre 1968 en 1996, une
liste impressionnante de phéno-
mènes observés dans le Jura, sur un
périmètre compris entre Chan:pa-
gnole, Doucier, Arinthod et Saint-
Claude. Dont beaucoup ont été
signalés à la gendarmerie, bien que
-souvent les témoins éprouvent
quelques réticences à se confier de
peur d'être pris pour des menteurs
ou des illuminés.
25 ans de recherches
C'est ce même sentiment d'incré-
dulité chez les autres qui a poussé
Bruno Mazzocchi, technico-
commercial dans le civil, a entamer
une période de vingt-cinq années de
recherches en amateur dans le
domaine des observations d'engins
divers. Et ne vous amusez pas à
qualifier lesdits engins d'OVNI
devant lui. Il souligne que dans la
plupart des cas, au-delà des ballons
sondes et autres nuages lenticu-
laires, les phénomènes observés ont
des formes parfaitement identifiées.
Le plus souvent, il s'agit de disques
de couleur aluminium terne.
Du moins, c'est à ce genre de
chose que lui, à l'âge de 9 ans, dit
s'être trouvé confronté. « Mon père
avait une entreprise de mécanique
générale à Lyon. Tous les matins, il
m'emmenait à l'école dans cette ville
depuis notre domicile de l'Isère. Sur
la route, à peu près à hauteur de
l'actuel aéroport de Satolas, il m'a
dit: «tiens, regarde, une soucoupe
volante ». L'engin était là, à deux
cents mètres de nous, à une centaine
.
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Bruno Mazzocchi
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de mètres de hauteur, au-dessus
d'un bouquet de peupliers. A
l'époque, ces phénomènes n'étaient
pas si médiatisés. Les gens pen-
saient que ces appareils étaient
soviétiques ou américains et n'y atta-
chaient pas plus d'importance >>.
Lorsqu'il raconte son expérience à
l'école, Bruno Mazzocchi se fait
moquer par ses camarades. Son
besoin de convaincre l'amène
d'abord à collectionner des coupures
de presse qui racontent des expé-
riences similaires à la sienne, notam-
ment dans « Le Progrès de Lyon ».
Puis, à rencontrer des gens, à
amasser une somme considérable de
documents, à devenir astronome et
photographe amateur. « C'est une
recherche multidisciplinaire », expli-
que-t-il, «je la qualifierai d'étude de
l'homme et de son milieu face à des
observations qui ne rentrent pas
dans un cadre habituel ». Et aujour-
d'hui, après vingt-cinq années de
cette recherche, Bruno Mazzocchi
éprouve un besoin nouveau, celui de
témoigner.
Jean-François BUTET
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