A LIBERTÉ DE L'EST
23-24.10.1954
Louis UJVARI. Pensez, il me tenait en joue comme ça... »
mystérieuses soucoupes
dont on parle tant dans les jour- témoin de l'effarante scène enten-
volantes, Quelques secondes plus tard, le'
naux L'engin, haut de 1 m, GO dit un bruit de moteur, plus exac-
environ et d'un diamètre de trois tement un sifflement qui s'ampli-
mètres, était posé sur la chaus-fait. Et il vit la soucoupe s'élever
sée.
Jusqu'alors, dans l'obscurité, 11hélicoptère. A une dizaine de mè-
lentement à la verticale, tel
avait cru reconnaitre la silhouette tres au-dessus du sol, l'engin vira,
d'une auto ou d'une camionnette... accéléra sa vitesse et disparut, cap
sur Saint-Dié.
DEUX ASSIETTES
ACCOLEES
ET UNE COUPOLE
PAR-DESSUS
un
Le pilote avait alors éteint le
phare et la soucoupe ne laissalt
absolument aucune trainée lumi-
neuse.
Ujvari vit l'étrange
touple
Notre homme, pas encore revenu disparaitre, après l'avoir suivie des
de sa surprise, passa tout près de yeux pendant une demi-minute.
la soucoupe qu'il frôla. Il eut blen
la tentation de s'arrêter, de tou-
cher l'engin, de couleur gris foncé
PAS DE TRACES
autant qu'il put en juger. Mais il lueur de son briquet, tenta de re-
Il retourna sur ses pas et, à la
sentait le canon du revolver près trouver sur la chaussée des traces
de ses épaules. Il poursuivit.
de l'engin à l'endroit où il s'était
Il avait eu le temps de fixer posé.
dans sa mémoire la forme exacte
de la soucoupe :
Mais il ne devait rien découvrir.
deux énormes La soucoupe n'avait laissé aucune
assiettes accolées et, fixée sur la marque Imprimée sur le sol.
partie supérieure, une coupole de
laquelle sortait une sorte d'anten-
ne se terminant par des allettes
en forme de tire-bouchon.
Je dépassals la coupole de la
tête », a pu nous préciser M. UJ-
vari.
« ET MAINTENANT
ADIEU »
UN HOMME DE TAILLE
MOYENNE PORTANT
UN BLOUSON
De son mystérieux Yvan, l'ex-
légionnaire a pu camper la sl-
lhouette suivante : un homme
d'une taille de 1 m. 65, de forte
corpulence, portant
Poussant son vélo à la
un pantalon
de tolle, un blouson à col large-
l'ancien légionnaire, toujours es- bonnet du genre passe-montagne
main, ment ouvert, fourré de peau, un
corté de l'inconnu. parcourut une en drap et des soullers dont
trentaine de mètres.
semelles sonnalent sur les pierres
les
de la chaussée."
L'AUTORITE
Et maintenant, adieu ! »
L'occupant de la soucoupe, nan-
des renseignements qu'il
sollicités, brusqua l'instant de
séparation.
avait
la
ALERTEE
Ujvari fit naturellement part à
Louis Ujvari enfourcha son vélo ses compagnons de
et détala.!
travail, dès
son arrivée sur le chantier, de son
incroyable aventure.
Mals s'arrêta à hauteur de la
première maison, après avoir rou-
lé sur environ 200 mètres.
Allait-il alerter les villageols?
Prévenir le maire ?
Il fut traité de farceur par les
uns, de visionnaire par les autres.
Mals mit tant de conviction
à narrer par le menu les détails
de la scène qu'il venait de vivre,
se laissèrent
LA SOUCOUPE S'ENLEVE que les sceptiques
A LA VERTICALE
ébranler.
Ce n'est pourtant qu'hler que le
Il n'en eut pas le temps. Un maire de Saint-Rémy, M. Armand
phare venait de s'allumer à
la Cunin, cut vent de l'affaire
qui
Les gendarmes de Raon-l'Etape
furent prévenus et vinrent enquè-
surface de la coupole, projetant s'ébruita.
son faisceau lumineux à la verti-
oale.
ac-
ter sur place. Peu après, le com-
missaire des Renseignements Ge-
néraux d'Epinal, M. Moleur,
compagné de deux inspecteurs, ve-
nait à son tour interroger Ujvari.
Celul-el refit très fidèlement
récit de son aventure nocturne,
le
mimant les gestes de l'occupant de
la soucoupe.
Illuminé ou plaisantin ?
Ou alors témoin et acteur d'une
véridique et authentique,
autant
Le sevrage
moment difficile
pour vos porcelets
Le sevrage est toujours, chez le
qu'incroyable aventure qui jette- Porcelet, un moment délicat au-
rait une lumière nouvelle sur l'o-quel l'éleveur doit être attentif
rigine de ces mystérieux engins qui taches noirâtres sont
Manque d'appétit, ventre ballonné,
semblent sillonner le ciel ?
les
l'anclen légionnaire il est facile de remédier par une
d'un mauvais état général auquel
signes
ne passe pas pour être un vision- cure de Vita-Calcion.
naire. Il a les pieds sur terre et
Disons-le:
ses déclarations ont été accueillies
avec un certain crédit dans les lets, le changement de vie et de
Lorsque vous achetez des porce-
milleux des enquêteurs.
nourriture les fatiguent toujours."
un bon départ, pousseront plus vi
ils prendront
D'aucuns penseront qu'il a pu à Avec Vita-Calcion,
son alse inventer cette histoire.
Le détail du décolage, des horai-te, sans un seul jour de maladie.
res des deux montres ne manque
pas de
frapper. Il vient en tout Calcion, et vos porcs
cas apporter une vraisemblance au belle venue, bons à la vente deux
Administrez régulièrement Vita-
récit d'Ujvari... A moins que
seront de
dernier n'ait utilisé pour authen- cion, toutes pharmacies
ce mois avant les autres. Vita-Cal-
tifler son récit sa connaissance de pharmacies seulement.
l'existence des fuseaux horaires.
ENGIN A REACTION
NUCLEARE ?
En tout état de cause, on s'in-l
téresse vivement à l'affaire dans
les milleux officiels.
Si l'ancien légionnaire a dit vrai,
la fable des aéronefs et autres ci-
gares voguant dans les
intersidéraux aurait vécu.
espaces
Les soucoupes ne seraient en dé-
mais
Il blesse grièvement
son enfant
parce qu'il prenait
une tranche de pain
Mulhouse. Un père de huit
finitive que des engins basés sur enfants, Hoger Girolr. 39 ans, de
notre vieille planète et ne quittant Wittelsheim
pas son ciel.
Leur existence semblerait
montrer que la propulsion
réacteur dispose d'une source d'é-
par
nergie autre que le carburant jus- garçons au moment où il prenait
qu'alors utilisé, mais bien plutôt une tranche de pain dans le buf-
d'une énergie d'origine nucléaire. fet. Fou de rage, Giroir se saisit
(laut-Rhin) a
arrêté par la gendarmerie pour
été
dé-avoir grièvement blessé un de ses
enfants.
Jean THERNIER.
Où s'arrêtera le.
progrès ?
Le style abille nous semble parfait
avec sa coriouche capillaire et
pourtant voici mieux encore le
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Giroir avalt surpris l'un de ses
d'un plat et le brisa sur la tête
de son is qui, grièvement blessé,
dut être transporté à l'hôpital de
Mulhouse.
Le père indigne a été écroué.
Le mort subissait
un interrogatoire
Senones. (De notre corron-
pondant). Mardi dernier un
de nos compatriotes découyrait
au lleudit le Rain de Recel
un homme gisant à côté de sa
bicyclette et paraissant sans
vie. L'ayant fortement secoué,
l'homme ne bougea pas et le
passant conclu qu'il était mort,
Emotionné, l'alerta la gen-
darmerie qui s'empressa de se
rendre sur les lleux avec appa-
rell de photographie et matériel
nécessaire pour ces circonstan
ces.
Peu de temps après, le com-
mandant de la brigade de gen-
darinerio apprenait par le té-
moin que les gendarmes inter-
rogealent le mort qui venait de
se réveiller.
En effet, à l'arrivée des gen-
darmes, le nommé Robert Mar-
qualre, de Chatas, fut ramené &
la vie, car les représentants de
la force publique s'étaient vite
rendu compte que l'intéress6
étalt ivre-mort et cuvalt son
vin bien tranquillement.
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