LE LORRAIN (suite) BEST BEDU BETTAIN 7-10-1954 "Mon Martien n'était (Suite de la première boge) dù lui dire, car l'inconnu le suivit dans le fournil. La, on y voyait tout de même un peu plus clair et sans vergogne, le Martien n se laissa dévisager. C'est encore M. Lucas qui parle : Ravait la figure ovale, toute couverte de poils et des yeux de la grosseur d'un cut de corbeau ! . Le jeune homme appela son pa- tron. mais l'inconnu estima sans doute que l'entretien avait assex duré. Le temps que M. Lucas se rende dans l'escalier pour prévenir 100 patron avec ménagements, l'homme et la machine avaient dis- paru. Dommage... Premier point acquis donc jus- qu'à plus ample informé les con- ducteurs d'engins étrangers ont forme humaine, mais taille d'en- fant, et, semble-t-il, système pileux développé. pas Confirmation nous en est donnée par M. Henri Leherisé. jeune culti- vateur de Meerit Côtes-du-Nord). dont le don d'observation n'a attendu le nombre des années. Avec beaucoup de sans-gene, son appareil à lui, dont le diamètre ne dépassait pas un mètre. s'est posé dans la cour de sa ferme. Deux mains l'occupaient. immobiles, im- passibles. Ils n'ont pas daigné sortir et engager la conversation. Quelques soucoupes parmi tant d'autres... Cet deux apparitions éclipsent évidemment les visions » du jour. Notons cependant que les « sou Coupes » menacées un moment par les tonneaux, boules. croissants et autres cigares, ont lancé une con- tre-attaque de grand style puisqu il n'est aujourd'hui question que d'el- les. Celle de Saint-Brieuc s'est lais- sé contempler pendant une heure: celle des environs de la Rochelle a plané devant la ferme de Met Mme Guillemoteau, à un mètre du sol, dans un silence impressionnant et le cultivateur a relevé des traces huileuses dans l'herbe. A Lézignan, elle était à la fois volante et geante dix mètres de diamètre Trois mètres seulement, celle qui s'est posée dans le jardin de M. Jean Labonne, à Bergerac. mais avec trois béquilles. Enfin, les soucoupes " ne se laisent pas toujours approcher cel- le de Lézignan, encore elle, a enve- " pas rasé...' loppé MM. André Gardia et André Darzens d'une lueur éclatante avant de disparaitre. Celle de Clermont- Ferrand littéralement cloué sur place les témoins qui voulaient la voir de près et a dégagé une forte odeur de nitro-benzine. Quand l'engin s'éloigna, le ma- laise cessa avec l'odeur. La belle histoire du pauvre pêcheur Odorantes, colorées et habitées, les soucoupes » sont aussi inter- nationales. A Mantoue, elles sont passées en formations serrées et l'une d'elles s'est détachée du groupe pour faire un petit numé- ro de carrousel aérien qui a duré une heure... et a bloqué la circula- tion dans le centre de la ville, les témoins étant descendus dans la rue pour mieux voir. A Roverbella, enfin, un pauvre pécheur est entré en conversation avec un Martien », vêtu de rou- ge, mais ils ne se sont pas compris et son interlocuteur a disparu quand il a vu apparaitre la femme du pè- cheur. Mysogine peut-être... n