DIMANCHE ECLAIR (Nancy) 10-10-1954 i DIMANCHE ECLAIR Toute vérité n'est pas bonne à dire Parce qu'il avait vu une soucoupe volante il reçoit une correction! et ES histoires de soucoupes, décidément, sont blen troublan- tes et n'ont pas fini de susciter des commentaires. pas- sionnés. Ceux qui en voient » y croient dur comme fer montrent. évidemment vexés de rencontrer des seep- tiques qui arborent un air un tantinet narquois. C'est qu'il faut comprendre la psychologie de ceux qui n'en volent pas ». Il entre, dans leur comportement, une certaine dose de dépit et s'lla sont des croyants » en puissance, Ils adoptent, en attendant, la sage attitude de saint Thomas... SI, Jusqu'ici, les soucoupes vo lantes, souplères lumineuses, el- gares, demi-cigares et autres ob- Jets voltigeurs ont posé de mul- tiples énigmes, Ils n'ont toutefols pas causé de dégâts, si ce n'est dans l'équilibre cérébral de cer- taths témoins qui ne sont pas en- core remis de leur emotion. Mais nous savons, un garçonnet de 11 ans qui vient, lul, d'être la victime des soucoupes volantes. Le fait d'en avoir vu une et de l'avoir dit, lul a valu une rection paternelle en bonne et due forme. cor- Le pauvre gosse se souvlendra dessoucoupe... C'est à Pournoy-la-Chétive, en Moselle, que l'incident s'est pro- dult. Depuis 24 heures, ce petit village situé à 20 kilomètres de Metz, est partagé en deux camps: ceux qui sont pour les soucou- pes volantes et ceux... qui rient doucement. Vers 20 heures, vendredi, un gamin de 11 ans, le petit Calba. rentra précipitaniment chez Res parents en racontant, tout essouf- flé, qu'il venait de voir une son- coupe volante. Son père, Incre- dule. leva la main et, pour qu'à l'avenir, le gosse ne raconte plus d'histoires abracadabrantes, lui fit passer le goût de la soucou- pe. Pourtant, malgré les... argi- ments paternels, l'enfant persis ta dans son reelt, ajoutant mé- me que deux de ses camarades avalent, eux aussi, vu la ROUCOn- pe. C'est alors que les trois enfants faisaient une partie de patins A roulettes, à quelques centaines de mètres du village. que la chose » se produisit. Ils virent un engin circulaire, pro- Jetant une lumière avenglante. L'engin se posa sur le côte de la route et les gamins affirment qu'un petit homme, mesurant environ un mètre, vêtu de noir et le visage pollu serait descen- du de la soucoupe. Les enfants furent pris de peur, un sauve- qul-peut général s'ensuivit et ils regagnèrent leur foyer de tonte la vitesse de leurs jambes et, sans doute, de leurs patins A roulettes... Interrogés à part, les trois gar- connets ont fait une déclaration Identique et l'on Affirme A Pournoy, que plusieurs adultes. nuralent, eux aussi, aperçu la Roncoupe... mais sans pilote bar- bu. Un disque orange près de Rombas ROMBAS (de notre correspon- dant). Tard dans la soirée do vendredi, deux habitants do Rombas (Moselle), MM. Robert Baldauf, laltler, et Roland Mil- let, facturier A Sidelor-Metz, ro venalent de Metz à Rombas quand, A hauteur du pont de VI- try, ils aperçurent une vive lueur planant au-dessus de in rivière I'Orne. Après quelques secondes, In lucur se transforma en un engin de couleur orange, ayant In for me d'un disque d'environ cinq notres de diamètre. Après tre descendu Jusqu'à une dizaine de mètres du sol, l'engin, que les deux témoins at firment être une « soucoupe vo- lante », est remonté brusquement à la verticale pour disparaitre peu après. Ce phénomène a été confirmé par plusieurs autres personnes travaillant A Sidelor qui ont aperçu, au même moment, ane étrange lueur du côté de l'Orne, Le clairon a eu peur du cigare SAINTE MENEHOULD (de notre correspondant). Vendre dl solr, vers 20 heures, M. Léger. menuisler à l'entreprise Dubola, de Sainte-Menehould, et habitant A La Grange-aux-Bols, distante de deux kilomètres de la ville, venait à bicyclette comme d'habl- tude à la répétition de clairons de la Rociété L'Aiglonne. ». quand, tout à coup, entre Crive cur et La Grange-aux-Bols, aperçut sur la route un engli étrange, en forme de cigare, qui paraissait avoir environ six me tres de long. L'Intérieur de l'engin semblait éclairé d'une Ineur rosée. Mon Etonné de cette apparition, M. Léger continua néanmoins chemin mals, à son approche et dans l'obscurité, In mystérieuse. machine se mit en marche, s'éle- VA dans les airs à une ltནས་ vertigineuse et disparut. En arrivant à la répétition et complètement bouleversé par cet- to bizarre rencontre, M. Léger Ot part à ses amis L'Alglonne de sa légitime frayeur. S