L'Est Republicain 1-10-1954 Soucoupes ici, cigares là, bleus rouges, verts, selon les régions les mystérieux engins volants se multiplient La valse des soucoupes volan- tes continue de plus belle. Mais il faut observer que selon les ré- gions où elles sont aperçues, se- lon la capacité d'observation des témoins de leurs évolutions, elles. affectent la forme de disque, de globe ou de cigare, et son tantôt de couleur rouge. tantôt de cou- leur bleuatre. En Tchécoslovaquie. enfin, elles ont cette particularité qu'elles lâchent des tracts anti- communistes. Voici les régions où elles ont été signalées au cours des dernières vingt-quatre heures Dans les Pyrénées-Orienta- les. un chauffeur de camion, qui effectuait le ramassage du lait aux environs de Cabestany, a aperçu devant son véhicules < un globe brillant ». de couleur bleuatre. qui évoluait à une altitude d'en- viron 150 mètres, en produisant un bourdonnement très doux ». Ayant arrêté son camion, le chauffeur a pu observer les évo- lutions de l'engin pendant près d'un quart d'heure. puis brusque- ment celui-ci se serait élevé dans le ciel et aurait disparu en direc- tion de la mer. Dans les Deux-Sèvres, un disque jaune étincelant a été observé à Auge, à Sainte-Pozenne et à Fontenay-le-Comte, Dans le Finistère. les habi- tants de Landeda et de L'Aber- wrac ont aperçu, à haute altitu- de, un engin de forme circulaire ressemblant à une soucoupe > -Près de Montpellier. Mme Pi. cot. de La Baume, a déclaré avoir aperçu. à une altitude d'environ. 1,500 mètres, un appareil en for- me de cigare. brillant, et qui pa- raissait entouré d'un halo. L'en- gin, qu'elle put observer une mi- nute environ. disparut tout d'un coup en direction de l'Est. sans faire de bruit et sans laisser de trace. Près de Melun, plusieurs ha- bitants de la commune de Rebais ont aperçu un engin étrange. très brillant, circulant à la nuit tom- bée dans le ciel. Ils ont précisé que l'appareil. qui circulait très doucement, s'était ensuite dirigé vers Coulommiers. après avoir augmenté sa vitesse, et avait dis- paru. Des C.R.S. ont également aperçu un disque lumineux dans le ciel, au-dessus de Vaudoy. Rouge à Kourigra Bleu à Safi -Au Maroc. des témoins di- gnes de foi ont aperçu, dans le ciel de Kourigra. à environ 130 kilomètres de Casablanca, un en- gin de forme circulaire, de cou- leur rouge. évoluant à une altitu- de élevée à une grande vites- se, et qui semblait cracher des flammes d'un bleu-vert. Près de Safl. par contre, l'engin, avait la forme d'un cigare, se dé- plaçait à une grande vitesse, était entouré d'une lumière bleutée et laissait derrière lui une trainée Jumineuse. Des soucoupes anticollectivistes Enfin, les < soucoupes volan- Une vache hongroise met bas quatre veaux Vienne. Une vache hongroise stakhanoviste » a mis bas une portée de quatre veaux, tous par- faitement constitués et en excel- lante santé. annonce le « Szabad Nep », qui précise que c'est la première fois que pareil événe- ment est enregistré dans l'élevage des bovins. Cette vache, qui répond au nom de a Bayadère », et qui. mainte- nant âgée de 5 ans, appartient au cheptel de la ferme d'Etat de Borsos. en Hongrie du Nord-Est. est déjà célèbre dans toute la Hongrie par sa production de lait. s'élevant annuellement à 4.000 li- tres. tes signalées régulièrement de- puis quelque temps en Autriche, seraient, selon le Bild Tele- graf », de Vienne. des engins télé- guidés utilisés par certaines puis- sances pour larguer des tracts anticommunistes au-dessus de la Tchécoslovaquie. Ce journal rapporte. en effet, tchèque ont été trouvés près de que des tracts rédigés en langue Eferding, en Haute Autriche (zo- ne soviétique), après le passage de deux disques lumineux dont les évolutions ont été observées par deux gendarmes d'une locali- té voisine. Ces tracts, diffusés par un groupe d'émigrés appartenant au mouvement Opposition tché. coslovaque ». invitent les paysans de Tchécoslovaquie à quitter les collectivités agricoles et les coo- pératives d'Etat. Deux autres quotidiens men- tionnent également le témoignage de plusieurs paysans qui affir- ment avoir vu une soucoupe » prise dans le faisceau d'un projec- teur de D.C.A. soviétique. d ti complet Cette fois, les Savoyards ne haussent plus les (Suite de la première page) Un témoin chambérien extrêmement précis Le docteur Martinet, dermatolo- giste à Chambéry, considéré com- me un esprit méthodique, obser- vateur et pondéré, ne croyait pas, jusqu'à la semaine l'existence des soucoupes volantes. Et i haussait les épaules chaque fois qu'on lui parlait de ces mys- térieux engins. dernière, Ancien observateur d'artillerie, avec le grade de capitaine, le mé- decin vient d'être frappé par une observation dont il nous a conflé par écrit le détail. II a. en outre, envoyé le double du rapport qui va suivre, avec plus de détails encore, à la préfecture de la Sa- voie. Voici les faits: Il était environ 17 h. 12, di- manche dernier (26 septembre). Nous revenions, ma famille et moi, en voiture du Col du Chat, au-dessus d'Aix-les-Bains, lors- épaules... que soudain, j'aperçus à l'aplomb de la Croix du Nivollet, à envi- ron deur mille, mètres d'altitu- de, à la limite de la zone bru- meuse, une masse gris aluminium foncé. « J'arrêtai mon véhicule. Trois autres voitures me suivant en fi- évolutions de la a soucoupe ». Il rent autant et nous suivimes les était alors 17 hueres 14 minutes 30 secondes. Tout d'abord, j'ai pensé d soufflait du nord-ouest et le phé- une trombe d'eau, mais le vent nomène venait du sud. Trente secondes plus tard, alors que nous étions une quin- zaine de personnes à observer la soucoupe, elle descendit en feuil- le morte » puis se présenta sous la forme d'une assiette creuse dont le relief était tourné vers le haut. Nous pumes enfin, à 17 h. 16, alors qu'elle se présentait de fa- ce, c'est-à-dire sous la forme d'un disque parfait, constater que la partie plus claire occupait le cen- tre de l'ensemble et que des ta- ches sombres se trouvaient tout autour. Après quoi, la soucoupe vint d l'aplomb de la gare du téléfé- rique du Revard, descendit un peu, puis, brusquement, disparut com. me un éclair. Suivant les angles sous les- quels nous l'observions, elle changeait de couleur, passant du gris aluminium très foncé au gris plus clair. « Il était très exactement 17 heures 18 minutes 40 secondes lorsqu'elle disparat. Le phénomène avait duré un peu plus de quatre minutes. Ce qui me permit de fixer sur un calepin les différents stades de son évolution et de les minuter. » Le docteur a fait un schéma du trajet tourmenté que suivit la sou- | coupe. Schéma qu'il nous com- muniqua avec ses descriptions. La soucoupe photographiée Un éminent ingénieur électri- cien grenoblois, M. Baccard, cor- respondant de la Société « Ura- nos », organisme privé dont le role est de collationner les té- moignages recueillis sur les sou- coupes volantes, s'était aperçu que des lueurs étranges s'élevaient à un point précis, plucieurs fois par semaine dans le ciel, formant l'ho- rizon du champ visuel de ses fe- nêtes. L'ingénieur surveillait à chacun de ses instants de détente dans son travail, ces points qui l'intri- gualent, et dimanche dernier, à peu près aux mêmes heures où les Chambériens voyaient une soucoupe volante, voici ce que M. Baccard aperçut: Il vit à l'horizon un véhicule aérien qu'il prit tout d'abord pour un avion. En effet, l'engin se pré- sentait comme l'empennage d'un avion vu de face, au centre du- quel on distinguait une protubé- rance circulaire pouvant être la carlingue. Mis en alerte par la vitesse inusitée de l'engin, M. Bac- card eut l'impression qu'il était enfin en présence d'une soucoupe. Au moment où ce mystérieux appareil passait à la verticale, il ralentit puis vira en émettant une fluorescence; dans ce virage, la soucoupe (car c'en était une !) révélait ainsi sa forme circulaire. M. Baccard avait à sa portée un appareil photographique de pré- cisioni prit un cliché qui mal- gré la distance (environ 2.000 mè- tres) montre dans le ciel un dis- que suivi d'une trainée lumineu- Бе. Quelques secondes après la pri se de vue, la soucoupe s'élevait à la verticale et disparaissait à une vitesse prodigieuse. M. Baccard se propose d'aller à Paris montrer sa photographie. qui est très floue, mais qui rend songeurs les plus sceptiques. R. L. S