de vous à moj Soucoupes, cigares, disques 011 lging of que los disques 60 disl palent dans le otel, phénoméne dont In dicoleur du college pourrall sans doute fils de la Vierge et araignées... parler en connaissan- De plus en plus fort, de plus en plus mystérieux et passion- nant, comme dans les bons pro- grammes de prestidigitation, cette histoire de soucoupes vo- lantes. De soucoupes et de cigares, puisque les oigares, à présent, sont de la partie. La semaine dernière, Vendredi 13, vous avez ju grand gala, ce jour-là, et spectateurs de choix. Un cigare en balade offi- olelle, dans le ciel d'Oloron; précédé d'une trentaine de sou- coupes et suivi a de milliers de disques multicolores ». Un cor- tège, une procession, dont la marche a été observée, pendant un quart d'heure, par des gens sérieux le direoteur d'un col- lege, sa femme et plusieurs pro- fesseurs. Le défilé passait à trois mille metres environ. Heln I quel coup d'œil. Le oigare, rapporte le journal que j'ai sous les yeux, avançait d'une façon normale, rectiligne» (oui, normale, com- me si les promenades de cigares étaient devenues choses couran- testant il est vrai que l'on s'habitue à tout, très vite), oe pendant que les soucoupes for. allafent mant l'avant-garde Echo ου do cause, la dissipation étant du ressort de sa juridiction. Et ce n'est pas tout, Cigare majestueux, soucoupes batifo- lantes et disques évanouis ont Des laissé un petit souvenir. sortes d'écheveaux de fils res- semblant à des fils de la Vierge, qui furent aussitét ramassés et se transformerent en masses gé- latineuses. Voilà. C'est tout pour l'instant, Attendons le prochain épisode. Mais d'ores et déjà les savants attelés à la question possèdent, pour éclairer leur lanterne, un élément nouveau et précieux, qui pourrait en somme les auto. riser à dire dès maintenant, et sans trop se tromper, que l'his- toire des soucoupes volantes est cousue de fils blancs, Lesquels fils de la Vierge sont, comme chacun sait ou ne sait pas, produits par certaines aral. gnées. Préolsion très importante, qui confirme et j'en suls fier - une opinion que j'ai eu l'hon- neur d'avancer ici même il y a longtemps. J'ai toujours oru, en effet, que les araignées devalent jouer un rôle dans, l'aventure... Edo 21 (?)-10-1952 Roger-Louls PILLET. 4 de vous à moi nous voilà tranquilles Nous voilà tranquilles. Au moins sur un point de grande importance. Les soucoupes et cigares volants peuvent bien, désormais, se balader dans le oiel, isolement ou en escadrilles, avec, à bord, des escouades ou des compagnies d'habitants d'au. tres planètes, Elles peuvent même atterrir dans mon quar. tier. Je ne m'en feral pas une miette, et j'irai sans arrière-pen. sée souhaiter la bienvenue aux visiteurs, Wells, dans sa GUERRE DES MONDES, a tort de nous flan- quer la frousse. Et les journa- listes qui Imaginent un fas d'histoires au sujet des souoou- pes ont tort eux aussi. La vérité heureusement, est tout aitre. Un journal de Rome nous ap prend en effet que les habitants des autres mondes, en admet. tant qu'ils existent, ce qui reste à démontrer, ne sont pas tou chés par le péohé originel. Et qu'en conséquence ils ne sont pas soumis, les velnards, au destin d'Adam et de ses descendants, dont nous sommes tous hélas ! Qu'ils éohappent, dono, si Je comprends blen, à l'obligation de gagner leur vie à la sueur de leur front. Et, par-dessus le marché (J'y songe), car tout s'en chaîne, un bonheur ne vlent jamais seul, qu'ils n'ont pas verser au percepteur une bonne partie du produit de la sueur ainst répandue sur le boulot quotidien. On voit maintenant pourquol, disposant de tant de loisirs, ils se promènent si souvent dane l'espace. Et leur curiosité à no- tre endr it s'explique. Ils dol vent se demander ce que noue avons à nous agiter du matin au soir. Drôles de gens que ce gens-là, chantent-ils probable. ment, comme tes choristes au premier acte de « Carmen », En tout cas la nouvelle est de nature à calmer nos angoisses. Voire à les supprimer radicale. ment. On pouvait oroire que les MARTIENS AND COMPANY voulaien venir sur terre pour élargir le champ de leur BUSI- NESS, lorgner nos mines, ros puits de pétrole et tout et tout, fourrer le nez dans nos problè mes déjà si compliqués et lanoor de nouvelles Inventions. Mais puisqu'Its sont au-dessus de ces questions d'intérêt, puls- qu'ils ne fiohent rien, nous pou vons les attendre sans peur, et les accueillir à bras ouverts. Avant de les soumettre (oar le fiso ne perd pas le nord) à la taxe sur les oleifs. Ce sera tout profit au bout du compte. Roger-Louis PILLET, Echo. 5 nov 52