CHAROLLAIS DIMANCHE (CHAROLLES, 71) DU DIN 19-09-1954 P.12 QUATRE ARTISTES STEPHANOIS nous ont raconté (encore muets d'épouvanté)| 'atterrissage d'un MYSTERIEUX engin dans la plaine du Forez E Nallendant qu'au mois d'août 1956.. c'est-à-dire dans deux ans les telescopes geants, (80- tuellement fabriqués) dont disposent les astronomes permettent de percer les secrets de la planete Mars, une statistique vient d'établir que, de 1943 à 1952, des hommes ont vu de leurs propres yeux et alors qu'ils étaient en possession de l'integralite de leurs facultés, tent quatre-vingt deuze seu coupes volantes. Cette statistique est l'ouvre du bureau de Documentation des U. 8. A. Elle ne tient pas com it des apparitions de ce genre qui se sont manifesteer on Eure ep, depuis un an, elles se mul. tillent dans des proportions véritablement singulières. En France, on a signalé des toucoupes volantes dans le Nord ot sur le littoral Armoricain. On en a vu dans le centre et, aux portes mêmes de Saint-Etienne, pitiseurs personnes ont été les termins, au cours de la semaine qui vient de s'écouler, d'un Ave. Hemment positivement extraordi- naire. L'EUF MYSTERIEUX UN RONRONNEMENT ET UNE LUEUR ROUGEATRE A peine avals-je mis les pieds sur le sol que j'entendis au dessus de mol, une espèce de renrennement. Une dnerme fer. me qui, dans le noir, dégageait Une vague lueur rougeâtre pas sa au-dessus de ma tête à une distance que je ne pus évaluer et vint se peser, non loin de la Leire, & enviran deux cents mè tres de ma voiture. D'où neus nous trouvions, eette ohese, qui maintenant se.tenalt Immobile paraissait avoir une ferme evel. Les gens affirment en effet. avoir vu se poser non loin d'eux un engin de couleur rougeâtre. ayant In forme d'un euf dont les deux extrémités auralent été aplaties et dont la coque nede et brillalt deusement. On semblait offrir aucune aspérité. Sa longueur aurait été d'une dizaine de mètres et son dia. mètre de trois. Se propulsant d'une manière qui échappe à un entendement commun, cel cu volant n'au. rait signalé son atterrissage et son départ que par un faible ronronnement comparable & ce. u d'un jeune chrt. Sa vitesse de déplacement au- rait été telle qu'il se serait. lit. téralement, volatilisé sous les yeux, carquillés par l'effare. ment, des Stéphanois devant lesquels il était venu atterir. Ceux-ci n'ont distingué qu'une espèce de luminosité rouge qui montait dans la voute stellaire dans une direction, qui. par rapport à l'endroit où ils étaient semble bien être celul de la pin- nte Mars. ་ Cette lueur disparut brusque ment. Mais cela n'est pas la cir. constance in plus ahurissante de l'histoire... EN PANNE Dans la null du mercredi 15 septembre, vers 0 h. 15. M. FrA. déric Veldemant. l'artiste st. phanols bien connu, sa fille Ll. sianne, soii gendre. M. Jo Po. letto et l'un de leurs amis. M. Arnaud, revenaient en automo. bile. de Craintilleux où la trou pe theatrale avait donné une re présentation. Le ciel était obscur, nuageux, mals. de cl, de là, brillaient quelques étoiles. M. Veldemant pilotalt le véhicule. L'éclairage de la voiture s'éteignit subite. ment par sulte d'un mauvais contact alogs. que l'automobile parvenait à proximité des carri res qui se trouvent entre [tivat at la localité précitée. M. Velde. man dascendit pour effectuer In einration aul s'avérait nr. aurait dit un elgare, taillé aux deux bouts, qui aurait été en. tirement an combustion sous une légre couche de cendre... LA PEUR DE L'INCONNU Les occupants du véhicule. Interloqués, considéraient cette apparition Atrange. Ils ne sa- vaient trop.que faire et par. latent à voix basse, de crainte de voir se concrétiser tout $ coup quelque obscure mennce. Cette angoisse tenaitiante, tous ceux qui se sont trouvés en pré. sence d'une soucoupe volante Pont, parait. ressentie. Car. pour les Stéphanois, aucun dou e n'était possible: ils se trou. raient, hel et bien, en face de l'un de ces engins insolites dont In présence est actuellement si gualde un peu partout. Au bout d'un certaint temps. MM. Veldemant et Poletto se décidrent à passer à l'action. Le premier s'empara d'une lampe électrique et, suivi du Second, s'engagea precaution. neusement dans les prés, en di rection de la chose qui brillat toujours at demeurait Immobi le. Se courbant derrière les buis.. Suns, se dissimulant tant bien que mal parmi les ombres opn ques, les deux hommes parcou rurent les trois-quarts du che min qui les séparait de l'eut volant. Soudain, ils se jetèrent d'une seule plongée sur le sol. LA CHOSE INNOMMABLE Mats donnons une nouvello fols In parole à M. Frédéric Vel- demant que nous avons Inter. viewé dans son établissement, Actuellement situé pince de la livière.. Nous n'étions plus qu'à une cinquantaine de mètres, au ma- ximum, de la soucoupe volante al soucoupe volante It ya. D'où nous nous trouvions, il nous était possible d'évaluer ses dimensions et sa forme exacte (voir plus haut). Ce fut ainsi que nous nous rendimes compte que, du côté où elle se présen. tait à nous, il n'y avait, dans la coque lumineuse, aucune ouver. ture. Elle semblait hermétique. ment close et continuait à ron. ronner doucement. Ce bruit était devenu de plus en plus percep- tible au fur et à mesure que nous nous rapprochlons d'elle. Mais ce n'était pas à cause de l'auf mystérieux que nous nous étiens plaqués littéralement sur l'herbe humide. C'était à cause d'une chose qui nous semblait Infiniment plus dangereuse que cette masse Inerte... ' UNE FORME DANS LA NUIT MM. Frédéric Veldemant et Poletto, en débouchant dans la carrière, avaient presque failli se heurter A une forine haute. d'espect plutôt menacant, hu. maine seulement par ses con- tours, qui se tenait droite et les bras levés dans le pré. Trois enjambées au plus. I séparait des courageux St³pha nois. Cette situation ne pouvait s'é. terniser. Comme la formie » ne se décidait pas à remuer. M. Veldemant, s'armant de 'uitl son courage, braqua sa lampe électrique vers ce qui était en face de lut » en même temps qu'il se levalt d'un bond puyait sur le déclic. 110- COMME LES YEUX 'b'UNE MOUCHE Ecoutons encore MM. Velde mant e Poletto : La lumière Inenda las for. me humaine qui nous parut alors être celle d'une sorte de seaphandrier. Cette chese mesu. ralt au moins deux mètres de haut et tout autour de ce qui paraissait être sa tête, portalt un casque à facettes. Comme les yeux d'une mouche. Quand le rayon de notre lampe frappa l'un des hublots du casque de sa lumière crue nous distin .guames une face blafarde, por. tant un nez peintu qui surmen talt, nous avons très bien re- marqué os détall, une mous.. tache taillée à la Hitler. En falt l'être qui était devant nous. avait, positivement, la tête de l'ancien dictateur nazi. Il nous regardait d'un air furieux et sa bouche nous donnait l'impres. alon de vomir des imo-teations que nous n'entendions Bas. étouffées comme elles l'étalent par l'épaisseur du verre, ou de la matière plastique du hublot. ne Brusquement la forme hu maine se retourna dans la di. rection de l'ouf volant et s'é. Joigna grandes enjambées. IL AVAIT DEUX VISAGES Mais coutons toujours les A. moins de cette scène extraor dinaire: Alors, nous dirent MM. Tre. deric Valdemant et Poletto, nous sentimes nos cheveux se héris ser sur nos têtes car nous nous apergumes que la e ferme hu- maine qui nous tournait le dos, s'on allait en souriant. Le visage qu'elle nous offrait était barre d'une grimace pleine de Jovialité et d'aménité. Or, com me nous savions que, du sotd où elle avançait e'est-h-dire en direction de l'aut velant. sa physionomie était quasi de composée par la fureur. Il nous fallut bien admettre que la e forme humaine qui ressem blalt & Hitler avait deux figu res. L'une en face du hublot de devant, l'autre en face du hu blot do derriere... La e forme » à l'instar de danue avait deu> vleages. C (