« Dossiers insolites une rubrique animée par Jean Leclaire 4 damptine Libere 4.6.80 << Le triangle des Bermudes >>, base secrète des O.V.N.I.? >> C'est l'avis de Jean Prachan Dans son ouvrage (1) Jean Prachan s'applique à démontrer que le Triangle des Bermudes est une base secrète des Objets Volants Non Identifiés. Il a enquêté longuement sur le sujet; recueilli de nombreux témoignages et il tire la conclusion suivante de ses recherches: « les O.V.N.I. ne seraient pas extra-terrestres. On n'a jamais eu la preuve de leur provenance. Pourquoi ne vien- draient-ils pas, tout simplement, de la terre ou des profondeurs marines ? ». Nous vous proposons aujourd'hui le récit de l'aventure extraordinaire de la tristement célèbre patrouille des « Avengers », le 5 décembre 1945, dont les appareils et les pilotes ont connu une fin tragique dans l'Océan Atlantique. MISSION SANS RETOUR C'est le 5 décembre 1945 que les cinq T.B.M. << Avenger » décollaient de la base de Fort Lauderdale, en Floride, pour un vol de routine. Ils ne devaient jamais revenir... L'escadrille avait comme premier objectif, une carcasse en béton, située légèrement au Sud de l'île Bimini, dans les Bahamas, non loin des îles Han et Chicken, à 257 kilomètres de leur point de départ. Après avoir simulé un bombardement pendant vingt minutes, de leur objectif, les appareils devaient mettre le cap au Nord, en direction de Great Sail Cay, à 64 kilomètres, de l'autre côté des Bahamas, puis regagner leur base. Le lieutenant de Vaisseau Charles C. Taylor, de Corpus Christi, au Texas, commandait cette mission à laquelle 14 hommes participaient, et notamment le capitaine Edwards Powers, de New-york. Un quinzième, le caporal Kosner, de Kenosha, dans le Wisconsin, avait demandé à être exempté de cette mission. Ce qui lui fut accordé. Il était 14 heures lorsque l'avion du leader, le lieutenant Taylor, décollait. Dix minutes plus tard, tous les appareils étaient en l'air. Aucun ne devait regagner sa base... « J'IGNORE OU NOUS SOMMES >>> Or, ce jour-là, vers 15 h 40, le lieutenant Cox qui effectuait seul, un vol de routine aux alentours de Fort Lauderdale, entendit, sur la fréquence de 4 805 kilocycles (utilisée pour les vols d'entraine- ment), une voix s'adressant à «Powers >>, lui demandant ce qu'indiquait son compas. La voix ajoute : « J'ignore où nous sommes. Nous devons être perdus après ce dernier virage >>. Cox appelait le service radio de Fort Lauderdale puis réussissait à établir la communication avec le vol 19. Interrogé par Cox, « Powers >> répondit «< mes deux compas sont hors de service et je tente de trouver Fort Lauderdale. Je survole la terre mais elle est morcelée. Je suis sûr d'être au-dessus des Cayes (2) mais j'ignore à quelle altitude et j'ignore comment gagner Lauderdale ». Cox lui propose alors : « Je vais voler en direction du Sud pour vous rencontrer >>. C'est alors que Powers fait cette réponse étonnante: « Je sais où je suis maintenant; Je suis à 2300 pieds. NE VENEZ PAS A MA RENCONTRE ! >>. Cox décide pourtant de voler en direction du vol 19. En vain. Le dialogue entre les deux hommes se poursuit, mais au bout d'un moment, les messages deviennent plus faibles, puis c'est le silence. Cox rentre à la base. A 16 h 25, Port Everglades réussit pourtant à établir le contact avec Taylor. Ce dernier était convaincu de se trouver au-dessus des Cayes, alors que, selon le bureau des opérations de la Garde Côtière, il se trouvait à proximité de Walker Gay, à 60 kilomètres, au Nord de la Grande Bahama. Il était 19 h 04, lorsque la communication captée, dans des conditions déplorables, par Fort Lauder- dale, prit fin. Or à 19 h 39, le S.S. Delaware envoyait le message suivant << Nous venons de voir cinq avions volant en formation et qui s'éloignaient vers l'océan, à partir de Hillboro Light >>. Une minute plus tard, à 19 h 50, le porte-avion U.S.S. Salomon signalait à la base, le passage de 4 à 6 avions volant à 1 900 pieds, par 29° 35' nord et 81° 28' ouest. C'est à dire à la hauteur de la baie de Port Royal. Selon les responsables du trafic aérien, il ne pouvait s'agir que des appareils du vol 19. DES FUSEES BLEUES ET VERTES « Il parait étrange, dans ces conditions, que 5 avions à court d'essence n'aient pas aperçu les navires d'où des équipages entiers étaient entrain de les observer. Et s'ils ont bien vu ces navires, il parait plus extraordinaire encore qu'ils n'aient pas tenté d'amérrir à proximité ou de se poser sur la U.S.S. Salomon, un porte-avion équipé, précisé- ment, pour accueillir des « Avenger >>. Quelque temps après la disparition des cinq appareils, un pilote de la Pan American affirma avoir aperçu plusieurs fusées éclairantes vertes, vers 22 h 30, dans les Everglades de Floride. Une dame puis un chauffeur de bus et même un pilote de l'aviation civile affirmèrent à leur tour avoir vu des fusées éclairantes bleues et vertes provenant d'un point situé à une quinzaine de kilomètres au Sud de Christmas, en Floride. Depuis des années, Joan, la veuve du capitaine Powers, qui se refuse à admettre les explications officielles, cherche désespérément les réponses aux questions suivantes : - Pourquoi le lieutenant Taylor ne voulait-il pas prendre part au Vol 19? (Le lieutenant Taylor avait demandé la veille à être exempté de cette mission). Qu'est-ce qui est à l'origine du déréglage des instruments à bord des appareils ? Pourquoi le lieutenant Cox de ne pas venir à sa rencontre ? Pourquoi n'a-t-on jamais retrouvé la moindre trace des cinq appareils ? Pourquoi l'U.S. Navy s'est-elle montrée incapa- ble ou bien a-t-elle refusé d'expliquer qui avait envoyé les fusées éclairantes aperçues par de nombreux témoins après l'accident? Pourquoi les recherches n'ont-elles pas été poursuivies plus de quatre jours ? Pourquoi a-t-on interdit aux Indiens Séminoles de prêter attention aux rumeurs concernant d'éventuels survivants dans les Everglades ? Pourquoi Joan et les parents des autres disparus n'ont-ils jamais pu avoir accès au dossier de l'enquête officielle ? Pourquoi l'aéronavale poursuivait-elle cette enquête en secret, cinq ans après l'accident? Pour la jeune femme, il ne peut y avoir qu'une seule réponse à toutes ces questions: les pilotes et les membres des équipages des cinq Avenger ne sont pas morts le 5 décembre 1945 comme on a voulu le faire croire, et si les recherches n'ont été poursuivies que pendant quatre jours après l'accident, C'EST PARCE QU'ELLES ONT ABOUTI ! Il y a eu des survivants mais ceux-ci, pour quelque obscure raison, ont été mis au secret. Alors se pose une question, la plus extraordinaire mais aussi, certainement la plus angoissante de toutes qu'avaient donc découvert ces hommes dans le Triangle des Bermudes pour que l'on se soit vu contraint de les faire passer pour morts aux yeux de tous, y compris de leurs propres familles ?... (1) «Le Triangle des Bermudes »>, base secrète des O.V.N.I., par Jean Prachan, publié aux éditions Belfond, dans la série «< initiation et connaissance >>. (2) Groupe d'iles situées au sud de la Floride. LES CONFERENCES Vendredi 6 juin : << Réincarnation sous hypnose >>> Alain Zuili présentera ce vendredi 6 juin une conférence relative à la « réincarnation sous hypnose >> à 21 heures, à l'hôtel Mercure (ex-Holiday Inn) route de Marseille, à Avignon. Au cours de cette conférence-débat, qui sera suivie d'une petite séance de relaxation, Alain Zuili vous fera part des recherches qu'il poursuit depuis des années sur ce sujet. (Participation aux frais 20 francs).