PROVENCE actualités 84 PAGE 5 Dossiers insolites Une rubrique animée par Jean Leclaire » Après le débat L'avenir du futur sur T.F.1. « Des astronomes ont déjà vu des O.V.N.I. Si vous avez assisté à l'émission « L'avenir du futur », lundi soir sur T.F.1., vous pouvez « tourner la page». Cette rubrique ne vous apportera vraisemblablement rien, vous dispo- sez d'éléments d'appréciations suffisants pour juger de la qualité du film et de celle des débats. Par contre, si vous n'avez pas vu « l'invasion des Soucoupes volantes» vous pourrez toujours « jeter un oeil » sur les quelques lignes de cet article Film de science-fiction, ce long métrage d'Ed Hunt a un mérite. Il retrace bien le climat des observations d'O.V.N.I. et les questions que se posent à la fois témoins et enquêteurs. Les trucages font merveille et la réalisation permet de voir à quel point, le cinéma d'aujourd'hui, possède les techniques capables de donner l'illusion du réel. Par contre, le scénario de ce film-catastrophe est, comme bien souent chez les américains, excessif. Certaines images sont véritablement insoutenables et notamment les lamentables scènes de suicides, qui peuvent choquer un public jeune ou peu averti. Ceci dit, le débat, comme la plupart des débats télévisés, n'a pas apporté grand-chose aux téléspectateurs alléchés par l'affiche. M. Rasool, directeur scientifique à la N.A.S.A. et Mme Margoulis, professeur de biologie à l'université de Boston (difficile à suivre en raison de sa connaissance insuffisante de notre langue), n'ont vraiment réussi à passionner le compositeur Jean-Michel Jarre, devenu pour un soir, M. Candide. Restent pourtant les deux intervenants qui nous ont intéressé au premier chef. M. André Brahic, astronome à l'observatoire de Paris-Meudon et M. Alain Esterle, directeur du Groupe d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés. Deux hommes, deux chercheurs, que les O.V.N.I. séparent. Le premier se refuse avec force, à y croire. Le second les étudie à la tête du G.E.P.A.N. qui dépend du Centre National de la Recherche Spatiale, à Toulouse. Il est pourtant curieux de voir avec quelle énergie, l'astronome s'est exprimé sur le sujet, allant jusqu'à dire que « les O.V.N.I. n'existent que dans la tête de ceux qui les voient ». Une bien étrange opinion puisque l'on sait que le G.E.P.A.N., qui s'est penché sur des dizaines de milliers de témoignages recueillis par la gendar- merie, et traités par ordinateur, a désormais la certitude du contraire et penche le plus sérieusement du monde en faveur de la réalité d'un phénomène physique. En ce qui concerne, bien entendu, les 8 % d'observations représen- tant les phénomènes a Non Identifiés ». M. Brahic a ensuite affirmé « qu'aucun astrono- me n'avait aperçu d'O.V.N.I (eux qui observent les étoiles à longueur d'année). C'est donc que les O.V.N.I. n'existent pas ! ». Or, il est exact que des astronomes aient observé des O.V.N.I., non seulement en France, mais aux Etats-Unis et en U.R.S.S. (voir ci-dessous) Seu- lement, ce n'est pas en scrutant les étoiles. Et pour cause. En effet, les télescopes géants braqués en direction de l'espace, ont un tel grossissement, qu'ils ne permettent d'observer qu'une très faible partie du ciel. C'est la raison pour laquelle un astronome ne pourra jamais voir un engin éventuel évoluant dans l'atmosphère ni O.V.N.I, ni même avions (qui pourtant existent bien). D'ailleurs si vous mêmes regardez un objectif lointain à l'aide de jumelles, il vous sera impossible de voir passer dans votre champ visuel, une mouche ou un insecte. On parle souvent de témoignages d'agriculteurs. Pourquoi ? Parce que ces derniers ont la chance de travailler en plein air, dans des endroits dégagés. Ils ont ainsi plus de chance qu'un employé de bureau d'apercevoir un avion, un ballon-dirigea- ble, un oiseau ou... un O.V.N.I. M. Brahic, homme de science rationnel, cher- cheur émérite, a quelques mots en horreur. Il déteste le mot « imaginer ». Peut-être a-t-il raison ? Pourtant, il y a 100 ans, qui aurait pu « imaginer » une transplantation cardiaque, la télévision, l'énergie nucléaire ou les voyages dans la lune ? Heureusement qu'il existe, de temps en temps, des Jules Verne... Enfin, M. Brahic s'élève, à juste titre contre l'exploitation qui est faite, par certains, de la crédulité humaine dans cette affaire. Mais il ne doit pas confondre les Vorilhon et autres Raëliens, avec les hommes de bonne volonté, chercheurs bénévoles qui se penchent sur le phénomène ou les journalistes dont c'est le métier d'informer et qui s'intéressent aux O.V.N.I. dans le cadre de leur profession. Il est dommage de n'avoir pas laissé Alain Esterle parler des témoignages qui lui ont été communiqués par les services de la gendarmerie nationale. Chaque mois, il reçoit en effet, de tous les coins de France une quinzaine de procès-verbaux établis par les gendarmes, sur la foi des témoins. Et l'on sait que les agents de la maréchaussée n'ont pas pour coutume de travailler sur du a vent ... Qui a vu des O.V.N.I.? « Qui a vu des O.V.N.I. ?». C'est une question fréquemment posée et à laquelle la très sérieuse revue « Armée d'aujour- d'hui répondait, dans son numéro du mois d'avril 1976. Astronomes 5 %. Chercheurs 5%. Pilotes (civils et militaires) 10 %. Ingénieurs 12 %. Techniciens 20 %. Militaires 13 %. Ouvriers 15 %. Agriculteurs 15 %. Bergers 5 %. Les astronomes russes et les vaisseaux géants » Le 18 juillet 1967 était pour beaucoup, un jour comme les autres. Mais pour deux astronomes d'Union soviétique, cette date correspond depuis à une étrange observation qui les a quelque peu troublés. Le crépuscule tombait sur la station astronomi- que installée dans les environs de Kazan, importante ville située dans la partie occidentale de la Russie. Comme à leur habitude, ce soir-là les deux scientifiques commençaient leurs observations de routine lorsque soudain, un immense objet volant glissa silencieusement dans le ciel. II passa carrément au-dessus de l'observatoire. La lueur orange qu'il émettait, permettait de le distinguer nettement à travers l'obscurité. Etrange vision en effet ! C'était un énorme croissant d'une taille égale à huit fois celle d'un avion ordinaire et dont les pointes, orientées vers l'arrière, émettaient des trainées semblabes à celles des avions à reaction. Evoluant à une vitesse fantastique, le vaisseau géant se trouvait hors de vue, quelques secondes plus tard. Sur le moment, les astronomes, très impression- nés, ne firent aucun rapport sur ce phénomène, craignant d'être pris pour des fous. Mais bientôt, d'autres astronomes confirmaient à leur tour, l'existence de vaisseaux géants. X X X Trois semaines plus tard, plus exactement le 8 août 1967, un autre croissant gigantesque survolait la station d'astrophysique de Kislovdsk, qui dépend de l'académie des sciences soviéti- ques. Cette observation fut enregistrée par l'un des douze témoins, l'astronome Anatoli Sazanov. Ce n'était pas tout en différents points de la Russie méridionale, le même vaisseau ou en tout cas, un vaisseau identique, devait être signalé et suivi par les astronomes, le 4 septembre puis le Les associations Le G.R.E.PO (groupement de recherches et d'études du phénomène O.V.N.I.) assurera une permanence de 15 à 19 heures chez M. Camille Ferrier, 18, rue Paul Cézanne, cédex 9, 84130 Morières-les-Avignon, tél. 31 26.17. Un samedi sur deux de 14 à 16 heures, à la maison des jeunes de Sorgues, M. Murzilli assure également une permanence. Enfin, en cas d'observation dans le Nord-Vaucluse, vous pouvez vous adresser à M. Montoya, impasse de la Lavande, 84120 Pertuis, tél. 70.03.20. Enfin, le groupe Véronica de Nimes est installé, 1 rue Vauban, 30000 Nimes, tél. 21.44.78. 18 octobre et à plusieurs reprises, fin 1967. En février 1968, plusieurs de ces observations étaient confirmées, à Moscou, dans une déclara- tion officielle. Plus étonnantes encore, étaient les révélations des astronomes de Kazan, qui avaient pu malgré tout établir, sur plusieurs observations, des mesures rapprochées. Le diamètre des croissants était compris entre 500 et 600 mètres ! Leur vitesse était d'environ 5 kilomètres à la seconde soit une vitesse de l'ordre de 18.000 kilomètres-heure ! Cette communication autorisée par les autorités soviétiques, était faite par le docteur Zigel, membres du comité cosmonautique de l'Union soviétique et l'une des notabilités de l'institut d'aviation de Moscou... Le savant avait fortement insisté sur la provenance des O.V.N.I.S qui venaient, selon lui, d'un monde techniquement plus avancé. Il avait aussi fait mention du ridicule dans lequel on avait tenté de noyer les témoignages et de camoufler les preuves aux Etats-Unis comme en Russie. Il avait également insisté sur la nécessité de mettre un terme au secret et lancé un appel en faveur d'un large échange d'informations sur les O.V.N.IS. et une coopération des savants du monde entier pour l'analyse des faits signalés. Nous pouvons d'ailleurs rapprocher de cette déclaration, une conclusion restée longtemps secrète, formulée par les savants de l'U S. Air Force et les officiers des services de renseigne- ments américains: « Les O.V.N.I.S. sont des véhicules spatiaux venus d'un monde en avance sur le nôtre et décidé à surveiller et observer celui-ci de près». (1) (1) D'après « Les étrangers de l'espace » du major Keyhoe. Editions France Empire. Ecrivez-nous Un jour, peut-être, avez-vous eu l'occasion d'observer un phénomène étrange, dans le ciel, OU au sol. Il est possible également que des parents ou des amis vous aient raconté une aventure insolite ou une observation curieuse. Nous vous demandons de nous en faire part, soit en nous écrivant Jean Leclaire «Vaucluse- Matin, Dauphiné Libéré », 4, rue de la Républi- que 84000 Avignon, ou en nous téléphonant pour nous donner les indications nécessaires (82.32.80). Ainsi, nous pourrions faire profiter nos lecteurs de vos témoignages recueillis cet été, encore tout frais dans vos mémoires. D'avance, nous vous remercions de cette collaboration à notre rubrique qui reprend son rythme hebdomadaire.