3. t } ; e 1 n e e 26 AVRIL 1979 Rédaction 4, rue de la République - Tél. 82-32-80 Hall de dépêches: 4, rue Viala - Boîte Postale 134 Jean-Claude Bourret : « Les O.V.N.I.? Un phénomène physique inconnu de notre science » reconnaissent les savants Une fois encore, Jean-Claude Bourret a fait salle comble. Une fois encore, il a séduit son auditoire, mardi soir au Capitole, où il donnait une conférence sur un sujet qu'il étudie depuis des années, en jour- Analiste honnête et ouvert à tout ce qui peut constituer l'information. Car, bien entendu, le rédacteur- en-chef adjoint de TF 1 a parlé des O.V.N.I. et il en a parlé sans passion, mais avec détermination, ajoutant à l'exposé qu'il avait pré- senté il y a deux ans, une foule de nouveaux témoignages et de docu- ments photographiques, pour la plupart inédits. C'est d'ailleurs en projetant des photos, achetées à la télévision australienne, qu'il a commencé sa conférence. On se souvient qu'au mois de janvier dernier, un caméra- Iman avait réussi à filmer, depuis un avion, une « escadrille » d'O.V.N.I. qui a suivi l'appareil pendant plus de 20 minutes. Un document par- faitement irréfutable, aujourd'hui étudié avec beaucoup de soin par tous les spécialistes. Il a également présenté des dia- positives sur l'affaire du « caporal Valdes », héros involontaire, au Chili, en avril 1977, d'une rencon- tre rapprochée avec un O.V.N.I. lumineux, au cours de laquelle le militaire avait été tout simplement « dématérialisé » sous les yeux de ses hommes. Chemin faisant, il soulignait que les textes bibliques contiennent eux aussi, des témoignages sur les ap- paritions d'O.V.N.I. puis rappelait I observation effectuée en 1621, dans le ciel de la France, par des milliers de témoins qui ont pu apercevoir ainsi des « signes ef- froyables ». Plus près de nous, pendant la dernière guerre, les avions ont été suivis par d'étranges boules lumi- neuses, appelées les << Foo-Figh- ters » qui n'ont jamais pu être identifiés, ni par les Allemands ni par les pilotes alliés. C'est un véritable défilé de pho- tographies réalisées par des ama- teurs, mais qui ont été authenti- fiées en septembre 1973, un O.V.N.I. est filmé alors qu'il évolue à proximité de la tour de télévision de Tokyo, puis en octobre dernier, près de Fos-sur-Mer, un O.V.N.I. a également été pris en photo, alors qu'il survolait le bord de mer. Poursuivant ses recherches aux quatre coins du globe, Jean-Claude Bourret a réussi à mettre la main sur des documents jusqu'ici classés « Top Secret >>. Il nous apprend ainsi qu'en 1942, une quinzaine d'O.V.N.I. ont survolé Los Angelès, les batteries anti-aériennes ont tiré dans leur direction mais sans les atteindre. Les avions lancés à leurs trousses, sont restés sur place lors- que les O.V.N.I. ont accéléré. Alors où en est-on, dans le domaine de la recherche, en avril 1979 ? Jean-Claude Bourret, là encore, répond à la question, puisqu'il a eu l'occasion d'interviewer M. Curien, président du Centre national des études spatiales, qui lui a présenté le bilan de 18 mois de travail du G. E. P.A. N. (Groupement d'étude des phénomènes aérospatiaux non. identifiés), créé, rappelons-le, à la demande du gouvernement fran- çais. « Nous avons affaire à un phéno- mène physique inconnu de notre science » a révélé cet éminent scientifique. Or, aujourd, hui, 95% des scientifiques (astronomes, astro- physiciens, exobiologistes), esti- ment que la vie est un phénomène tout à fait banal et que la vie foisonne dans notre galaxie comme dans les milliards de galaxies qui nous entourent ». Enfin, il donnait un coup de chapeau aux gendarmes qui sont, meilleurs enquêteurs que les shérifs américains. Il s'en explique : En France, sur 100 observations d'O.V.N.I., 90% finissent par être expliquées, 2% sont le fait d'affabu- lateurs. Il reste 8% de phénomènes d'objets volants non identifiés. Or, ce pourcentage en ce qui concerne les O.V.N.I. est de 23% aux Etats- Unis. Tout simplement parce que les enquêtes des shérifs ne sont pas aussi poussées en direction du rationnel que chez nos gendarmes. Dont acte ! Un débat suivait l'exposé de Jean-Claude Bourret, le conféren- cier invitait alors M. Ferrier, prési- dent d'honneur du G. R. E. P.O. à venir à ses côtés pour répondre aux questions posées par l'assistance. Mais ce débat ne devait apporter que peu d'éléments nouveaux. La conférence ayant révélé suffisam- ment de documents intéressants sur ce sujet, toujours d'actualité... Jean LECLAIRE 100 с ◉Nos photos. Jean-Claude Bourret et une vue de l'assis- tance particulièrement attentive.