Rencontre avec... Jean Miguères : « J'avais annoncé l'existence d'une dixième planète dans notre système solaire, avant que les savants ne la découvrent »> « J'ai été le cobaye des extra- terrestres. », affirme Jean Mi- guères, dans ses conférences et dans son livre. Nous l'avons rencontré à l'occasion de son passage à Avignon où il donnait une conférence la semaine der- nière et nous lui avons posé quelques questions: Jean Leclaire. Si l'on en croit votre récit, Jean Miguè- res, vous avez eu l'occasion de vivre une aventure absolu- ment extraordinaire, est-ce que vous croyiez aux O.V.N.I. avant cette date? Jean Miguères. Si on me posait la question aujourd'hui, je répondrais catégoriquement : Non! Je n'y crois pas. Je constate Car il s'agit tout sim- plement de constater: un phé- nomène se constate. Mais j'en reviens à votre question, avant mon aventure extraordinaire du 11 août 1969, très sincère- ment, je ne savais pas ce que le sigle O.V.N.I. voulait dire, abso- lument pas. Je n'avais jamais entendu parler de ces phénomè- nes, j'avais entendu parler comme tout le monde de « soucoupes volantes », mais j'ignorais ce que le terme O.V.N.I. voulait dire, je vous l'assure !. J.L. Vous avez com- mencé à parler de cette af- faire, combien de temps après ?. J.M. J'en ai parlé dès qu'elle s'est concrétisée à mes y eux, mais le premier événe- ment s'est passé le 11 août 1969. Il a commencé par un terrible accident de la route au cou.rs duquel j'ai été sauvé par un << extra-terrestre >> et je l'ai expliqué. Ensuite, bien sûr, j'ai attendu de pouvoir prouver cela. Car je ne suis pas dupe (je fréquente le milieu médical et ma fer mme est infirmière-chef, surveillante des hôpitaux) et je savais bien que si j'en parlais, on m'ent ermerait dans un hôpi- tal psychi âtrique. C'est donc en 1970, soit un an après, que j'ai eu un deux ième contact. A partir de ce moment-là, j'ai commencé à en parler autour de moi. Les ma ss-média s'en sont emparés et elles m'ont rendu un grand service car j'ai affirmé à l'époque beau coup de choses qui n'existaient pas et qui ont été découvertes par la suite. J.L.- Par exemple ? J.M. Par exemple, au début de l'année 1973, j'ai appris par les e. xtra-terrestres (par contact télépati hique), qu'ils avancée ont base une dans notre propre système solaire, d'une part et d'autre part que notre système solaire ne com- prend pas neuf planètes mais dix planètes principales. Evi- demment, les astrophysiciens m'ont demandé de leur faire. une conférence. Ils m'ont bien ril au nez, en me disant que j'étais le premier contacté au monde, à soutenir que les extra-terrestres ont une base avancée : un asté- roïde artificiel, mue par une énergie inconnue, entre la Terre et Vénus. I change d'orbite à volonté, car c'est un immense vaisseau de l'espace! ». Cette conférence avait eu lieu moment victime de pression pour me ta ire. Pressions que je dénoncerai également dans mon ouvrage. J.L. vous ? J.M. J.L. Quel âge avez- J'ai 38 ans. Vous sentez-vous en bonne santé depuis votre expérience? J.M. - Non seulement, cher Monsieur, je me sens en bonne santé, mais je peux vous assurer, sur mon honneur, que je me porte encore mieux qu'avant mon accident. Et pour- de tant, j'étais aide-moniteur judo et de karaté et je faisais des que je pratiquais de 's violents et dangereux. sports à Nice, au Cercle des astrophysi-compétitions à moto, c'est-à-dire ciens, en présence de nombreux savants parmi lesquels l'un des principaux spécialistes mon- diaux des «< petites planètes >>. Les astronomes se sont mis au travail et effectivement, envi- ron trois ans plus tard, un astéroïde, mystérieux pour les scientifiques, était découvert... Quant à la dixième planète, elle devait être découverte, trois ans et demi après que j'en ai parlé... Et comme je ne suis pas Mme Soleil, puisque je ne dé- tiens mes informations que des extra-terrestres (j'ai prouvé mon contact scientifiquement, dans le domaine médical et dans celui de l'astrophysique), j'ai accepté tout ce que les scientifiques m'ont proposé. Qu'il s'agisse de tests de détecteur de mensonges, de ra- diésthésie électronique, d'hyp- nose, j'ai tout accepté. - J.L. tests? J.M. Oui, très brillam- ment et je me suis même rendu aux Etats-Unis, où dans la ban- lieue de New York, en juin 1978, le spécialiste qui a fait passer les tests à Uri Geller, m'a interrogé. J'en parlerai d'ailleurs dans Avez-vous subi ces mon prochain livre, où j'évoquerai mon << cas face aux scientifiques, en donnant des noms, Mais je suis en ce 1 Les conférences J.L. Comment ont réagi les membres de votre famille en apprenant exactement ce qui vous était arrivé ? J.M. D'abord, après l'ac- cident, ils ont eu un très grand chagrin, car aucun médecir ne me donnait une chance sur un million. Et puis lorsqu'ils ont su comment mon aventure était arrivée et que j'ai raconté l'inte. r- vention des extra-terrestres, maa famille, bien sûr, m'a cru. - J.L.- Et vos amis, autour de vous ? Vous ont-ils pris au sérieux ? J.M. Dans l'ensemble, oui. Je n'ai pas rencontré de grandes difficultés car comme je vous l'ai dit, je ne demande pas aux gens de me croire sur parole, mais de juger sur pièce. Et mon Dieu, je crois que lors- qu'on amène des preuves, il. faudrait vraiment être borné pour ne pas les prendre en considération. J.L.- Pensez-vous avoir d'autres contacts dans l'ave nir ? J.M. - Je n'en sais rien, car comme je vous l'ai dit, je ne suis pas Mme Soleil et je ne peux pas prédire l'avenir. Je ne peux rien affirmer, mais je pense qu'effectivement, ça ne va pas s'arrêter là... Richard Bessière, vendredi à Avignon Pour la première fois des organismes extra-terrestres ont été présentés à un congrès mondial, celui de Porto au mois d'octobre dernier. D'où viennent-ils ? Richard Bessière, spécialiste du phénomène O.V.N.I., directeur du Centre de Recherche Crovni, débattra de toutes ces questions au cours de la conférence audio-visuelle qu'il donnera le vendredi 2 mars, à 21 heures, hôtel Holiday Inn, à Avignon. Cette nouvelle conférence est présentée cette année avec de nouveaux témoignages, 200 diapos et enregistrements sonores consacrés à des personnalités scientifiques, radaristes, techniciens, astronautes et divers autres témoignages du phénomène O.V.N.I. Après la conférence, un débat aura lieu avec le public.