18.10-48 PROVENCE actualités Dossiers insolites Une rubrique animée par Jean Leclaire Quand l'O.N.U. se penche sur le mystère des O.V.N.I. Le 13 décembre dernier, dans l'immeuble de verre des Na- tions unies, à New York, au cours de la 101° séance de la 32° session présidée par M. Mojsov (Yougosla- vie) le représentant de Grenade a fait adopter, un rapport de la com- mission politique spéciale relative à « la création d'un organisme ou d'un département de l'Organisation des Nations unies, chargé d'entre- prendre et de coordonner des re- cherches sur les Objets Volants Non Identifiés et les phénomènes connexes et de diffuser les résultats obtenus rapport de la commission politique spéciale 123 ». C'est le groupe Veronica qui nous a transmis la photocopie de la résolution obtenue grâce à l'amabi- lité de l'écrivain ufologue Henry Durrant. Voici les principaux passages de l'intervention du représentant de Grenade, M. Dolland. « Le premier ministre de mon pays, Sir Eric Gairy, sait parfaite- ment bien pourquoi il a demandé que cette nouvelle question fasse Ecrivez-nous et il a de l'objet d'un examen bonnes raisons pour estimer que celle-ci est d'une extrême impor- tance pour l'humanité. La Grenade estime que la recherche scientifique sur les Objets Volants Non Identi- fiés doit faire partie intégrante de nos efforts pour résoudre les problè- mes sociaux, économiques et politi- ques du monde. « Il s'agit de permettre à la Communauté interna- tionale dans son ensemble, de se faire une idée des rapports existants entre la planète et d'autres mondes extra-terrestres et entre l'homme et d'autres êtres extra-terrestres doués d'intelligence ». M. Dolland rappelait alors le contenu des messages du président des Etats-Unis et du Secrétaire général des Nations unies, expédiés à l'intérieur des vaisseaux spaciaux « Voyager » en direction de Jupiter et Saturne et qui poursuivront leur route dans l'univers, pour y porter le message des hommes. « LES O.V.N.I. EXISTENT >> Citant un article du journaliste Si vous-même, des membres de votre famille, des amis avez été un jour témoin d'un phénomène étrange, dites-le nous. Ecrivez-nous ou téléphoner au journal. Si vous le demandez, votre anonymat sera scrupuleusement respecté. Mais précisez si possible votre identité et votre adresse pour nous permettre de prendre votre témoignage en considération. Et si vous pouvez accompagner votre récit d'un schéma, il sera très favorablement accueilli. Merci d'avance: Adressez-vous à Jean Leclaire « Dauphiné libéré », 4, rue de la République, 84000 Avignon, tél. 82.32.80. Les associations Les permanences du G.R.E.P.O. sont assurées tous les jours de 15 à 19 heures chez M. Camille Ferrier, 18, rue Paul-Cézanne, Cédex 9, Morières-lès-Avignon 84310, tél. 31.26.72. Rappelons que la S.O.V.E.P. (Société vauclusienne d'étude des phénomènes spatiaux) organise chaque dernier samedi du mois une réunion d'information pour les personnes que le phénomène O.V.N.I. intéresse. Cette réunion a lieu à 21 heures dans la salle du Centre social du Pontet, adresse de la S.O.V.E.P.S. chez M. Tralongo, 2, place de l'Eglise, 84130, Le Pontet. Le groupe Ouranos représenté dans le Sud Luberon, par M. Yves d'Onani, quartier Saint-Martin, 84120, Pertuis, tél. 79.03.20. Enfin voici l'adresse du groupe Véronica, B.P. 1288, 30015 Nimes. Richard Thomas, paru le 25 novem- bre dernier dans << The Evening News », M. Dolland poursuit : o En Grande Bretagne, les O.V.N.I. sont probablement traités avec plus de septicisme officiel et en plus grand secret que dans n'importe quel pays. La France les a officiellement reconnus depuis 3 ans, comme d'ailleurs, le Brésil et l'Argentine. Mais en Grande-Breta- gne, l'attitude officielle est la sui- vante Nous n'y croirons pas tant que personne n'aura prouvé leur existence et jusque-là nous ne fe- rons pas d'autres enquêtes ». « C'est une attitude qui a irrité beaucoup d'experts éminents ». « Il est complètement absurde de dire que les O.V.N.I. n'existent pas » a déclaré Charles Gibbs- Smith, historien aéronautique offi- ciel de 68 ans, compagnon hono- raire de la Société Royale d'aéro- nautique ». * Tout le monde sait que les O.V.N.I. existent, mais il y a encore Les livres en Grande-Bretagne, cette censure de l'information. La vérité, c'est que le gouvernement est mal à l'aise devant ce qu'il ne comprend pas ». « Charles Gibbs-Smith poursuit encore: Je sais de source sûre que Jodrell Banks repère des O.V.N.I. sur son radar, maintenant, comme une opération tout à fait ordinaire. Les autorités l'admettent entre el- les ». BLACK-OUT Citant ensuite Charles Bowen, 58 ans, éditorialiste de la Flying Saucer Review, M. Dolland ajoute * Des professionnels dignes de foi, comme des pilotes et des policiers ont vu des O.V.N.I. et personne ne me fera croire qu'ils ont tous tort. Il y a quelque chose et nous devrions faire des investigations ». M. Bowen assure qu'un pilote de l'air, britannique bien connu, qu'il refuse de nommer, lui a dit que les pilotes britanniques avaient reçu pour instruction officielle stricte, de ne pas parler en public, des passa- Page 9 ABC 84 ges d'O.V.N.I., qui se produisent assez régulièrement ». «Pour essayer de passer outre cette censure, Charles Bowen est maintenant en train d'aider l'ovnilo- gue de Manchester, Jenny Randall, à monter un réseau national d'en- quêteurs indépendants qui étudie- ront les rapports objectivement. Tous renseignement nous est bon, si farfelu qu'il paraisse ! ». α Nous pensons, continue M. Dolland, devoir porter ces choses à la connaissance des membres de. l'Assemblée générale pour entendre les vues des autres pays, à ce sujet. L'histoire prouvera que notre pre- mier ministre, Sir Eric Matthew Gairy, a été bien inspiré en propo- sant ce nouveau point de l'ordre du jour et en présentant ce projet de résolution. Et que la 32° session de l'Assemblée générale aura été bien inspirée en approuvant ce matin le rapport de la commission politique spéciale ». << Preuves de l'existence des soucoupes volantes >> Dans la soirée du premier juin 1967, vers 20 h 20, un O.V.N.I. était observé par une centaine de personnes à San José de Valde- ras. Il s'agissait d'un objet énorme, discoïdal, de forme lenti- culaire et muni d'une coupole lumineuse dans sa partie supé- rieure. Chose rare, cet objet a pu être photographié dans de bonnes conditions et les clichés obtenus montrent qu'il portait un curieux dessin en forme de H. barré en son centre par un I, à sa partie inférieure. L'engin était illuminé par une lumière orangée, tandis qu'il se balançait, immobile, à une tren- taine de mètres d'altitude, pen- dant une douzaine de minutes, avant de disparaitre à une allure vertigineuse en direction de Casa de Campo. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois qu'un engin sem- blable (était-ce le même), était observé dans la région. En effet, déjà le 6 février 1966, vers 20 heures, un engin avait été vu dans le ciel d'Alu- che, dans la banlieue de Madrid, Et il s'était posé quelques ins- tants à proximité de la Casa de Campo, avant de disparaitre à une vitesse fantastique. Sur le lieu même de l'atterrisage, le sol était brûlé et l'on pouvait consta- ter des empreintes rectangulaires dans la terre, formant un triangle équilatéral de 6 mètres de côté. Enfin, de mystérieux tubes, TE LOCATION - VILLAS-TERRAINS PROPRIETES IMMEUBLES VLAGERS AQUAS - métalliques parfaitement usinés, contenant des parties ressem- blant a du plastique ont été découvertes sur les lieux mêmes de l'atterrissage de l'O.V.N.I, le premier juin 1967, car l'engin s'était posé, là aussi, quelques instants. Aujourd'hui encore, per- sonne n'a réussi à expliquer la provenance de ces tubes, possé- dant un disque dans leur partie médiane et qui n'ont pas tout à fait 13 centimètres de longuer. Dans Preuves de l'existence des soucoupes volantes » paru en 1976, aux Editions de Vecchi, les deux auteurs Antoine Ribera et Raphaël Farriols se livrent à une enquête très approfondie du phénomène. L'ouvrage est illus- tré de nombreuses photos, qu'ils affirment authentiques.