"CENTURE PRESSE" 6 MARS 1979 UN O.V.N.I. DANS LE CIEL DU NORD-AVEYRON ? ... UN JEUNE AUTOMOBILISTE "FILÉ” PAR UN MYSTÉRIEUX ENGIN ENTRE COUESQUE ET LACROIX-BARREZ Au même moment des perturbations constatées dans une centrale électrique ES faits que nous allons re- later remontent à trois se- maines mais nous n'en avons eu vent par hasard, que ces jours-ci. Le jeune nomme qui en a été le témoin tient à conserver l'anonymat. Nous l'ap- pellerons donc M. X... Il a dans les 25 ans. Il habite la région d'Entraygues. Il exerce une profes- sion qui requiert une bonne cul- ture générale et un bon équi- libre. La petite enquête à laquel- le nous nous sommes cont de même un peu livrés sur son compte lui est favorable. Il est très estimé dans sa région et considéré comme un garçon sé- rieux. Il ne passe absolumen: pas pour un fabulateur et on ima- gine mal qu'il ait pu être vic- time d'une hallucination. PREMIER INCIDENT Le dimanche 18 février, M. X... avait déjeuné avec des amis dans un restaurant près d'Entraygues C'était un bon repas, pré- cise-t-il, mais je n'avais pas bu plus que de raison. Je puis affir- mer que j'étais loin d'être ivre. Le soir, avec un camarade, il dé- cidait d'aller au bal dans un vil- lage du Cantal, près de Lafeuil- lade. Il prenait sa voiture. En tout et pour tout du- rant la soirée, raconte-t-il, j'ai bu une bière. L'atmosphère du bal ne m'a pas plu. C'était un peu tendu, agressif... J'ai préfé- ré aller dormir dans ma voiture en attendant mon copain. Lui, il est resté jusqu'à la fin. Il était 2 h. 30 lorsqu'il m'a rejoint ». His sont donc repartis, M. X. devant ramener son camarade chez lui à Mur-de-Barrez, en pas- sant par Entraygues. Mon cocain s'est bientôt en- dormi à côté de moi, poursuit M. X... Dans la dernière ligne droite avant Lacroix-Barrez un trait de flammes a jailli, le temps d'un éclair, sur le capot de la voiture. à la base et sur toute la largeur du pare-brise. Comme j'avais eu une panne de démarreur la e- maine d'avant, j'ai pensé que ça pouvalt venir de là... La voiture marchait normalement mais j'ai préféré me rendre compte. Je me suls garé sur le bas-côté de la route. J'ai tiré la manette qui ouvre le capot de l'intérieur. J'ai constaté qu'elle était libre, que le capot était ouvert alors que j'a- vais la quasi-certitude de l'avoir fermé. Je suis descendu, J'ai exa- miné le moteur à la lueur d'une Iempe électrique. Je n'ai rien dé- celé d'anormal. Je n'ai senti au- cune ndeur de brûlé et je n'ai pas non plus constaté de trace d' chauffement, ce qui m'a tout de même étonné. J'ai regardé autour de mol. Je n'ai rien vu de parti- culier. Je suis remonté dans la voiture. Mon copain qui s'était Antretemps réveillé, m'a dit ne voir pour sa part absolument en remarque. Il a ajouté qu'il com- mençait à se faire tard et que nous ne devlons pas nous attar- der davantage. Je l'ai donc raccompagné chez lut à Mur-de-Barrez. Au retour je n'étais pas tranquille. Je ne crois pourtant pas être du genre anxieux... Je suis passé le plus vite possible à l'endroit où j'avais Je ne sais pas si la voiture était arrêtée ou presque arrêtée... Toujours est-il que j'ai passé la première et que l'ai roulé en zigzaguant comme un fou... En regardant dans le rétroviseur, il m'a semblé que le disque re- culait... Le tout a duré quelques secondes. Je suis incapable de préciser combien. J'ai ressenti cette sorte de & malaise à l'épaule un mo ment encore... Le lendemain, M. X... a consul- té un médecin à qui il a deman- dé une radio de l'épaule. Mais cela n'a donné lieu à aucune ob- servation particulière. Il n'a non plus trouvé aucune trace sur le capot de sa voiture, Pendant cinq ou six jours je me suis sent! physiquement en pleine forme, comme après un mois de vacances au soleil. Mais moralement cette histoire m'a traumatisé plusieurs jours. J'ai d'ailleurs eu besoin d'en parler à mes parents et à des amis. Ils m'ont cru sans me faire de dif- ficultés. Maintenant ça va tout a falt blen... Je suis cependant encore incapable de sortir seul en voiture la nuit... >>. M, X., dit ne s'être jamais inté- ressé outre mesure aux O.V.N.I. avant cette aventure: J'avais juste lu des arti- cles dans les journaux comme tout le monde. Je suis plutôt du genre cartésten... Comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois. Mais après ce qui m'est arrivé l'autre nuit, je me pose des questions... M. X... a également cru de son devoir de prévenir la gendarme- rie. C'est ainsi qu'un rapproche- ment a pu être fait entre ses observations et certaines anoma- lies qui ont été décelées la même nuit à la centrale E.D.F. de Lar- dit, qui se trouve sur la Truyère, à 2 km environ en amont d'En- traygues. DES BAISSES DE 30.000 A 40.000 VOLTS Nous avons rencontré M Soullès, chef de groune centrale de Lardit 225.000 volts. nous a-t-il explique, sortent de cette usine. Le courant électri- que est dirigé sur le poste de Rueyre qui se trouve au-dessus de Brommat. La tension est en permanence contrôlée, enregistrée sur une bande. Cette bande défile raison d'environ 50 cm par 24