LES DÉCLARATIONS DES TÉMOINS DE QUAROUBLE ET D'ACHEUX CONCORDENT: "La soucoupe décolle d'abord à la vitesse d'un hélicoptère puis l'accélération devient vertigineuse" « LE De notre envoyé spécial Bernard BUSSON AMIENS, 13 septembre. soucoupe est partie sans faire le PARISIEN libéré » a présenté, hier, moindre bruit. Contrairement a l'extraordinaire récit de M. Marius M. Dewilde, de Quarouble, ils n'ont Dewilde, de Quarouble, près de Va- senti aucun déplacement d'air. Il est travaille comme manoeuvre avec vrai qu'ils n'ont pas réussi à appro- lenciennes, qui assure avoir aperçu M. Renard depuis un an. C'est un cher la machine à moins de 150 mè- une soucoupe volante et deux petits solide graçon de 23 ans respirant tres. Mais, d'après ces témoins, cette êtres mystérieux. Cette scène, rap- la santé et qui, pas plus que son soucoupe-là aussi avait à l'arrière pelons-le, s'est déroulée le vendredi patron, ne semble avoir envie de une sorte de tuyau d'échappement 10 septembre, vers 22 h. 15. Aujour- plaisanter. d'où est sortie de la fumée au mo- d'hui, voici le récit de deux habi- ment du décollage. tants, MM. Emile Renard et Yves Une curieuse « meule >> de la Très troublés par cette vision qui avait duré au moins trois minutes. de Gillaboz, d'Acheux-en-Amiénois, Nous les avons interrogés et leur car l'engin mit un certain temps qui, comme nous l'avions déjà pré- récit, comme le dessin qu'il nous avant de disparaître dans les nua- cisé succintement, affirment avoir ont fait chacun de la soucoupe con- ges, MM. Renard et Guillerboz ra- vu, eux aussi, une soucoupe volante. cordent parfaitement comme le tout contèrent leur aventure au garde concorde sur bien des points avec champêtre de La Houssaye. C'est Cette aventure, qui s'est passée à la vision de M. Dewilde. celui-ci qui insista pour que la dé-I 90 kilomètres à vol d'oiseau de Va- Au lieu d'utiliser la camion-claration en soit faite à la gendar- lenciennes, remonte au mardi 7 sep-nette dont le moteur avait besoin merie de Corbie. tembre, vers 7 h. 15 du matin. L'en- d'une réfection, nous a expliqué Les gendarmes vinrent sur place I gin semblait arrêté à quelques centi- M. Renard, mon commis et moi mètres du sol, dans un chaume, à rendre à notre travail chez le garde quêté mais on n'a retrouvé aucune étions partis à bicyclette pour nous nautique. Ils ont longuement en- ainsi que des spécialistes de l'aéro- 200 mètres de la route départemen- champêtre de la commune tale qui va de Harponville à Contay. Houssoye, Soudain, entre Harpon- dans le champ. Il semble que celle-ci, trace du passage de la soucoupe Les deux témoins sont fort hono- ville et Contay, le pneu du vélo de rablement connus et très estimés à Guillerboz se dégonfla. Je m'arrêtai qui, comme les témoins l'ont précisé. pour lui passer ma pompe et mes lancements, ne s'est pas posée mais a toujours été agitée de légers. ba- Acheux-en-Amiénois où ils demeu- yeux furent attirés par une sorte rent. C'est là que, séparément, ils de disque, à 250 mètres de nous, a fait du sur-place comme un heli- nous ont conté l'événement, tout dans un champ. comme, séparément, ils ont croqué, » Regarde, dis-je à mon commis, pour nous, les lignes générales de en voilà une meule qui a une drôle la soucoupe que nous reproduisons. Mais avant de leur donner la pa- role, présentons-les succintement. M. Emile Renard a 27 ans. Il est patron maçon, marié et père de quatre enfants. Natif d'Acheux, c'est nous a-t-on dit de toutes parts, un travailleur acharné. Et lui-même » Mais regarde, regarde donc, ce neuse. est le premier à manifester son im- n'est pas une meule! hurlai-je à patience au sujet de la soucoupe mon compagnon. volante. coptère. Enfin, dernier point de comparai- son entre la soucoupe de Quarouble de couleur ? et celle d'Acheux-en-Amiénois, le dé- » Mais tout occupé à gonfler. Il collage s'est accompli d'abord de ne me répondit pas. Intrigué, je biais et ensuite à la verticale. Au continuai à détailler l'objet lorsque départ, pendant les premiers mètres, je m'aperçus que celui-ci, tout en les témoins sont d'accord par pré- remuant par rapport au sol, était ciser q l'ascension s'est faite à é secoué par un léger balancement, peu près à la même vitesse que celle sorte d'oscillation autour d'un axe d'un hélicoptère. C'est par la suite imaginaire. que l'accélération devint vertigi- » Et tous deux, pris par je ne sais Une « balle dorée quel pressentiment, nous nous pré- >> Depuis une semaine, nous cipitâmes à travers champs pour dit-il, je gaspille la moitié de mes nous approcher de l'engin myste- en Afrique orientale journées à raconter cette histoire. rieux. Il nous fallait traverser, après J'en ai assez, croyez-le. Ce n'est pas cela qui nourrit mes enfants! Quant à Yves de Guillerboz, il Un une première friche, un champ de Kampala, 13 septembre. betteraves, A peine, avions-nous fonctionnaire affirme avoir aperçu balle dorée », plus commencé à courir à travers celui-ci « une étrange que la soucoupe, car maintenant petite que la lune, mais plus grosse pour nous, nous en étions sûr, c'en qu'une étoile, au-dessus de Kampala. était une, décolla en biais pendant une quinzaine de mètres pour en- suite monter verticalement. Envergure de l'appareil : une dizaine de mètres Tout comme son patron, M. Guil- lerboz nous a précisé que l'engin avait une dizaine de mètres d'en- vergure sur trois environ de hauteur. Il était d'une couleur gris- bleuté mais ne brillait pas, nous a-t-il spécifié. Tous deux enfin affirment que la Plusieurs habitants de l'Afrique orientale prétendent avoir aperçu dernièrement des « soucoupes VO- lantes ». n