t ansb adaylans toa y asupilonia alsnors on 20150619 listab sl -illsta sb asins asbooz-anolled sunno estilidianoq as astud...est noe et la réception d'ondes électromagné- de l'année... tiques. Jean Heidmann, l'un des plus (Narcap), en donne une définition toute scientifique : « Un PAN, explique- t-il, est un stimulus visuel qui provoque un rapport d'observation dans le ciel d'un objet ou d'une lumière, dont l'ap- parence et/ou les performances en vol ne correspondent pas à un objet volant de type conventionnel. [Ce phénomène] demeure non identifié après un examen minutieux de tous les éléments disponi- bles par des experts capables de faire une identification technique » (les Phéno- mènes aérospatiaux non identifiés, sous la direction d'Yves Sillard, ancien direc- teur général du Centre national d'études spatiales, Le Cherche-Midi, 2007). La France est le seul pays au monde où la collecte des PAN a été suffisam- ment prise au sérieux pour que soit créé en 1977, sous l'égide du Centre national d'études spatiales (Cnes), le groupe d'études du Gepan, devenu Sepra en 1988, puis Geipan en 2005. << La crédi- bilité accordée à un témoi- gnage sur un PAN relève d'un protocole scientifique bien établi, précise Yvan TECHNICOLOR grands astrophysiciens de l'Observa- toire de Paris, a consacré sa vie à l'ana- lyse d'éventuels signaux en provenan- ce du ciel. Peu avant sa mort, en 2000, il exposait ses espoirs dans un ouvrage collectif, Sommes-nous seuls dans l'uni- vers? (Fayard, 2000): « Nous recher- chons des indices de technologies plus avancées que la nôtre. Si nous décou- vrons par exemple des ondes modulées d'une étrange façon, nous pourrons avancer l'hypothèse que ces signaux émanent d'une intelligence. » I la GUERRE des MONDES De nombreux films, comme "la Guerre des Mondes", ont été consacrés aux ovnis, surtout en périodes de crise. Blanc, actuel directeur du groupe. Nous travaillons en partenariat avec des repré- sentants d'organismes éta- tiques et scientifiques comme la gendarmerie, Météo France, l'aviation civile ou l'armée de l'air. Enfin, dans certaines enquêtes un peu spéciales, il arrive que nous fassions appel à notre comité d'experts scienti- fiques. »Par « spéciales », Yvan Blanc veut parler des Phénomènes aérospa- tiaux non identifiés de catégorie D (ou PAN D), ces cas inexplicables malgré l'abondance et la qualité des données. Le rapport Cometa, publié en 1999, en a dénombré 489 dans le monde depuis 1942. En matière de PAN, l'État apporte à la science un sérieux soutien technique. À Nançay, au coeur de la Sologne, se niche le deuxième plus grand radio- télescope du monde. Cet équipement impressionnant, inauguré par le géné- ral de Gaulle en 1965, permet l'envoi Pour l'instant, la science n'en est pas là. Les spécia- listes s'appliquent à trouver une explication rationnelle aux PAN. Les témoignages, notamment ceux des pilo- tes de ligne, sont méthodi- quement collectés. Dans sa Lettre de mai- juin 2008, l'Association aéronautique et astronau- tique de France (3AF) rapporte l'histoire de Jean Kisling. Aujourd'hui âgé de 87 ans, cet ancien pilote de chasse et commandant de bord à Air France raconte sa tentative d'interception d'un PAN en 1945 au- dessus du Middle West américain: «<À cette époque, le ciel de l'État de Michigan est régulièrement traversé par des "ballons" d'origine inconnue. Le traumatisme de Pearl Harbour étant encore très vivace dans les esprits yankees, ils sont considérés par beaucoup comme des engins d'observation et d'espionna- ge venus du Japon. » Sauf qu'à la gran- de surprise du pilote chevronné, après une première salve en direction des intrus, «< ces ballons se transforment alors en soucoupes volantes, s'éloignent et disparaissent à une vitesse exceptionnel- le». Hallucinations? Possible, mais Jean Kisling n'en serait pas la seule victime: 1000 témoins oculaires ont suivi ce combat aérien. « Tous les pilotes devraient pouvoir témoigner sans retenue de leur expé- rience de PAN, estime le patron du Geipan, Yvan Blanc. En plus d'être en poste d'observation privilégiée, ils ont une formation de haut niveau et un Valeurs actuelles 14 mai 2009 29 DECRYPTAGE Angoisses de circonstances Par ÉRIC BRANCA u'ils existent ou non, les ovnis Qpossèdent une caractéristique bien réelle depuis leur "apparition": ils se manifestent... par vagues! On en connaissait trois : l'ini- tiale, précédant de peu la Premiè- re Guerre mondiale; une autre à l'extrême fin des années 1930, symbolisée par la panique déclen- chée le 30 octobre 1938 par Orson Welles quand il entreprit de mettre en ondes la Guerre des Mondes de son presque homony- me H. G. Wells (1898); et dans les années 1950, au point culminant de la guerre froide. Une quatrième vague se profile- rait-elle avec la montée des an- goisses liées à la crise économique mondiale? N'en déplaise à ceux qui croient dur comme fer aux extraterrestres, une preuve tangible existe bien démontrant au contraire le lien étroit entre l'importance du phé- nomène et l'état des psychologies collectives. C'est que les ovnis observés puis photographiés sont étrangement mimétiques des tech- nologies "terrestres" du moment, simplement améliorées. Avant 1914, ils ressemblent à des cigares (des dirigeables épurés); avant la Seconde Guerre mondia- le à d'énormes avions monoplans, plus aérodynamiques que nature (bref, des fusées!); et, depuis les années 1940-c'est en 1947 qu'ap- paraît dans la presse américaine l'expression flying saucer -, à des "soucoupes volantes" dérivées de l'aile delta étudiée par les savants allemands à la fin du conflit et dont les prototypes capturés ont marqué les imaginations avant de devenir la règle. Si les "Aliens" ne nous devancent que par le design, les Terriens, décidément, ont tort de s'inquiéter...