UFOLOGIE E vingtième siècle va-t-il avoir résolu l'un des plus grands mystères qui pèse sur notre planète l'identifica- tion des O.V.N.I.? Les équipes de cher- cheurs qui, à juste titre s'enorgueillissent de tant d'exploits scienti- fiques, resteront-elles, dans ce domaine, sur un échec ? C'est ce qui risque de se passer si, face aux milliers d'observations d'<< objets non identifiés » qui se font an- nuellement dans le monde, les astronomes, les sociolo- gues et autres princes de la science persistent à hausser NOSTRADAMUS N° 160 1° Mai 1975 3 ●Le congrès international des O.V.N.I a reuni à Morlaix les plus grands spēcialistes de la question rectrice de l'Office d'Action Culturelle de Morlaix vient d'organiser le Congrès Inter- national des O.V.N.I. dans cette ville, avec l'aide de plu- sieurs groupements d'études aérospatiales, tels que le G.P.E.A., «Lumière dans la nuit », la «Commission Na- tionale pour la recherche sur les O.V.N.I.». Pendant cinq jours, du 11 au 15 avril, dans la salle des congrès, on a essayé d'éclaircir l'obsédant mystère. Il y avait là d'<< obs- curs soucoupistes » et d'hum- Le point sur les leurs croyance en la réalité du phénomène O.V.N.I. C'est le cas de Pierre Kohler, de l'observatoire de Meudon, diées ont pu être expliquées par des phénomènes natu- rels. 3e) Rien n'indique que les soucoupes volantes ment et plus courageuse- ment, les chercheurs réunis au Congrès de Morlaix ont justement décidé de s'atta- Objets Volants on dentifiés Alors Ministre des Armées, M. Robert Galley avait eu le courage d'admet- tre la réalité du problème des OVNI. les épaules et à considérer les témoins comme des hallu- cinés. Si, par contre, ils se décident à s'attaquer sérieu- sement à cette énigme et à confronter leurs études et leurs conclusions, ils parvien- dront sans doute à délivrer un jour leurs contemporains de l'angoisse qui les étreint, face à ces « envahisseurs », en dévoilant leurs origines et en expliquant le but de leurs visites répétées sur notre planète... C'est essentiellement dans cette perspective qu'une poignée de chercheurs de bonne volonté vient de per- mettre à des savants, de tous horizons, de se regrouper et de s'interroger longuement. En effet, Mile Lepeltier, di- bles témoins, venus chercher la vérité. Mais il y avait aussi des étudiants, des savants de réputation mondiale et des professeurs d'université. C'est l'un deux, le Docteur Mac Donald, professeur de physique atmosphérique à l'Université de l'Arizona qui, dès l'ouverture du Congrès, allait affirmer que « les O.V.N.I. constituent le plus grand problème scientifique de tous les temps >>. Car, pour tous les congres- sistes, (comme d'ailleurs pour tous ceux qui ont accepté, un jour, d'examiner la question non de Claude Poher, directeur de recherches du Centre Na- tional d'études spatiales, de François Biraud, maître de recherches au C.N.R.S., de Karl Sagant et Allen Hynek, savants américains de répu- tation mondiale. Et c'est aussi le cas, en France, de M. Galley, ex-ministre des Armée. C'est pour progresser dans l'identification de ces mystérieux engins que son ministère a crée, dès 1954, «une section de réflexion et de travail sur leurs appari- tions ». A la suite de ses études, 30000 rapports officiels d'observations... sans parti pris), l'existence des O.V.N.I. ne fait pas de doute. Pour s'en convaincre, si besoin en était, il suffit aux congressistes de rappeler que, depuis la seconde guerre mondiale, 30.000 rapports of- ficiels d'observations ont été établis, chiffre qui est bien loin du nombre d'observa- tions qui ont réellement été faites dans le monde. - Nous pensons, dit Mlle Lepeltier à la tribune, qu'il existe encore trop d'observa- tions ignorées, parce que ceux qui les ont faites ont eu de peur passer pour des far- felus »>. Il y a, fort heureusement, en France comme ailleurs, des gens courageux qui n'hésitent pas à affirmer cette section n'a pas encore déposé de conclusions sur ce grave sujet. Elle a en l'occu- rence, montré plus de sagesse que la trop fameuse Com- mission du même type, mise sur pied par le gouvernement des U.S.A., il y a quinze ans qui, contre toute logique, a laissé planer le doute sur l'existence des O.V.N.I. C'est ce qui ressort, en ef- fet, du rapport Condom, un curieux document de 1.500 pages qui, après deux ans d'études poursuivies sur des milliers d'observations, conclut à ceci : le) il n'existe aucune preuve scientifique que les soucoupes volantes viendraient d'une autre civi- lisation dans l'espace. 2) 90% des observations étu- constituent une menace pour les U.S.A. 4) La poursuite des soucoupes volantes ne semble donc pas justifiée ? ». Etrange rapport qui n'ose pas se prononcer sur les 10% d'observations scientifique- ment inexplicables et quí, fi- nalement, préconise en ce domaine la politique de l'au- truche! plus raisonnable- quer à ce qui échappe à l'entendement de l'homme du vingtième siècle. Car << la négation systématique de faits inexpliqués n'a jamais fait avancer la science d'un seul pas ». Et Jean-Luc Del- rieu, un centralien, devait ex- primer à la tribune le point SUITE PAGE 20 UFOLOGIE E vingtième siècle va-t-il mourir sans avoir résolu l'un des plus grands mystères qui pèse sur notre planète: l'identifica- tion des O.V.N.I.? Les équipes de cher- cheurs qui, à juste titre s'enorgueillissent de tant d'exploits scienti- fiques, resteront-elles, dans ce domaine, sur un échec ? C'est ce qui risque de se passer si, face aux milliers d'observations d'e objets non identifiés qui se font an- nuellement dans le monde, les astronomes, les sociolo gues et autres princes de la science persistent à hausser NOSTRADAMUS N° 160 1° Mai 1975 ●Le congrès international des O.V.N.I a reuni à Morlaix les plus grands spēcialistes de la question rectrice de l'Office d'Action Culturelle de Morlaix vient d'organiser le Congrès Inter- national des O.VN.I. dans cette ville, avec l'aide de plu- sieurs groupements d'études aérospatiales, tels que le G.P.E.A Lumière dans la nuit », la Commission Na- tionale pour la recherche sur les O.V.N.I. a. Pendant cinq jours, du 11 au 15 avril, dans la salle des congrès, on a essayé d'éclaircir l'obsédant mystère. Il y avait là d'e obs- curs soucoupistes et d'hum- Le point sur les leurs croyance en la réalité du phénomène O.V.N.I. C'est le cas de Pierre Kohler, de l'observatoire de Meudon, diées ont pu être expliquées par des phénomènes natu- rels. 3) Rien n'indique que les soucoupes volanies ment et plus courageuse- ment, les chercheurs réunis au Congrès de Morlaix ont justement décidé de s'atta- Objets Volants on dentifiés Alors Ministre des Armées, M. Robert Galley avait eu le courage d'admet- tre la réalité du problème des OVNI les épaules et à considérer les témoins comme des hallu- cinés. Si, par contre, ils se décident à s'attaquer sérieu- sement à cette énigme et à confronter leurs études et leurs conclusions, ils parvien- dront sans doute à délivrer un jour leurs contemporains de l'angoisse qui les étreint, face à ces envahisseurs », en dévoilant leurs origines et en expliquant le but de leurs visites répétées sur notre planète... C'est essentiellement dans cette perspective qu'une poignée de chercheurs de bonne volonté vient de per- mettre à des savants, de tous horizons, de se regrouper et de s'interroger longuement. En effet, M Lepeltier, di- bles témoins, venus chercher la vérité. Mais il y avait aussi des étudiants, des savants de réputation mondiale et des professeurs d'université. C'est l'un deux, le Docteur Mac Donald, professeur de physique atmosphérique à Université de l'Arizona qui, dès l'ouverture du Congrès, allait affirmer que O.VN.I. constituent le plus grand problème scientifique de tous les temps. les Car, pour tous les congres- sistes, (comme d'ailleurs pour tous ceux qui ont accepté, un jour, d'examiner la question Mon de Claude Poher, directeur de recherches du Centre Na- tional d'études spatiales, de François Biraud, maître de recherches au CN.R.S., de Karl Sagant et Allen Hynek. savants américains de répu- tation mondiale. Et c'est aussi le cas, en France, de M. Galley, ex-ministre des Armée. C'est pour progresser dans l'identification de ces mystérieux engins que son ministère a crée, dés 1954, e une section de réflexion et de travail sur leurs appari- tions. A la suite de ses études, 30000 rapports officiels d'observations... sans parti pris), l'existence des O.VN.I. ne fait pas de doute. Pour s'en convaincre, si besoin en était, il suffit aux congressistes de rappeler que, depuis la seconde guerre mondiale, 30.000 rapports of ficiels d'observations ont été établis, chiffre qui est bien loin du nombre d'observa- tions qui ont réellement été faites dans le monde. Nous pensons, dit Mile Lepeltier à la tribune, qu'il existe encore trop d'observa- tions ignorées, parce que ceux qui les ont faites ont eu peur de passer pour des far- felus. Il y a, fort heureusement. en France comme ailleurs, des gens courageux qui n'hésitent pas à affirmer cette section n'a pas encore déposé de conclusions sur ce grave sujet. Elle a en l'occu- rence, montré plus de sagesse que la trop fameuse Com- mission du même type, mise sur pied par le gouvernement des U.S.A., il y a quinze ans qui, contre toute fogique, a laissé planer le doute sur l'existence des O.V.N.I. C'est ce qui ressort, en ef- fet, du rapport Condom, un curieux document de 1.500 pages qui, après deux ans d'études poursuivies sur des milliers d'observations, conclut à ceci: 1) il n'existe aucune preuve scientifique que les soucoupes volantes viendraient d'une autre civi lisation dans l'espace. 2) 90% des observations étu- constituent une menace pour les U.S.A. 4) La poursuite des soucoupes volantes ne semble donc pas justifiée ?». Etrange rapport qui n'ose pas se prononcer sur les 10% d'observations scientifique- ment inexplicables et qui, fi- nalement, préconise en ce domaine la politique de l'au- truche plus raisonnable- quer à ce qui échappe à l'entendement de l'homme du vingtième siècle. Car la négation systématique de faits inexpliqués n'a jamais fait avancer la science d'un seul pass. Et Jean-Luc Del- ricu, un centralien, devait ex- primer à la tribune le point SUITE PAGE 20