MOI/DOCUMENT par LUCE DEVILLARS m034-1974- MYSTERIEUX ONNI NICAP 9 C'est le 24 juin 1974, dans l'après midi, qu'un hom- me d'affaires américain du nom de Kenneth Ar- nold, rapporta avoir ren- contré, tandis qu'il se rouvait aux commandes de son avion personnel, neuf objets semblables à des disques et qui se dé- plaçaient dans le ciel, en formation compac- ces lieux et à cette altitu- de, Arnold communiqua le soir même aux autori- tés et à la presse l'incroya- NICAP-10 ble nouvelle. Un journaliste passait par là. Il avait de l'esprit ou bien... du bol. Qu'impor- te. C'est lui qui, pour la première fois, employa le terme de soucoupes vo- lantes. te, à une très grande vitesse. Abasourdi par- Une terminologie nouvelle venait de naître et ce qu'il avait vu et qui ne ressemblait en rien un dossier s'ouvrait. On n'était pas près de à ce qu'il avait pu, jusqu'alors, observer en le refermer! Les scientifiques s'interrogent. 1974, comme le temps passe. Dans quelques mois cela fera 27 ans que la question des O.V.N.I. (Objets Vo- ants Non Identifiés) a été soulevée officiellement. J'écris officiellement dans la mesure où nombre de cher- cheurs s'étaient déjà penchés sur ce mystère. Les uns y voyant le si- gne de civilisations particulière- ment évoluées qui auraient maîtrisé a technique du voyage interplané- taire; les autres la clé de cette con- maissance que le peintre Gauguin a résumé dans un de ses tableaux intitulé: «D'où venons nous, qui sommes nous, où allons nous ». Et dont je transcrirai, pour exem- ple, l'histoire suivante, extraite des mémcires de Garcilaso de la Vega, un des conquistadors du Pérou qui se fit remarquer par son indulgence à l'égard des indigènes et les tra- ductions qu'il fit des inscriptions in- cas de la Porte du Soleil à Thiahua- maco en Bolivie. A l'ère tertiaire, alors que nul être humain n'existait encore sur notre planète, peuplée seulement d'ani- maux fantastiques, un aéronef bril- lant comme l'or vint se poser sur l'île du soleil du lac de Titicaca. De cet aéronef descendit une fem- me ressemblant aux femmes actuel- les pour tout le corps, des pieds jus- qu'aux seins; mais elle avait la tête en forme de cône, de grandes oreil- les et des mains palmées à quatre doigts. Son nom était Orejona (grandes oreilles) et elle venait de la planète Vénus où l'atmosphère est à peu près analogue à celle de la terre. Orejona marchait verticalement comme nous et était douée d'intel- ligence. Elle eut des relations se- xuelles avec un tapir, animal gro- gnant, marchant à quatre pattes et engendra plusieurs enfants. Cette progéniture avait une intelli- gence amoindrie et ses organes re- producteurs étaient ceux du tapir- cochon. Un jour sa mission accomplie ou lasse de la terre, elle reprit son vol en astronef. Ses enfants, par la suite, procréè- rent, se vouant surtout au destin de leur père tapir mais dans la région de Tiahuanaco une tribu, demeurée fidèle à le mémoire d'Orejona, dé- veloppa son intelligence et fut le point de départ des sociétés préin- caïques ». Il ne faut évidemment accorder à cette traduction qu'une valeur rela- tive dans la mesure où il s'agit d'u- ne interprétation et que celle-ci a été contestée depuis par d'autres chercheurs. Néanmoins, on consta- te l'existence d'un légendaire de ce type dans diverses régions du mon- de. Alors ... Alors le dossier Soucoupes volan- tes a peut-être été ouvert avant 1947 et refermé pieusement par des individus ou des gouvernements qui n'avaient pas intérêt à ce que la 19 20 MYSTERIEUX ONNI Connaissance soit rendue publique ou qui, tout simplement, se cacha- ient la tête sous le sable. COMME LA CORNE D'UN ESCARGOT Quelle sont les caractéristiques gé- nérales qui accompagnent le pas- sage d'un O.V.N.I.? L'objet tout d'a- bord. Il peut s'agir d'une tache lu- mineuse de forme ovoïde se dépla- çant à une plus cu moins grande vitesse. Si la vision se précise on remarque qu'il s'agit en fait d'une ellipse qu'entoure une sorte de cou- ronne. D'où son appellation de Sou- coupe volante qui, en l'occurence, serait d'ailleurs renversée. Ce qui a fait dire à certains, plaisantins ou non, que nos visiteurs extra-ter- restres venaient de la planète Sa- turne qui, on le sait, est entourée d'un anneau circulaire. Le tout rap- pelant assez bien l'aspect d'un O. V.N.I., du moins tels qu'on peut en général les voir. Mais écoutons un témoin, Monsieur Javier Bosque, jeune séminariste espagnol de vingt ans, qui, dans la nuit du 21 au 22 juin 1972, put as- sister à une scène particulièrement extraordinaire. Il est 2 heures du matin. Javier Bos- que, ccnfortablement installé dans son lit, parcourt un livre. Auprès de lui, la radio qui a cessé d'émet- tre depuis quelques instants mais qu'il a omis d'éteindre et un magné- tophone. Soudain, l'éclairage de la pièce s'accentue tandis qu'une forte lu- mière s'insinue entre les battants de la fenêtre ainsi qu'entre les bords de cette fenêtre et son cham- branle. La fenêtre s'ouvre alors pour livrer passage à ... << une sur- face métallique vibrant à une fré- quence extrêmement élevée. Com- me l'armature d'un électro-aimant exécutant des milliers de vibrations par seconde », selon les propres termes de Monsieur Bosque. Bien- tôt, surmontant sa frayeur, il pour- ra observer l'objet qui se déplace lentement, en silence à environ 2 mètres du sol. Il est de forme ovoï- de; mesure à peu près 50 cm de long et 32 à 34 cm de diamètre. Sa surface, métallique, est absolu- ment lisse et ne présente pas la moindre ouverture apparente. Pour- tant après s'être approché de l'al- côve où repose Javier Bosque l'o- bjet descend, à la verticale, à une quarantaine de cm du parquet, s'im- mobilise et émet un faisceau lumi- neux qui sera d'abord dirigé sur le récepteur de T.S.F., puis sur le ma- gnétophone. Au contact du faisceau de lumière l'appareil de radio oscille comme sous l'impact d'un choc. Bosque a la présence d'esprit de mettre en marche le magnétophone qui enre- gistrera des sifflements aigus pro- venant du poste de radio. Après ce qu'on peut appeler << une prise de contact » du faisceau avec la radic et le magnétophone, il commenca de se rétracter, exacte- ment comme la corne d'un escar- got pour finir de disparaître totale- ment dans la masse de l'objet, qui ayant retrouvé son aspect initial re- prit de la hauteur et repartit par la fenêtre. Que contenait cet O.V.N.I., un mi- nuscule occupant le pilotait-il ou y avait il à l'intérieur un mini ordina- teur programmé sur un certain nombre d'actions bien définies? Etait il téléguidé à partir d'un cen- tre émetteur situé quelque part dans l'espace? Autant de questions sans réponse. Néanmoins, ce qu'il faut souligner dans ce témoignage c'est l'extrême précision des mouve- ments de l'objet, leur sûreté. Par ailleurs, il est difficile de dou- ter de l'authenticité du témoignage de Javier Bosque, séminariste plein de bon sens et parfaitement sain d'esprit ainsi que l'ont défini Albert Adell et Père Redon, envoyés spé- ciaux de la revue espagnole << Sten- dek » chargés d'enquêter sur cette affaire et qui ont interwievés le jeu- ne Bosque. Précisions que la revue << Stendek » s'est donnée pour ob- jectif l'étude et la relation des di- verses manifestations O.V.N.I. d'un point de vue scientifique et non pas sous l'angle du fait divers à sensation. UNE CURIEUSE PRISE DE SANG Il faut noter que la présence d'un faisceau lumineux n'est pas un phé- nomène isolé propre à l'exemple que nous venons de voir. Dans la plupart des témoignages recueillis, les personnes qui se sont trouvées présence d' O.V.N.I. parlent en << d'intense lumière jaune »>, << d'un point de lumière dense et aveuglan- te», etc. Souvent, lorsque le témoin se trouve suffisamment proche du point d'émission de cette lumière, il n'est pas seulement aveuglé mais paralysé comme dans le récit sui- vant survenu à un camionneur de 25 ans, Dionisio Llanca à quelques kilomètres de Bahia Blanca en Ar- gentine. Le samedi 27 décembre 1973 après un frugal repas pris en compagnie de son oncle, Dionisio Llanca mon- te dans son camion, un Dodge 600, chargé de matériaux de construc- tion qu'il doit transporter jusqu'à Rio Gallegos à deux jours de là. C'est un homme simple qui conduit depuis douze ans l'âge du per- mis n'est pas réglementé en Argen- tine comme en France ; il est célibataire, ne boit pas, ne s'inté- resse ni aux O.V.N.I. ni aux phéno- mènes paranormaux et n'est abso- lument pas sujet aux << visions ». << Je ne me souviens même pas de mes rêves », dit-il. Mais écoutons le parler: << Le camion avait commencé à tan- guer. Un pneu était crevé. Je m'ar- rête donc sur le bas côté de la rou- te. Il pouvait être 1 heure du matin. Je sortis le cric et commençai à démonter le pneu. La route était déserte. Soudain, elle s'illumina d'une intense lumière jaune dont la source semblait être à quelque deux mille mètres. Elle attira mon attention, mais étant donné sa cou- leur, je pensai que c'était les pha- res d'une Peugeot et continuai mon travail. Plusieurs secondes passè- rent. Je tournai le dos à la lumiè- re, mais elle devint si forte qu'elle illumina toute la campagne. Elle n'était plus jaune mais bleutée, pareille à celle que produit la sou- dure électrique à l'arc. J'essayai de me lever, j'étais sans force. Une chose étrange m'avait envahi, une espèce de dégoût, mes jambes ne m'obéissaient pas. J'étais à genoux. Malgré l'état de grand abattement dans lequel je me trouvais, je réussis à faire de- mi-tour et à regarder vers les ar- bres qui se trouvaient d'un côté de la route. Je vis alors une grande chose, en forme d'assiette, suspen- due en l'air à quelque sept mètres de hauteur et, dans mon dos, trois personnes qui me regardaient fixe- ment. Une nouvelle fois, j'essayai de me lever, mais j'en fus incapa- ble. Mon abattement était total et je me rendis compte que je ne pou- vais même pas parler. Les trois per- sonnes me regardèrent pendant un grand moment. Peut-être cinq mi- nutes. Il y avait deux hommes et une fem- me. La femme se trouvait entre les deux hommes. Je me rendis comp- te que c'était une femme à la for- me de sa poitrine et à cause de sa longue chevelure blonde qui lui ar- rivait jusqu'à la moitié du dos. Les hommes aussi étaient blonds et leurs cheveux étaient rejetés en ar- rière. Les trois personnages avaient à peu près la même taille, 1 m 70 ou 1 m 75, et étaient vêtus de la mê- me manière. De couleur gris plomb, leurs vêtements étaient d'une seule pièce, pareils à des habits de sca- phandriers et très ajustés au corps. Ils étaient chaussés de bottes trois- quarts de couleur jaune comme celle de souliers chamois bien ci- rés et de longs gants allant jusqu'à mi-bras, de la même couleur. Ils n'avaient ni ceintures, ni armes, ni casques, ni rien d'autre. Leurs visages rappelaient les nôtres mais le front était très découvert et les yeux allongés comme ceux des Ja- ponais et un peu saillants. Ils parlaient entre eux dans un lan- gage qui m'était incompréhensible. Il ne comportait pas de voyelles dis- tinctes et avait des sonorités pa- reilles... à celle d'une radio mal ré- glée, avec des cris aigus et des bourdonnements. L'un d'eux me prit par le col de mon blouson et me souleva fermement mais sans violence. J'essayai de parler mais aucun son ne sortit de ma gorge. Tandis que celui qui m'avait em- poigné me soutenait, l'autre me po- sa un appareil à la base de mon index gauche. Je regardai bien l'appareil. Il res- semblait à un rasoir et comportait une sorte de réservoir. Ils me l'ap- pliquèrent pendant quelques secon- des. Cela ne me fit pas mal. Quand ils le retirèrent, il y avait deux gout- tes de sang sur mon doigt ... Je crois qu'à ce moment là je m'éva- nouis, car je ne me souviens plus de rien... >> Quand Llanca revint à lui, il était étendu à terre, seul, dans la cour de la Société Rurale de Bahia Blanca » à 10 kilomètres de l'en- droit où son incroyable rencontre << s'était produite. Il était parfaitement amnésique, avait des nausées et, bien sûr, grelottait de froid car, si l'on se réfère à des témoignages survenus au cours de l'enquête qui suivit, il devait être environ 2 ou 3 heures du matin et cela faisait une ou deux heures que Dionisio gisait ¡à. Il erra quelque temps dans le centre de la ville, l'air Hagard, jus- qu'à ce qu'un inconnu le prenne en pitié et le conduise à l'hôpital où il perdit de nouveau connaissance. Le médecin de l'Hôpital Municipal, le Docteur Ricardo Smirnoff, trau- matologue, chef du service où Llan- ca a été transporté, déclare: << Je suis médecin légiste. C'est le dimanche 28 décembre 1973 que je fus mis en présence d'un malade, Dionisio Llanca, qui souffrait d'am- nésie totale rétrograde. C'est-à-dire qu'il avait oublié tous les événe- ments du passé. Il ne savait pas qui il était, cù il était né, quels étaient ses parents, pleurait continuelle- ment et demandait, avec insistan- ce, dans quelle ville il se trouvait. Tout d'abord, je pensai qu'une voi- ture l'avait renversé mais je chan- geai d'avis car il ne présentait, ap- paremment, aucune lésion. Pourtant quand j'en vins à examiner sa tête et que j'approchai la main de son front, sans aller jusqu'à le toucher, je dis bien, sans aller jusqu'à le toucher, l'homme se rejeta instinc- tivement en arrière avec effroi. Il n'y avait, cependant, à cet endroit ni écorchure, ni hématome, ni en- flure. Je caractérisai cela comme "une douleur exquise de la région parié- to-temporale droite ". Exquis, signi- fiant aigu et localisé en un point très précis (N.d.R.). Evidemment un coup peut provo- quer une amnésie totale ou partiel- le. Mais je me demande quel genre de ccup aurait pu produire une am- nésie totale sans laisser une seule marque. En ce qui concerne les soucoupes volantes, deux attitudes sont possibles: croire ou ne pas croire. Je ne crois pas mais je dois reconnaître que le cas de Dionisio Llanca est très étrange, très étran- ge... >> AUREZ VOUS LA CHANCE DE VOIR UN O.V.N.I.? Si les témoignages de ce genre ne sont pas légion en cela qu'il y eut presque << communication >> de ces êtres au jeune camionneur, et que selon la plupart des experts qui ont examiné Llanca il semble improba- ble qu'on se trouve face à un far- ceur ou à un affabulateur ― un des médecins le qualifie « d'innocent »>, un autre dit « qu'il manque totale- ment du sens de l'humour >> -, il n'en reste pas moins vrai que des milliers de personnes ont pu cons- tater la présence d'O.V.N.I. ou pré- sumés tels en des points du globe aussi variés que possible. Il faut évidemment, chaque fois que l'on se trouve en présence d'un semblable phénomène, se montrer particulièrement circonspect. Ecar- ter ce que l'on nomme le nuage lenticulaire, c'est à dire présentant la forme d'une lentille; le parhélie formé de la réflexion des rayons du soleil dans un nuage composé de cristaux de glace, de même que les ballons-sonde, les météores ou la foudre en boule. Mais toutes ces éventualités repoussées après véri- fication et enquête, il demeure suf- fisamment de faits inexpliqués et inexplicables pour que l'on puisse ne pas conclure à l'inexistence des O.V.N.I. Aurez vous la chance de voir un O.V.N.I.? Vos probabilités sont min- ces. On a calculé que si un être humain s'intallait toutes les nuits à sa fenêtre pour scruter le ciel, il lui faudrait plus d'années que n'en compte généralement une vie hu- maine. Sauf chance inouïe! Alors que conclure. Peut-être s'en tenir aux faits le mystère sou- coupes volantes a réuni aujourd'hui 55 000 témoignages et 300 photo- graphies et dire avec Pascal: Que celui qui doute et ne cher- che pas devient non seulement malheureux mais encore injuste ». << - - Cet article a pu être réalisé grâce à l'aimable concours de Monsieur et Madame Re- né FOUERE, responsables du Groupement d'Etude de Phé- nomènes Aériens (G.E.P.A.). Des réunions sur ce sujet ont lieu une fois pas mois au Mu- sée social, 5 rue las Cases, Paris 7°. Renseignements au G.E.P.A., 69 rue de la Tombe issoire, 75014 PARIS. 21