Un peu plus de cent personnes emplissaient la petite salle des conférences du Musée Social à Paris et compo- saient un auditoire varié et attentif. Des hommes et des femmes de tous les âges et de toutes les conditions. Nous étions en pleine période électorale et les réunions publi- ques étaient alors nombreuses et suivies. Celle-là, pour- tant, n'avait à son ordre du jour rien qui ressemblât de près ou de loin à un débat électoral. On y parlait de « sou- coupes volantes ». << Il n'y aura personne », m'avait objec- té ma femme quand je lui avais dit mon intention d'assis- ter à cette réunion du « G.E.P.A. » G.E.P.A.» (Groupement d'étude de phénomènes aériens). Elle se trompait. La salle était pleine. Comme quoi nos petites affaires terrestres et pré- sidentielles n'arrêtent pas la marche de l'univers et no- tamment celle des « extra-terrestres » qui, si l'on en croit 35.000 témoignages jusqu'à ce jour recensés dans le mon- de, viennent nous rendre de fréquentes visites. Assez irrégulièrement cependant car des mois et même des an- nées s'écoulent sans qu'il soit question d'O.V.N.I. (objets volants non identifiés). Et puis, brusquement, nous en recevons comme des giboulées au mois de mars. C.D.F. N° 616-10-8-74/17-8-74 «