PAGE REGION De la Belgique à la Bourgogne de la Lorraine à l'lle-de-France UNION - KISNE RAN 2/3/4 RÉGION un Un O.V.N.I. dans le ciel ciel sparnacien - Ces mystérieux EPERNAY. objets volants non identifiés (0. V.N..) semblent décidément avoir choisi, depuis quelques se maines, notre région comme ter- rain de manoeuvres. Une nou- velle fois, ils se sont manifestés et, une nouvelle fois, le sérieux des observateurs semble i dis- cutable. Mieux, même, c'est une observation précise qui être faite, hier, dans le ciel d'Epernay, par trois personnes. is pu Il était 7 h. 45. Dans un vi- ☐ gnoble de la Maison Henriot, une équipe de vignerons venait de commencer un travail de pi- quete dans une plante, au Leudit Le clos l'Abbé », sur le coteau qui domine Epernay à - l'ouest. De ce secteur, entre la forêt et les dernières maisons d'Epernay, on jouit d'une vue magnifique et dégagée sur l'ag- glomération sparnacienne, le Mont Bernon et la plaine charm- penoise, ai s'étend à l'infimi À l'est. Daniel Legrand 24 ans, décou- vrit à l'improviste, en levant la tête, une forme rouge dans le ciel, un peu au-delà de la ville. Il fit signe à ses camarades de travail, M. Michel Frappart, 39 ans, et Paillard, 39 ans, ou- vriers vignerons, tous trob d'Epernay. Le phénomène était parfaite ment visible: une forme allon- gée, se détachant sur le fond de ciel couvert, à une distance d'en- viron 4 km au-delà des limites de la ville vers l'est. Des points de repère précis la flèche d'une au-dessus grue des Etablisse ments Mercier, les maisons du quartier neuf de Bernon-Village' semblaient indiquer la présence, cou- assez bas sur l'horizon et en tout cas au-dessous de la che de nuages, d'une barre lu- mineuse de taille très importan te. immobile dans le ciet. un « Nous nous sommes rre- tés aussitôt, raconte M. Le grand. On a appelé des cama- rades. qui travaillaient avec un enjambeur un peu plus loin. mais ils n'ont pu nous entendre. Alors, tous les trois, nous sommes restés immobiles. sans parler. fixant cette ap- parition. Montre en main, cela a pris deux minutes ». L'OVNI, parfaitement distinct, peu flou au début, irra- dlant une lumière rouge, fluo rescente comme le rouge d'un arc-en-ciel, prit une forme défi- nitive comme un cigare, avec ces deux extrémités en arrêtes vives. Puls, une demi-lune rou ge se forma au-dessous et l'OV NI, sans changer de place, a disparu en quelques secondes. Les trois vignerons sont una- nimes ils ont vu, pendant deux minutes qui leur ont paru très le longues, exactement mėme phénomène. Des questions, pourtant, po- où se trouvait exacte sent ment cet OVNI ? Sans doute à faible altitude, puisque les nua- ges chargés de neige ne devalent guère dépasser 300 m. En dis- tance, compte tenu des points de repère, il devait se situer probablement entre Epernay et Chouilly, dans l'axe de la roa- te nationale 3. D'après l'évalua- tion des témoins, I aurait eu le volume d'environ trois TOB avions. c'est-à-dire une longueur d'au moins 150 m. Une telle apparition ne peut pas passer inaperçue, d'autant que beaucoup de monde. à cette heure matinale, travaillait dé- Ja dans le vignoble champenois. en différents secteurs. Peut-être d'autres personnes l'ont-elles vue, d'Epernay, de Chouilly ou de la vallée de la Marne. Quant aux trois vignerons du vignoble Henriot, des garçons solides, qui n'ont rien de re- veurs ou de farfelus, ils étalent hier vers 10 heures encore sous le coup de l'émotion: Moi je suis comme Saim- Thomas, disait l'un d'eux. Je ne crois que ce que je vois. Cette fois, j'ai vu un OVNI, je ne peux qu'y croire... 1. y Ces trois vignerons de la Maison Henriot, qui tra vaillaient hier matin dans une vigne, à l'Aigle 9 Janne, ont vu un OVNI dans le ciel sparnacien. Ils ont situe l'apparition dans l'axe de la RN Sà la 8 sortie de l'agglomération, sans doute entre Epernay et Chouilly. Ils ont pu l'observer pendant deux minutes, très distinctement. Votr notre information en page régionale. Après les récentes apparitions d'O.V.N.I. às les réc "Les objets observés étaient et ne pouvaient être que la lune " affirme un membre de la Société Astronomique de France d'O.V.N.I. identifiés) REIMS. - A la suite des di- verses observations (objets volants non dans le ciel champenois, obser- vations dont nous avons rendu compte dans nos derniers nu- méros, un Rémois, M. Bernard Vochelet, membre titulaire de la Sociéte Astronomique de France, nous a fait parvenir les conclu- sions de l'enquête qu'il a effec. tuée personnellement. Nous la publions bien volontiers. Elle constitue un document intéres- sant à verser au dossier passion- nant des O.V.N.L En ce qui concerne l'observa- tion d'un O.V.N.I. dans le ciel haut-marnais (voir l'union du 26 février), M. Vochelet estime que - l'objet observé par les divers té- moins était et ne pouvait étre que la lune, pour les raisons suivantes : 1) L'observation rapportée par e M. Maréchal Correspond tras: affectait c'est la raison pour laquelle le soleil couchant est rouge. 5) L'argument le plus sûr est qu'aucun des témoins ne pre- tend avoir vu la lune. pourtant clairement visible ce soir-là dans la direction Indiquée. On peut prophétiser, sans aucune cran. tc, que les témoins reverront même objet sous le méme as pect le 24 mars 1974, pratique ment au même endroit, un pe avant 20 h 15. 101 A propos de l'apparition ob servée près de Sézanne (voir l'union du 28 février), M. Vo chelet fait les remarques suivan tes: qu terme 1) L'heure de 21 h 15 corres- pond nécessairement du quart d'heure d'observation dont les témoins ont fait la re lation. Il est exact que, per avant cette heure, le croissant une teinte nettement orangée (que les gendarmes de Chevillon ont d'ailleurs notée). 2) L'observation du lendemain (25 février 1974), compte tenu du mouvement apparent de la lune. pouvait étre effectuéc beaucoup plus tót, cela explique que c'est cette fois à partir de 20 h 30 que le phénomène fut observé 3) Les petites lumières vues le dimanche 24 février 1974, en- tourant la lune, étaient les étoi- les de la Constellation du Tau reau, lequel comprend l'amas d'étoiles des Pleiades » qui, seul, pouvait offrir un nombre de points lumineur groupés im- portant Le mouvement de la lune dans le ciel a entrainé un changement du fond étoilé sur lequel se profilait l'astre nuits, ce qui explique la non- apparition des mêmes points lu- mineuz le lundi 25 février 1974. des De mystérieux rayons lumineux dans le ciel du sud meusien NANCY. Comme les gen- darmes de Chevillon, en Haute- Marne. M. Pierre Jeanjean, chauffeur routier, livreur en fuel domestique, de Gondrecourt-le- Château, et son épouse, ont ve cu la même aventure et ont eu la même vision mais cela huit jours plus tôt. au-dessus du ter- rito de la commune d'Abain- ville (55). Dans la soirée du di- manche 17 février vers 18 h. 30. à la tombée de la nuit, ils étaient allés en voiture pour promener leur chien sur le chemin de Ge rauvillers. proximité du via- duc, alors qu'ils s'apprêtaient à stopper leur véhicule. arrivés au i terme de leur promenade, ils aperçurent soudain dans le ciel, venant de la direction de De. louze et se dirigeant vers eux, un phare très puissant qui se déplaçait à l'allure d'un avion à réaction et à très basse al- titude. M. Jeanjean qui a servi dans les parachutistes situe cette al- titude à environ 300 à 500 m au plus. Sortant de leur voiture et met- tant pied à terre, ils constate rent avec un grand étonnement que l'engin qu'ils distingualent très nettement devant eux ayant la forme d'un gros cigare satis ailes, se déplaçait dans les airs. sans le moindre bruit. M. Jeanjean ajoute : < Un aurait cru un genre de sous- marin qui glissait dans le ciel. > Avant que cet engin plutôt bizarre ne disparaisse derrière la colline la plus proche, M. et Mme Jeanjean purent encore constater comme un gros feu orange non clignotant à l'ar- -it- 24 ut-marnais (voir l'union du 26 ☐ rier), M. Vochelet estime que jet observé par les divers to ans était et ne pouvait être la lune, pour les raisons Avantes : e 6) L'observation rapportée par Maréchal correspond très scisément à l'aspect que pré- atait la lune le dimanche 24 arier 1974, deux jours après la uvelle lune. L'aspect insolite phénomène, que j'ai observé "sonnellement ce soir-là, est à ce que le croissant affec une position très couchée que, en outre, la partie obs- e de notre satellite était dis- nable et d'aspect gris som- ce que les astronomes naissent Sous le nom de Lumière cendrée ». Il s'agit effet de luminescence pro- ue par la réflexion sur la des rayons du soleil preala- sent réfléchis par la terre. t, en somme, un clair de e sur la lune incomparable- nt plus lumineux que ne l'est Clair de lune sur la terre. Bien que le témoin น. mmé ait affirmé avoir เน Jet déplacer lentement 3 le Nord, les gendarmes de villon ont pris, comme le ntre la carte routière, la di- tion de l'Ouest et ont décrit get comme ayant une altitu- au-dessus de l'horizon égale fois le diamètre apparent de get. Le diamètre apparent de une avait une valeur, ce soir- de 30' 16". Il en résulte que déclinaison observée par les moins était, selon leurs pro- es dires, de 3° 40' environ. Or, lune avait, à l'ouest de Che ton, ce soir-là, une déclinai- maximale de 2° 42'. Cette férence inférieure à + 1° te- igne, venant d'observateurs n confirmes, du soin scrupu I que les représentants de rdre ont apporté dans la re- ion de leur observation. 3) Ce point est confirmé par fait que ces derniers affir- ent avoir commencé la pour- te à 20 h 10 et l'avoir cessée bout d'une heure, c'est-à-dire 21 h 10 très précisément. La ne se couchant, ce soir-là, se- les éphémérides, à 21 h 17, te différence s'explique, cela sans dire, par le fait que tte dernière date correspond à se observation faite au niveau la mer. Or, l'altitude moyen- du département de la Haute- arne est supérieure d'une cen- ine de mètres à ce niveau. Il en suit que la lune devait se ucher à l'ouest de Chevillon, ms la direction de la commu- : d'Attancourt, avec quelques Anutes d'avance, ce qui a été arfaitement observé. 4) Les diverses photographies at, sans aucun doute, été des instantanés (1/60° de secon- C), une impression 300 fois plus ngue de la pellicule (5 à 6 se- ndes) eut permis d'obtenir un iché remarquable. Nous ne mmes donc nullement étonnés de cette pellicule se soit révé e vierge. : La variation de coloration ob- -vée correspond au phénomè- e d'altération que subissent les ons lumineux de courte lon- Neur d'onde, au fur et à me- rc de la déclinaison de l'as- c. I cn va de même pour les ayons du soleil au couchant, chelet fait les remarques suivan- tes : 1) L'heure de 21 h 15 corres pond nécessairement terme au du quart d'heure d'observation dont les témoins ont fait la re- lation. I est exact que, avant cette heure, le croissant peu seul, pouvait offrir un nombre " de points lumineux groupes im- portant. Le mouvement de la lune dans le ciel a entraine un changement du fond étollé sur lequel se profilait l'astre des nuits, ce qui explique la non- apparition des mêmes points lu mineux le lundi 25 février 1974. tant pled & terre, ils constate rent avec un grand étonnement que l'engin qu'ils distingualent très nettement devant eux ayant ta forme d'un [ros cigare satis alles, se déplaçait dans les airs sans le moindre bruit. M. Jeanjean ajoute : < Un aurait cru un genre de sous- .marin qui glissait dans le ciel. > Avant que cet engin plutôt bizarre ne disparaisse derrière la colline la plus proche, M. et Mme Jeanjean purent encore constater comme un gros feu orange non clignotant à l'ar-1 rière de ce vaisseau extraordi- naire et d'un seul coup tous les feux s'éteignirent.