Offensive générale en France pour percer le mystère des 0.V.N.I. Après la nouvelle vague d'observations qui, dans la France entière ont relancé le debat sur l'existence des soucoupes volantes ce que l'on appelle aujourd'hui les OVNI (objets volants non identifiés), pour la première fois, un service officiel propose un plan d'enquête sérieux pour tirer au clair l'irritant mystère des soucoupes volan tes. Devant les faits, la multiplicité des témoignages sérieux et concordants, il était difficilement possible de continuer à nier un phénomène qui, s'il défie toute logique, n'en est pas moins réel. C'est ainsi que la très officielle et très sérieuse Revue de la gendarmerie nationale» vient de publier un questionnaire type à l'usage des enquê- teurs de la gendarmerie. Dans le même temps, toutes les brigades ont reçu pour instructions de regrouper systématiquement leurs rapports sur le sujet à la Direc- tion de la gendarmerie qui centralisera tous les renseignements recueillis. Parallèlement, des chercheurs de toutes disciplines se proposent de mettre leurs ordinateurs à la disposition des enquêteurs afin de tenter d'établir une définition scientifique du phénomène OVNI. Premier effet des mesures proposées : il y a quel ques jours, dans la région de Carcassonne, une compagnie de gendarmerie a été Des 66 'humanoides Billevesées et coquecigrues. Les soucoupes volantes n'exis- tent pas ! Les esprits forts », qui depuis des années nient avec une constance indignée le phénomène des objets volants non identifiés », vont en être pour leurs frais chaque jour qui passe nous apporte de nou- veaux témoignages sur la der- nière vague d'engins mystérieux qui depuis la fin de l'année 1973 a envahi notre pays. Depuis la France seulement, guerre en près de 3000 personnes ont vu de leurs yeux vu, évoluer dans le ciel des objets qui n'étaient ni. des avions, ni des ballons-sondes," ni des nuages lenticulaires, ni des météorites, ni des satellites artificiels, ni le résultat de phé- nomènes électro-magnétiques. Des dizaines d'atterrissages ont été constatés. Et, à plusieurs re- prises des témoins dignes de foi ont décrit les occupants des sou- coupes posées ici ou là, en plein champ dans la solitude de la campagne française. Les témoignages concordent... Fous, détraqués, malades, abu- sés par leurs sens ou leur imagi- nation tous les témoins? Les saint Thomas modernes ne sont pas loin de le penser. Mais, alors, il faudrait y ajouter déjà un grand nombre de chercheurs et d'astronomes, des pilotes de ligne, des gendarmes et leurs officiers, et pour finir, le minis- tre des Armées, M. Galley, qui, sur la foi des rapports de son ministère, a publiquement re- connu qu'on ne pouvait traiter par le mépris le phénomène des O.V.N.I., et qu'il y avait indubita- blement là un phénomène qui échappe totalement aux connais- sances actuelles de l'humanité. Après les mystiques du mys- tère qui s'étaient rués aux alen- tours des années 50 sur le phé nomène des soucoupes volan- tes pour répondre leur soif d'un surnaturel à l'échelle de la science moderne, les chefs de file actuels de la recherche sur les > Il y a une sorte d'opposition systématique de ceux qui repré. sentent la science officielle con tre tous ceux qui cherchent à ouvrir de nouvelles voies de re. cherche. Pour expliquer le po tentiel d'énergie considérable dont disposent les O.V.N.I. pour leurs déplacements, l'explication qui me paraît le mieux coïncider avec la réalité est celle avancée par deux chercheurs français, Jacques Vallée et le docteur Pa ges: l'existence dans l'espace qui nous entoure d'une énergie énorme et inconnue de nous que les occupants des O.V.N.I. au- raient trouvé le moyen d'utiliser à leur gré, par des procédés électro-magnétiques par exem. ple. La théorie de l'anti-gravi. tation > ignorée de la physique tenue en état d'alerte pendant plusieurs nuits consécutives pour percer le mystère de l'atterrissage d'un OVNI, M. Galley enfin, avec toute l'autorité que lui confère son poste de ministre des Armées, a confirmé publiquement l'intérêt qu'il y a lieu de manifester pour un phénomène qui mérite de toute façon qu'on lui trouve una explication. C'est l'objectif de l'offensive lancée depuis quelques semaines à l'échelle nationale. Un objectif d'une particulière importance puisque c'est encore la Revue de la gendarmerie » qui l'affirme à juste titre: Si l'existence d'engins extra-terrestres était reconnue, nous nous trouverions devant le plus grand mystère de tous les temps. > (Le Cercle français de recherches ufologiques et le groupement Lumière dans la nuit » ont mobilisé, dans la nuit de samedi à dimanche, les centaines d'adhérents qu'ils comptent en France, dans une grande campagne d'observation pour tenter de détecter et de photographier les mystérieux objets célestes maintes fois aperçus dans le monde entier). venus d'ailleurs... officielle nous ouvre un im. mense champ d'invstigation !> En fait, ceux qui affirment de plus en plus haut l'existence des O.V.N.I., qui prétendent qu'il ne peut s'agir là que d'engins d'ori gine extra-terrestre, ont réponse à tout. Dès lors, qu'on admet pour vrais les récits de témoins comme M. Massé, le brave culti vateur de Valensole, qui en 1954 a vu une >... Le doute, toujours le doute Tant que la France entière ne verra pas à la télévi. sion atterrir une soucoupe vo lante sur la place de l'Opéra, et en descendre des petits hom venus d'ailleurs les ", 6 000 Français regroupés dans les 3 principales organisations spécialisées dans l'étude des O.V.N.I. continueront à prêcher dans le désert. Et cela, malgré les faits, les rapports de gendar merie, les témoignages qui s'ac cumulent. Les groupements d'étude des O.V.N.I. en France : Groupement d'étude de phé nomènes aériens (G.E.P.A.), 69, rue de la Tombe-Issoire, 75014 Paris. Lumières dans la nuit, au Chambon-sur-Lignon (Loire). Union des groupements espio logiques de France, 1, rue Saint Exupéry, 38100 Grenoble. G.E.O.S.-France, 77510 Rebais. A partir d'une documentation établie notamment en fonction des procès verbaux effectués en France, la « Revue de la gendarmerie nationale > a donné un résumé très précis de la forme prise par les O.V.N.I. au cours des milliers d'observations faites depuis 30 ans de par le monde. ... La plupart des observa- tions retenues... présentent les O.V.N.I. comme des objets aux formes de complexité variable, dérivant de la sphère: cigares, soucoupes, disques aux caracté ristiques surprenantes... Généra lement ces objets ont des vitesses apparentes nettement supérieu- res à celles de nos avions les plus rapides et ont des perfor mances qui vont bien au-delà de celles de nos engins spatiaux. Ils présentent des périodes de vol stationnaire et leur trajectoire se modifie à volonté. Ils émet- tent parfois des lueurs de cou leurs variables, généralement liées à leur vitesse... Souvent un dôme transparent est remarqué à la partie supérieure du disque. Ils se situent généralement dans des zones à habitat dispersé sans pour autant éviter systématique- ment les agglomérations. Les ob jets peuvent être de dimensions variables (1 à 100 mètres de dia mètre). ... Outre les observations proprement dites de ces objets, des témoins ont très souvent re laté certains effets secondaires : déplacement d'air, perturbation des boussoles, sensation de brû- lure des yeux et de la face du témoin, arrêt des moteurs d'au- tomobiles, pannes de courant, parasites de radio ou de télévi sion, perturbation des instru- ments de bord des avions, para- lysie des témoins, nervosité ex cessive de certains animaux. Si vous apercevez une soucoupe volante... 1. - OBSERVATIONS EN VOL Date, lieu et heure. Posi- tion du témoin au moment de l'observation. Nombre d'ob. jets. Direction suivie par l'ob- jet (exemple: venait du N.-O., se dirigeait vers S.-E.). Y a-t-il eu changement de direction? de vitesse? de couleur ? d'al. titude? d'aspect ? Conditions atmosphériques, Etat du ciel et des objets célestes? 11. ATTERRISSAGE Date, heure et lieu précis. A quelle distance du témoin l'objet s'est-il posé? Le té. moin l'a-t-il vu: atterrir? de quelle direction venait-il ? Déjà posé? Décoller? Dans quelle direction? ASPECTS: dimensions ap- proximatives (hauteur, diamė. tre, longueur)? Reposait-il sur des pieds ou sur un train d'at- terrissage? Couleur de l'ob- jet? S'est-elle modifiée à un certain moment? BRUIT l'objet émettait-il un bruit ? Quelle en était l'in- tensité ? Celle-ci a-t-elle varié à un certain moment? EFFETS RESSENTIS PAR LE TEMOIN: immédiats (cha- leur, picotements, souffle d'air au décollage)? Ultérieurs (insomnies ou sommeil plus profond que d'habitude, trou. bles divers, visuels en parti- culier) ? ANIMAUX si des animaux se trouvent à proximité: réac. tion de ceux-ci ? Demander à leur propriétaire de surveiller leur comportement ultérieur et d'alerter aussitôt si l'un d'eux périt dans des condi tions inexplicables. Faire pra- tiquer autopsie (analyse du sang, recherche d'effets d'ir- radiations). EN CAS D'ETRES APERÇUS A BORD OU A PROXIMITE DE L'ENGIN: aspect: taille, corpulence, bras, jambes, tête, détails du visage, des pieds, des mains, vêtements, coiffure. Comportement comment se déplaçaient-ils ? Que fai- saient-ils ? Portaient-ils des objets? Ont-ils fait des ges. tes? Ont-ils vu le témoin ? 111. CONSTATATIONS SUR LE TERRAIN - Noter, si possible, la ra radioactivité à l'emplacement de l'atterrissage et la compa rer avec celle du sol à 100 mè- tres de là (N.B. chaque fois que de telles mesures ont été effectuées, elles ont été néga- tives). Vérifier à la boussole sur les objets métalliques du voisinage si une certaine ré- manence subsiste. Comparer, pour cela, avec des objets semblables éloignés (en rase campagne par exemple, faire le test sur des fils de fer barbelés des pâtures). - Prélever des échantillons de terre et de végétaux. Les faire analyser, si possible, à la plus proche station agro. nomique. L'examen doit por- ter, entre autres, sur les ra- cines de plantes. - Photographier à la verti- cale, à 10 mètres d'altitude (demander l'hélicoptère), avec pellicule aux infra-rouges. - Dresser un croquis coté de l'ensemble et, éventuelle. ment, des détails (Cf: enquête de la brigade de Genlis sur l'atterrissage de Martiens). - Eventuellement, exami. ner les anomalies qui pour raient être constatées sur les insectes ou mollusques ram. pants escargots, limaces, fourmis. Noter si des lignes élec. triques, H.T., B.T., voies fer. rées, clôtures électriques pas- sent à proximité du lieu d'at- terrissage. IV. VERIFICATIONS ANNEXES Stations météo-régiona- les heure de lâchers de bal- lons-sondes, direction et v tesse du vent au sol et en altitude. Observatoires: ont-ils vu quelque chose? Bases aériennes radars (bien que ceux-ci servent au contrôle des avions en vol et non à la détection, et qu'ils ne fonctionnent pas la nuit fors- qu'il n'y a pas de vols, ils peuvent cependant capter des échos imprévus). - E.D.F.: stations proches des vols à basse altitude ou atterrissages : modification inexplicable de la tension au moment des observations. Degré de crédibilité du témoin.