Août/Sept? 54 * On signale des « soucoupes volantes » un peu. partout, en cette saison : en Scandinavie aussi bien qu'à Vernon... Aussi les physiciens alle- mands de Dusseldorf viennent-ils de créer une société pour l'étude desdites soucoupes. Ils par- lent de l'hypothèse suivante : les soucoupes existent et elles viennent d'un autre monde. Le gouvernement local allemand leur a accordé son patronage. En attendant les soucoupes, c'est lui qui payera l'addition ! 80.000 OBUS A GAZ REPÊCHÉS A FLENSBOURG Kiel. Environ 80.000 obus, remplis de gaz Tabun » (qui proveque la mort par son action paraly ante sur les metts), sont actuellement retirés des eaux de In Mer Baltique, par un groupe de spécialistes, dans fa Baie de Flensburg (Nord de l'Allemagne). Ces engins avaient été volontat- rement immergés à la fin de la deuxième guerre mondiale, mais il a été constaté que, le corps des obus 'oxydant rapidement dans l'eau de mer, le gaz qui, même fortement dilué, est très nocif. risqual de se mélanger aux eaux peu profondes de la baie et de provoquer une catastrophe. Aussitôt repêchés, les bus sont cinsentés dans six mille tonneaux d'acier qui seront immergés à une tres grande profondeur et l'écart des routes maritimes. On vieux cargo qui était destiné à la farraille sera utilisé pour le trans- port. L'opération durera environ six mois. Le coût de ces travaux est évalué à deux millions de marks. THAON-LES-VOSGES A PROPOS DE SOUCOUPES VOLANTES Au mois de septembre, la presse travailleurs peut y porter remèdes a entrepris une vaste opération rappelons-le une fois de plus. soucoupes volantes 1954 dont las phases diverses défrayaient Jos. conversations entre Les ouvriers des usines de Thaon la seming Nous avons constaté avec plai- sir que les travailleurs de Thaon, surtout les femmes, n'accordaient aucune confiance aux récits mi- rifiques des apparitions d'engins dans le ciel, et des visites d'étres mystérieux venus de la planète Mars. 11 semble blen cependant que de nombreux ouvriers thaonnals tres sceptiques n'aient pas eu le loisir de suivre l'opération soucoupe dans le détail et d'en déceler le vtal but. Aldons-les à y voir clair. Tout d'abord, on a sollicité des térali gnages ou peu partout en France, surtout A la campagne. Ayant, ainsi créé une certaine émotion permi la population, on a multi- pilé les témoignages afin d'entre- tenir l'émotion générale, Il y a eu moins deux mysti fications dévoilées (à Amiens e Coulommiera) mais l'effet rece ché était obtena quand les Pendant qu'ils discutalent les apparitions de soucoupes, elrares et d'escargots volents sur les hallucinés que les Mens avaient embras, on rait que les ouvriers ne parision plus de is vie chère et des res insuffisants, ni de la des vieux et du chômage souffre la Jeunesse, ni du réa ment des revanchards allemaa. re int Beer, c'était la diversion job-li aux causes réelles de Pinquiéte populaire. Ces causes réelles: sisteront après la fin de l'o Hon soucoute et l'inquiétude pulaire sera toujours présente Seule, la lutte conséquente des D'ETRANGES CREATURES sont découvertes dans la jungle malaise Singapour. Tout le monde s'interroge actuellement en Ma- laisie sur l'apparition, dans les profondeurs de la jungle, de trois créatures humaines mais qui res- semblent à des singes, qui ont la peau blanche et de longues dents, qui portent une longue chevelure noire pendant jusqu'à la ceinture. été Les bizarres créatures ont aperçues pour la première fois le jour de Noël par une jeune Chi- noise occupée à saigner des hé- véas dans une plantation de Tro- lak, Etat de Perak. Elle a décla- ré qu'il s'agissait de deux hom- mes et d'une femme et qu'elle avait eu très peur. Elle a même raconté qu'au moment où elle était penchée sur un hévéa, elle sentit une main se poser sur son épaule et que, s'étant redressée. elle se trouva en présence d'une << femme » qui portait une sorte de jupe faite d'écorce jaune. Un autre témoin, également « saigneur » d'hévéas, qui re contra les trois étranges crèatu res, en a fait la même descrip- tion, ajoutant qu'elles étaient d'assez grandes tailles, et que les << mâles » avaient des moustaches tombant jusqu'à la taille. tailles, et a Deux patrouilles des forces de sécurité malaises ont été dépê- chées à leur recherche. Un ca- poral de la police les a entrevues au bord d'une rivière, mais il s'est abstenu de tirer sur elles, car il a cru qu'il pouvait s'agir de Sakais ou Aborigènes malais. Il les vit plonger, dans la rivière puis se perdre dans la jungle.