Giberté de C'st 4 actahe LA SERIE CONTINUE 4-10-54 Deux habitants de St-Michel-s-Meurthe ont aperçu une soucoupe volante Saint-Dié. (De notre rédac- ne s'agit pas d'une hallucination, tion). - Dans la soirée de ven- ou d'un simple phénomène optique dredi, entre 20 h. 30 et 20 h. 45, plus ou moins immatériel. M. Paul Cloarec, âgé de 34 ans, Inutile d'ajouter que tous les maçon à l'entreprise de travaux gens de Saulceray et des alen- publics Charles Burghart, à Saint- tours sont fort intrigués par le Dié, et domicilié au hameau de passage de cet objet brillant, re- Saulceray, à Saint Michel-sur- nouvelé à heure fixe depuis plu- Meurthe, venait de coucher, sleurs jours. lorsqu'il fut brusquement appelé par son voisin, M. René Mathis, époux de l'Institutrice du ha- meau, née Marguerite Dieudonné. M. René Mathis venait d'aper- cevoir, dans le ciel sombre, un de ces engins lumineux qu'on a pris coutume d'appeler des « sou- coupes volantes ». C'était la troi- sième fois, consécutive, sensible- ment à la même heure, que M. René Mathieu, rentrant de don- ner les derniers soins à ses bêtes, apercevait l'engin lamineux, et, craignant d'être pris pour un vi- sionnaire, il tenait à avoir auprès de lui un témoin. Ainsi, les deux hommes purent regarder pendant 5 à 6 minutes, l'engin évoluer vers La Voivre. haut dans le ciel, «. On aurait cru, nous a confié M. Paul Cloarec, une forme allon- gée, ovale, lançant des lueurs blan- ches, très vives, qui clignotalent. C'était comme si un ouvrier avait fait de la soudure à l'arc électri- que. Mais la soucoupe se dépla- çait, se dirigeant vers le nord, où elle finit par disparaître. Elle ne faisait pas le moindre bruit. M. Paul Cloarec est d'ailleurs décidé à faire, comme M. René Mathis: il va quetter le phéno. mène, chaque soir, en s'entourant d'autres voisins. pour être sûr qu'll