Giberté dec'est zo zeltembre 1954 UNE SOUCOUPE A VIC c Vichy. De nombreux vict Sols ont déclaré avoir obser au cours de la nuit de dimanche, un engin lumineux ayant la for me d'une soucoupe et qui se dé- plaçait dans le ciel à vive lure. ak L'engin, ont les témoing a disparu presetssitôt. SOTTIS UN A Wurzbourg. DECLARE AND Aucun homme ra onnable ne croire à la sorse des soucoupes volantes >, a claré, Wurzbourg, le profes seu Otto Bahn, spécialiste alles and des questions atomiques, e auréat du fix Nobel de Chl- ne (1945) Si les Martens, ou d'autres êt faisaient des vols de pro- men de vers la Taleh Bonjou à toute allure are, ils nous di- lieu de croiser uz du globe », a ajor le pour Hahn qui parla une ion scientif- que. Giberté de l'st 20 re tembe < Aucun homme sain d'esprit. ne peut croire aux soucoupes volantes >> déclare un savant allemand Le WUERZBURQ (Bavière). professeur Otto Hahn, prix No- bel de Chimie, a déclaré, au cours d'une réunion scientifique, « qu'aucun homme sain d'esprit ne pouvait croire aux absurdités qu'on raconte à propos des sou- coupes volantes », < Si des hommes venaient de Mars ou d'ailleurs, a-t-il ajouté en souriant, ils descendraient nous dire bonjour, au lieu de tourner en rond à haute alti- tude. » Un demi-cigare volant en Italie ROME. Des milliers de person nes, parmi lesquelles des militaires appartenant aux services d'observa- tion aéronautique, ont vu évoluer, au-dessus de Rome, vendredi après- midi, un engin mystérieux, brillant, en forme de demi-cigare, volánt a 1.200 mètres d'altitude, et qui, fina- lement disparut dans la direction Nord-Ouest, vers la mer. POUR LA FOIS Un observatoire repère un "CIGARE VOLANT" et le suit au radar tesse réduite à environ 1.200 tres d'altitude, une traînée de lu- mée lumineuse se dégageait de son extrémité plus étroite, En suivant les s évolutions de Pengin, Rome. Un engin mystérieux a traversé vendredi après-midi le ciel de Rome. Il a pu être obser vé durant environ 40 minutes par la station d'observation du Com- mandement militaire de l'aérola Station d'observats de Clam- drome de Ciampino. Selon les renseignements don- nés par l'aérodrome, il s'agit d'un appareil » ayant la forme d'un demi-cigare volant à une vi- pino a constaté que celui-ci a fait un moment une chute del 400 mètres pour reprendre immé diatement de l'atitude en passant de la position horizontale verticale. Giberté de l'st 20 20 settembre 1954 DEVANT SPECTATEURS » A Une nouvelle dang son radar et à le suivre pendant une vingtaine de minutes. Le ra- dar aurait signalé la présence d'une antenne au centre de la partie la plus large du demi- cigare ». L'observatoire de Monte, te Mario (Rome) a exclu qu'il puisse s'agir d'un bolide, aucun corps céleste n'ayant traversé le ciel de Rome pendant la journée de vendredi. La présence de l'es- gin a été remarquée à 16 h. 46 (GMT) et il a disparu en direc tion de Nord-Ouest à 18 h. 28 (GMT). 4 qui se déplaçait très lento. ment d'ouest vers est, en parfal te ligne horizontale, La soucoupe » a été observée par deux employés d'un magasir de fruits de Merano, par une vingtaine de jeunes filles afte tées au tri des fruits du me magasin, ainsi que par le che gare de Naturno. j Giberté de l'st 20 settembre 1954 Antoine MAZAUD le paysan limousin embrassé par un "Martien (?) 99 nous fait le récit de son extraordinaire aventure www De notre envoyé spécial. Nous avons relaté dans notre numéro. du 10 septembre dernier, l'aventure qui survint à Antoine Mazaud, cultivateur au hameau de Mourieras, commune de Bugeat (Corrèze) lorsque ce dernier, alors qu'il regagnait son domicile, après avoir passé l'après-midi dans ses champs, se trouva face à face avec un inconnu à l'allure et au comportement étranges. A la lecture des dépêches, nos lecteurs ont pu constater que les affirmations de ce solide paysan sexagénaire de la Haute-Corrèze ne pouvaient être mises en doute. Antoine Mazaud avait vu, tou- ché, ne fut pas embrassé par le mystérieux visiteur ? descendu, on ne sait de quels cieux, coiffé d'un casque sans oreillère, qui, Sous la lune naissante, lançait des éclats de vif argent, le pay- san eut peur. quo- A une époque où presque quo- tidiennement la presse relate l'ap parition dans le ciel d'engins in- connus aux formes bizarres, la nouvelle était de poids. 201915 C'était la première fois qu'un Terrien avait un contact direct avec l'habitant d'un de ses mys térieux bolides, Aussi, avons-nous rendu visite à Antoine Mazaud pour qu'il nous fasse le récit de son entrevue avec son visiteur d'un soir ». Se rendre à Mourieras n'est pas qui dépend de la commune de chose facile: le petit hameau, Bugeat, est accroché au flanc des vallées qui surplombent les monts Monneidières. p Des monts qui s'étendent perte de vue, dénudés de toute végétation luxuriante, où seules les fougères et la rude bruyère (Suite en dernière page) Cast dans son champ et devant ses vachos que M. Antoine Mazaud a posé devant l'objectif. A sa oite, sa femme, tient entre ses bras l'aiguilon, (VOIR SUITE) .../.. 20-9-1954 M. MAZAUD et le "Martien" (?) (Suite de la première page) ont droit de cité. Pourtant, entre cette flore pousse par endroits une herbe tendre qui fait le ré- gal des troupeaux de moutons, le lait des brebis restant la prin- cipale ressource des habitants. Site sauvage par excellence, dans ce coin perdu du Limousin, les Monneidières furent chantées par les poètes de tous les temps. Aussi, restent-elles le pays des légendes. Légendes les plus in- vraisemblables que l'on se racon- te le soir, à la veillée, pendant les longues nuits d'hiver. C'est dans cette atmosphère biel rticulière que vit et tra- vail. dur Antoine Mazaud. Nous l'avons trouvé dans son champ, en compagnie de sa fem- me en train de couper l'avoine. Nous présentant à lui en décli- nant notre qualité, Antoine Ma- zaud a eu un court instant de mauvaise humeur. Plus de mille journalistes (il exagère un peu) sont déjà ve- nus me voir et tous me font per- dre un temps précieux; du reste, je n'ai rien à dire. > Tel fut le premier contact. Sa petite colère ne dura pas. Quel- ques mots d'excuses lancés en patois, et la glace fut rompue. Quand il sut d'où nous ve- nions: De ta lou » (de si loin), dit-il, il se mit alors complaisam- ment à notre disposition. - Nous lui avons posé très peu de questions, car il connaît son aventure par cœur. Aucun détail n'est laissé dans l'ombre. Laissons parler Antoine Ma zaud. Un soir à la tombée de la nuit Il était environ 20 h. 30, dit-11; j'avais passé tout l'après midi dans le champ où nous som mes actuellement et me décidait à rentrer chez moi. Mais, au lieu de prendre la route qui m'oblige, à parcourir un long chemin, je coupais à travers champs et bois. Arrivé à la hauteur de ce pe tit bois (qu'il nous montre du doigt), je fis une petite pose pour rouler une cigarette. Je res tais là, me reposant quelques mi- nutes. Puis, ma l'épaule, je repris le pas. € sur Ah ! monsieur, me dit-11, j'avais à peine fait quelques mè tres que brutalement se dressalt devant moi un inconnu habillé bizarrement, Mon premier réflexe fut de me servir immédiatement de ma fourche que je tenais dans ma main droite et que je serrals for- tement, je l'assure, car ma peur, à ce moment là, était grande. Je. suis resté figé sur place. Puis, tout doucement, l'hom- me s'avança vers moi, en faisant d'une main le geste de soulever Sa coiffure et quelle coiffure - en un geste d'amitié. Son autre main était tendue vers mol, pour rencontrer ma main qui était li- bre. au « Je ne savais vraiment que faire devant cet étranger pays avais-je affaire à un désé- quilibré, ou à un bandit de grand cheinin? J'opinals pour ma première idée, car tout en l'avançant vers moi, l'homme me faisait des sa- lamalecs, et je pensais alors qu'il ne voulait pas m'attaquer. Tout en tenant solidement ma fourche, arrivé à sa hauteur, je lui tendis la main gauche qu'il étreignit très fort, puis, en un. este sec, il m'attira sur lui et embrassa sur les joues. J'en suis resté baba », nous dit Antoine Mazaud. Aucune parole ne fut pronon- cée pendant cette scène, l'hom- me était impassible, d'un calme imperturbable. Revenant alors de ma stupeur, je m'enhardis et lui dit bonsoir. L'homme ne répon- dit rien, il passa devant moi et s'éloigna de quelques mètres. Dans l'ombre épaisse du bois, 11 me sembla qu'il se mettait à genoux. J'entendis alors un léger sifflement, Puis, vers le ciel s'éle- va, presque à la verticale, un ap- pareil en forme de cigare, plus gros à l'avant qu'à l'arrière, qui passa sous les fils à haute tension et disparut en direction de Limo- ges. L'inconnu au casque sans oreillère s'était envolé, me lais- sant seul sur mon sentier, tout patitois... * C'est à ce moment seulement, irsult M. Mazaud, que je réa- is mon aventure. Je m'élan- cais alors vers la même direction qu'avait prise l'inconnu, mais il était trop tard. Je regrettais alors le bon coup de fourche que J'aurais dû lui donner. Aujour- d'hui, il n'y aurait plus de mys- tère sur les engins dont on parle tant, et que personne n'a pu en- core toucher, Les journalistes, alors, ne me feraient pas perdre mon temps, ajoute Antoine Mazaud en plai- santant. Vous pourrez le dire et l'écrire, j'ai eu, le soir-là, une grosse peur. Je n'ai pas honte de le dire, mais c'est la vérité toute nue que je vous ai conté, J'ai vu, approché, touché un être étrange avec son appareil non moins étrange, qui venait de je ne sais où. Ce n'est pas le fruit de mon imagination, car je ne le dirai jamais assez, j'ai eu peur, beaucoup peur. » Sa femme, une brave paysan- ne, qui assiste à notre entretien, confirme que son époux, lorsqu'il renira à la maison, avait des raits décomposés, tellement son ffrol fut grand. Ce fut elle également qul ra- Giberté de C'est 20 seltenhe 1954 conta au village la sensationnelle aventure de son mari. Lui, ne voulait rien dire, de crainte d'être la risée de tous. Voici donc le récit que nous fit Antoine Mazaud. A notre tour, nous pouvons affirmer que ses paroles étaient marquées par un accens de sincérité que l'on ae pouvait mettre en doute. Nous ne ferons pas à Antoine Mazaud l'injure de ne pas le croire, de mettre son récit aul compte de l'imagination. Mais ga- geons que cette aventure, vraie ou imaginée, se racontera long- temps encore autour des grands feux de cheminée, le soir, aux veillées d'hiver. Nos petits-enfants et arrière- petits-enfants la raconteront & leur tour, et comme il se doit, ils débuteront leur récit par ces mots Un soir, à la tombée da la nuit, il était environ 20 h. 30... Jean VEYSSET.