POUR SOUCOUPES VOLANTES ATION? Sans être officiellement can- lidat, M. Edouard Herriot accep- terait la Présidence de la Répu- lique si la majorité absolue le désignait. Verrons-nous la réédi- tion de cette photo le jour de Pa'ection présidentielle où, tra- ditionnellement, le nouvel élu rend visite au Président en fonc- tions ?. (Record). VIOLENT SEISME à l'autre bout orth a déclaré que le navire unçais avait pénétré profondé- coque du annique, la dechirant sur te sa hauteur. En liaison le commandant français, il ya, en maintenant le «Lar- dans la brèche, de se échouer sur la côte voisine kms environ) mais la houle, forte, fit échouer le projet. rès avoir fait passer son ge à bord du bâtiment s, le capitaine du « Mads- se dégaga et tenta avec officiers de faire deux le cargo par ses propres mais au bout de dix mi- d'efforts infructueux, ils abligés d'abandonner l'é- sombra en une minu- rame très dense recou- Manche, la nuit derniè- GO SE BRISE EN DEUX Equateur » échoué au sud du Cap Gris- cassé en deux. D'HIER ET. DE III DEMAIN Déluge de disques lumineux, sur l'Amérique Il est assez curieux de constater que les soucoupes volan- tes, que nous considérons comme la toute dernière évolution des techniques aéronautiques, ont été observées ben avant notre ère. Paul Chaize, correspondant du «Figaro» à Londres, signalait récemment que, parmi les manuscrits de l'abbaye de Byland, dans le Yorkshire on avait retrouvé un document daté «Circa 1290», qui mention te «un objet argenté, rond et plat comme un disque». Nous n'aurions donc rien inventé !... DANS SON DÉLIRE SEZNEC DÉCLARE SAVOIR OU EST LE CORPS DE LOUIS QUÉMENEUR Paris. Guillaume Sez- nec, couché sur un lit d'hô- pital à la suite d'un acci- dent, avenue des Gobelins, vient de faire des déclara- tions qui peuvent soit le réhabiliter soit le condam- ner à jamais. La nuit dernière, Seznec à plusieurs fois a déliré et, dans son délire, il a laissé entendre qu'il saurait où est enterré le cadavre de Louis Quemeneur. Seznec avait été condamné au bagne à percétuité en 1924, par On sait que le repris de Jus- tice Eugène KLINK a été arrê- té dans la région de Grandvil- liers (Oise). Dans la voiture de police qui l'amène à Beauvais, Eugène Klink sourit. (Intercontinentale) L'évènement N° 1 nous concer- nant date seulement de 1947, c'est un peu vexant. Comment nos ancêtres ne nous ont-ils pas transmis leurs préoccupations sur les « plateaux de feu » clr- culant dans les nues à travers les siècles? La peur des Gau- lois de recevoir le ciel sur la tête » vient peut-être tout sim- plement de là !... DANS LE CIEL DE RICHMOND La première soucoupe volan- te - ou qualifiée telle fut aperçue à Richmond, en Virgi- nie, par un météorologiste au cours de contrôle d'un ballon- sonde. Le champ visuel de son théodolite fut traversé soudain par l'objet inconnu. L'honneur de repérer la secon_ de soucoupe revint le 17 mai au pilote Byren Savage, d'Oklahoma. Deux jours plus tard, une troi- sième est signalée dans le Colo- rado à Manitou Springs. Il faut cependant attendre le 24 juin pour enregistrer le fait- massue qui décidera l'ouverture du dossier des soucoupes volan- tes et la constitution d'une com- mission d'enquête américaine. Ce jour-là. un certain Kenneth Ar- nold, se rendant de Chehalis à Yakima, dans l'Etat de Washing- ton avec son avion personnel, rencontre neuf disques brillants se déplaçant à une vitesse ver- tigineuse, 1! est difficile d'admet- tre qu'il a été victime d'une hal- lucination. Neuf soucoupes, c'est beaucou cue Franço up extr en dernière page) Drame à Inchon Un neutre est trouvé HC.M.B. TAK LE SERAIT A L'ÉTUDE Paris. - Le Conseil de la Répu- blique a engagé hier un débat sur l'affaire du krach du Crédit Mutuel du Bâtiment. M. Delalande (R.I.) demandait dans une question orale adressée au ministre des Finances quelles me- sures il avait prises pour appliquer à la société dénommée Le Crédit Mu- tuel du Bâtiment > les dispositions législatives et réglementaires visant le crédit à terme différé, et quelles mesures II entendait prendre pour assurer la sauvegarde des Intérêts des épargnants lésés ? >> « Le problème n'est pas seulement financier, il est plus encore humain, dit M. Delalande. « On avait orienté les candidats au Jogement vers la propriété indivi- duelle de ce logement. Le Crédit Mu tuel du Bâtiment, recommande par les notaires et les architectes, avalt reçu en quelque sorte Pestampille officl-lie. Des travaux commencés ont 40 être abandonnés : beaucoup d'estre- preneurs ont do licencier leurs cu vriers >. Après avoir rappelé le succès qu'avait connu la formule du Crédit Mutuel Immobiller différé, M. Dela- lande a signalé qué le C.M.B. a rendu des services indisoutables et que de nombreuses maisons ont été cons- truites, grâce à lui. Est-il exact, a-t-il ajouté, qu'à la fin de mars 1953, la section finan- clere du Parquet de la Seine oon- cluait à une information judiciaire sur le C.M.B., attendant une plainte du ministre des Finances, qui ne ve nait pas ? Est-il exact qu'a la même époque, le ministre des Finances, consulté par le ministre du Travail, répondait que le C.M.B. était en règle avec la loi ? Et M. Delalande conclut : << Pour ceux des souscripteurs dont les contrats venalent à terme en septembre, octobre ou novembre, des mesures spéciales s'imposent, étant donné Purgence de la situation >. (Suite en dernière page) ES A STE DE L'EST ansa- du ille- sont ndés, 'exé- cara- râce rts à ni plices sim- en- rinci- as- six e 16 27-11-1953 INFORMATIONS GÉNÉRALES Soucoupes (Suite de la première page) « CE N'EST PAS UNE PLAISANTERIE >> Dès lors, les soucoupes appa- raissent partout. On en signale à Weiser et à Twins-Falls dans dans le 'Idaho, à Lake-Meade, Névada, à Portland, dans l'Oré- gon. Le 7 janvier 1948, en pour- chassant l'un de ces engins. le captain Thomas F. Mantell trou- ve la mort sans que l'on puisse établir comment s'est produite la catastrophe. « Les soucoupes volantes ne sont pas une plai- santerie... » conclut le rapport transmis par ses camarades de l'aérodrome de Godman. A Dayton, dans l'Ohio, où fono- tionne l'Air Technical Intelli gence Center » dans des bâti- ments spéciaux de l'U.S.A.F. l'é- motion est à son comble. Tous les avions sont en alerte, mais on garde un silence prudent. D'OU VIENNENT LES NAINS ? En mars 1950, une soucoupe s'écrase, à son tour près de Me- xico-City. On y découvre, selon les rumeurs colportées, le cada- vre d'un homme mesurant seu- lement 57 centimètres de haut, une sorte de nain. Coup sur coup, on apprend que trois autres pe- tits êtres ont péri à Denver, dans le Colorado, au cours d'un acci- dent identique. Au cours de l'été 1951. à l'ls- sue d'une poursuite infructueuse effectuée dans le ciel suédols par une escadrille de chasse, le pro- fesseur von Friessen affirme ce- pendant que les aéronefs entre- vus ne sont que de simples bal- lons-sonde provenant du labora- toire de Lund. Au mois d'août, néanmoins, un groupe de monta- gnards suisses prétend avoir vu volantes plusieurs soucoupes près de Zermatt, dans le canton du Valals. - «Elles se dépla- çaient en faisant un bruit d'or- gue », déclarent-ils quand on les interroge à ce sujet. LES LUMIERES >> DE LUBBOCK Pendant ce temps, à des mil_ liers de kilomètres de distance, au-delà de l'Atlantique, el pro- fesseur de géologie du collège technologique du Texas, W.I. Ro. de deux binson, en compagnie collègues, est témoin. le 25 août 1951, à 21 h. 10, du passage au- volantes dessus de Lubbock d'une vérl- trentaine table escadrille (une estiment-ils) en de soucoupes formation de combat. Cinq jours plus tard, un jeune garçon de 18 ans, Carl Hart, réussit à pren- des fa- dre plusieurs clichés meux disques lumineux qui vien- nent appuyer les dires du profes_ seur Robinson. Toute la popula- tion assiste, sidérée, aux évolu- tions en « V» de ce qu'ils nom- les depuls « Lubbock Lights » (les lumières de Lub- bock). ment OPINIONS CONTRADICTOIRES Devant cette série de manifes- cer- impressionnantes, tations esti- tains savants, interrogés, ment qu'il ne peut s'agir. en l'oc- currence, que d'engins ayant une origine extra-terrestre. aérodynamicien Le distingué Maurice Biot, notamment, et le Dr Walter-Riedel, ancien direc_ teur du centre de recherches de con- Peenemünde, se déclarent vaincus que « les soucoupes ont une base hors de notre planète ». D'autres, par contre, font les plus expresses réserves. .Donnant le point de vue des astronomes, M. Danjon, directeur de l'Obser- vatoire de Paris, souligne que. « dans le monde entier, aucun astronome n'a eu l'occasion d'a- percevoir une seule soucoupe vo- lante >. Il est de falt que l'astre le plus proche de la Terre, la pla- de nète Eros, distante est 20.800.000 kilomètres de notre globe. Sl, réellement, les soucou- pes aperçues en divers points, et par diverses personnes, provien- nent de l'un des mondes incon- nus qui gravitent dans l'espace, la performance réalisée par ceux qui les imaginèrent est de tail- résolu le le, car ils auraient de problème du franchissement l'atmosphère et du vide sidéral... (A suivre,) Copyright by Liberté de l'Est and G. de Nordeck. Prochain article : L'EXTRAORDINAIRE COLLOQUE DU PROFESSEUR ADAMSKI BONNET SEZNEC déclare : (Suite de la première page) Depuis sa libération, en 1947, Seznec ne cessait de proclamer son innocence et de demander la revision de son procès. Sur son lit d'hôpital, ces jours derniers, le vieil homme a dit Une démarche personnelle de à sa fille, et sans doute répété Jeanne LE HER autre au personnel hospitalier, qu'il avait, en rêve, vu son fille, décédée au couvent, et qui lui aurait dit : «Le cadavre de Quémeneur est enterré sous une fontaine à Plourivo, dans le Finistère ». Quémeneur possé- dait une maison dans ce village breton. Il est certain que l'état mental du vieillard après son accident a subi un choc très grave et l'on peut penser que ses affirmations n'ont aucun fondement. Ceper- dant, la Sûreté nationale n'a pas hésité à reprendre l'enquête, puisque le commissaire division- naire Chennevier a tout aussitôt dárêché un de ses collaborateurs à Plourivo. D'autre part, selon des bruits qui ne peuvent être confirmés et que l'on doit écouter avec la plus extrême réserve, Seznec ou sa fille, Mme Le Her, aurait re- çu, il y a peu de temps, une lettre anonyme indiquant le mê- me emplacement pour les restes de Quémeneur. Le commissaire principal Paul Gillard s'est rendu à Plourivo, mais ses investigations se sont révélées absolument infructueu- ses. « Si nous voulions fouiller tou- te la propriété, a-t-il déclaré, il faudrait retourner de fond en comble un vaste terrain. L'en- droit fixé par Seznec n'offre au- cune précision ». A la direction de la Sûreté na- tionale à Paris on est convaincu qu'il s'agit-là d'un rêve de ma- lade sans aucune base sérieuse. Mme Jeanne Le Her, fille de Guillaume Seznec, est partie hier soir en voiture pour Plou- rivo, dans les Côtes du Nord. En dépit des résultats négatifs de l'enquête, la fille de l'ancien ba- gnard semble certaine de possé- der enfin la clé d'un mystère vieux de trente ans. Dans son petit logement du XIII, entourée de ses quatre en- fants, elle a préparé, devant une dizaine de journalistes, voyage précipité. son croix de ta « Emporte la soeur », m'a dit mon père, dé- clare Jeanne Seznec. Elle a mis autour de son cou la chaine que portait sa soeur, religieuse, mor- te au couvent il y a quelques années. C'est celle-ci qui, appa- rue en rêve au vieillard, luf ré- véla, a-t-il dit vendredi à Jean- du cadavre ne, l'emplacement de Quémeneur. Jeanne Seznec assure avoir, le lendemain samedi, reçu un pneu- matique anonyme donnant les mêmes précisions que celles ré- vélées par son père la veille, et Se serait montrée extrêmement troublée de cette coincidence. « J'ai remis cette lettre à la police », a dit Jeanne Seznec. Le vieillard est dans un état très grave et l'on peut compren- dre que sa famille se raccroche aux espoirs, fussent-ils les plus fragiles et les plus invraisem- blables, pour essayer de lui don- ner, avant sa mort, l'ultime con- solation d'une réhabilitation pos- sible. UNE TRAGIQUE AFFAIRE JUDICIAIRE QUE LE TEMPS N'A PAS ÉCLAIRCIE Le 23 avril 1923, Pierre Quemeneur, important négociant en bois, conseil- ler général du canton de Sizun, dans le Finistère, prenait la route pour Paris, en compagnie de Guillaume Seznec propriétaire d'une scierie non loin de Morlaix. Quelques jours après, Seznec reve- nait seul en Bretagne. Quemeneur ne reparut jamais, Seznec fut alors in- culpé d'assassinat, Selon l'accusation il avait dû tuer son compagnon de voyage, du côté de la forêt de Ram- bouillet. Seznec nia et affirma qu'é- tant tombé en panne, Quemeneur l'avait quitté pour prendre le train à Dreux afin de rejoindre la capitale tée, en juillet 1949. Dans la salle mè. me des Assises où son père avait été condamné. La demande de révision formulée par Seznec s'appuyait sur de nom- breux témoignages dont le moindre n'est pas celui de Mme Moreau-La- lande, veuve du capitaine de Bony, pendant la guerre de 1914. Mme Mo- reau-Lalande a en effet, déclaré que Bony, devant elle, dit à son mari, en parlant de Seznec: « Mon plus grand crime, c'est d'avoir envoyé un inno- cent au bagne ». où des témoins, d'ailleurs, l'auraient Une merveille vu, en particulier François Le Her, qui devait devenir le mari de Jeanne Seznee, fille de Guillaume. Une longue enquête et lien Plette romane découverte à Reims