Presse-Dimanche - AOUT- 1952 L'Eglise précise sa position sur les soucoupes volantes L ES < soucoupes volantes » préoccupent aussi les milieux ecclésiastiques. Certains savants ayant suggéré que ces mystérieux engins pourraient être des vaisseaux aériens venus d'une autre planète, la question a été posée de savoir si la doctrine catholique pouvait admettre cette hypothèse ou ien devait la réfuter, étant donné que la Bible n'a jamais it mention de mondes dif- peuplés ents du nôtre et d'êtres raisonnables analo- gues aux hommes. ca- A cette grave question, le R. P. Connel, doyen de la Faculté de théologie de l'Universé tholique de Washington, vient de répondre. < Ni la Bible, ni l'er ignement des Pères de FI , ni les définitions solen- news des papes n'excluent la possibilité d'une vie semblable à la nôtre sur une autre planète >>, a-t-il déclaré dans un article paru dans l'Actualité catholique internationale. » Il est possible, a-t-il ajouté, que Dieu ait créé ces êtres dans un état de « nature pure », des- tinés après leur mort à un bon- heur purement naturel pour toute l'éternité, sans la possibi- lité de contempler Dieu face à face. » Autre possibilité : ces êtres (problématiques) ausaient reçu les dons surnaturels d'Adam et d'Eve et ne les auraient pas perdus par le péché. Ils vie vraient alors dans les condi- tions du « paradis terrestre dont parle la Genèse, et pour- raient nous être très supérieurs, aussi bien intellectuellement que physiquement. » Dans ce cas, il est raison- nable de penser que ces êtres, parfaits, seraient incapables de nous faire la guerre. » Une dernière hypothèse, & enfin déclaré le R. P. Connel, consisterait à envisager le cas d'êtres raisonnables qui auraient. péché contre Dieu. On aurait alors affaire à un monde de mauvais génies, doués peut- être d'intelligences supérieures, mais aussi de volontés perver- ties. Ces êtres ne pourraient évidemment apporter au genre humain aucune espèce de bien- fait. » Presse. Drinich (ou shore subleth) Aaw 1952