croyez-vous aux soucoupes volantes ? Un peu plus de cent personnes emplissaient la petite salle des conférences du Musée Social à Paris et compo- satent un auditoire varié et attentif. Des hommes et des femmes de tous les âges et de toutes les conditions. Nous étions en pleine période électorale et les réunions publi- ques étaient alors nombreuses et suivies. Celle-là, pour- tant, n'avait à son ordre du jour rien qui ressemblât de près ou de loin à un débat électoral. On y parlait de sou- coupes volantes». « Il n'y aura personne», m'avait objec- té ma femme quand je lui avais dit mon intention d'assis- ter à cette réunion du G.E.P.A. (Groupement d'étude de phénomènes aériens). Elle se trompait. La salle était pleine. Comme quoi nos petites affaires terrestres et pré- sidentielles n'arrêtent pas la marche de l'univers et no- tamment celle des extra-terrestres qui, si l'on en croit 35.000 témoignages jusqu'à ce jour recensés dans le mon- de, viennent nous rendre de fréquentes visites. Assez irrégulièrement cependant car des mois et même des an- nées s'écoulent sans qu'il soit question d'O.V.N.I. (objets volants non identifiés). Et puis, brusquement, nous en recevons comme des giboulées au mois de mars. ✔ A C.D.F. <- N° 616- 10-8-74/17-8-74 > Ce fut le cas à la fin de l'année 1973 et au début de celle-ci. De nombreux témoins affirmèrent tout à coup avoir aperçu dans le ciel, et même à ras du sol, de bien étranges objets. D'après les des- criptions qu'ils firent aux gendar- mes et aux journalistes il ne pou- vait s'agir ni d'engins spatiaux lancés par l'homme, ni de frag- ments d'engins. Et moins encore de phénomènes naturels tels que foudre en boule ▸. météorites, ou pluies de sauterelles. Tout cela était si troublant que Fran- ce-Inter s'empara de l'affaire et y consacra pendant plus d'un mois le temps d'antenne de l'émis- sion Pas de panique. Au fil des soirées, animées par Jean- Claude Bouret, on entendit de nombreuses déclarations de té- moins marin-pêcheur, honorable mère de famille, polytechnicien, institutrice, gendarme, colonel en retraite, aviateur, boucher détail- lant, cultivateur, ministre même, etc. Tous avaient vu quelque chose. En Provence, dans les plaines du Nord, sur une route nationale ou secondaire, sur une plage normande, à Tananarive, dans le ciel de Turin. Ailleurs en- core. Ce quelque chose va- riant évidemment de forme selon les témoins. Ici on aura vu un objet aveuglant de forme ovoide se déplaçant à grande vitesse. Là l'objet ressemblait à un cigare et faisait du sur-place. Ailleurs il était parfaitement sphérique. Les témoignages les plus sensationnels avaient trait, naturellement, aux humanoides et autres extra- terrestres qui poussent l'obli- geance jusqu'à venir se dégourdir ce qui leur sert de jambes sur le sol même de notre planète, et vont même quelquefois jusqu'à enlever des Terriens pour leur faire Dieu sait quoi ? Enlevés par des extra-terrestres Je dois avouer que les observa- tions des quelques rares privilé- giés qui prétendent avoir eu ce genre de contact me laissent per- plexe quant à la morphologie de ces êtres venus d'ailleurs. Une jeune institutrice qui passait ses vacances en Haute Provence et s'est trouvée nez à nez (si j'ose dire) avec un extra-terrestre. le décrit comme un parallélépi- pède noir surmonté d'un cône ayant à sa base deux pastilles lu- minescentes. Pour Philippe et Dorothy Barnes, honnêtes citoyens américains qui furent enlevés par de mystérieux visiteurs du soir, leurs ravisseurs avaient des for- mes indéfinissables. Pour un bra- ve boucher de Maubeuge, le per- sonnage aperçu par lui alors qu'il passait en voiture à la hauteur d'un engin éblouissant garé sur le bas-côté de la route, était větu d'une combinaison de biben- dum. La description de Dionisio Llanca, camionneur argentin de) 25 ans, qui fut kidnappé alors qu'il changeait la roue de son ca- mion, est différente. Voici ce qu'il 9