J eme 2⁹ CHAINE FRANCE SOIR VOUS EN DIT PLUS soucoupes volantes spécialistes de « France-Soir » défen- dent leurs points de vue opposés : Robert Clarke, journaliste scientifique (vous l'avez vu à « Actuel 2 ») et Charles Garreau, auteur de plusieurs ouvrages, et notamment d'une étude, << Face aux soucoupes volantes », avec le capitaine Kervandal, qui sert de base aux enquêtes de gendarmerie. Les d'« Actuel 2» Les soucoupes volantes, on y croit ou on n'y croit pas. Mais tout le monde en parle. Après le débat d'« Actuel 2 >> consacré hier soir au problème, deux Robert Clarke : << J'y crois pas » J E ne crois pas que les observations d'objets étranges qu'on appelle des soucoupes volantes correspondent à des engins venus d'autres planètes et qui seraient pilotés par des extra-terrestres. Par contre, je suis persuadé que ces extra-terrestres exis- tent. Ils sont probablement très nombreux dans l'Univers. Il y a sans doute, dans notre galaxie, de 500.000 à un mil- lion de planètes où la vie a pu se développer comme elle l'a fait sur la Terre. Certains de ces extra-terrestres sont donc beaucoup plus intelli- gents que nous et leurs civili- sations sont peut-être des mil- liers, voire des millions d'an- nées en avance sur la nôtre. C'est bien parce que je crois à la réalité de ces extra-ter- restres que je n'arrive pas à prendre au sérieux les décla- rations des témoins qui affir- ment avoir vu des objets vo- lants se poser. Ils décrivent généralement leurs occupants comme des petits êtres en sa- lopette qui s'empressent de filer après avoir baragouiné DO DOS des choses incompréhensibles. Parce qu'ils doivent être très intelligents, il paraît dif- ficile d'imaginer que les ex- tra-terrestres viendraient sur la Terre pour poser leurs soucoupes volantes dans des lieux désertiques. Ils ne de- vraient pas se faire unique- ment voir d'un promeneur solitaire, de l'habitant d'une maison isolée, la nuit, pendant quelques instants seulement - le temps de voler une pou- le ou de faire peur à un chien. S'ils venaient explorer la Terre, il paraîtrait plus lo- gique qu'ils se posent en plein Paris ou en plein New York pour faire admirer leur tech- nique, extraordinairement en avance sur la nôtre. Je voudrais bien que les existent, car ce soucoupes serait passionnant de discuter 100000000 Parce que en 1952 depuis 1949, j'ai étudié des centaines d'ob- servations et procédé à plusieurs enquêtes dont deux sur le terrain. pour le compte du Centre de renseignements de l'U.S. Air Force (A.T.I.C.). C'est ainsi que j'ai acquis la conviction, après avoir constaté qu'un certain nombre de ces observations étaient inexplicables par des objets ou phénomènes connus (les anti-sou- coupistes en ont pourtant une belle panoplie à déployer en toute occasion) que les sou- coupes volantes étaient une réalité matérielle et qu'il n'y avait pas d'autre hypothèse que leur origine extra-terrestre. De plus, la synthèse de tous les témoigna- gesmes dossiers personnels en renferment environ 6.000 a fait apparaitre une constan- te dans les formes et le comportement intel- ligent de ces O.V.N.I. (objets volants non identifiés). DOOD Tout ceux qui se livrent à une approche honnête du phénomène aboutissent à la même conclusion: ainsi aux Etats-Unis, l'astronome Allen Hyneck, qui fut pendant 18 ans le conseiller technique des commissions d'enquê- te de l'U.S. Air Force, puis l'astro-physicien James McDonald, ont affirmé ouvertement avec des êtres techniquement aussi avancés. Il ne faut pas oublier en effet que les Garreau : Charles «Moi, j'y crois » Pourquoi je crois aux soucoupes volantes ? que l'existence des O.V.N.I. ne pouvait plus être mise en doute. Le problème a même paru suffisamment grave à McDonald pour qu'il fasse une communication devant la commis- sion des Affaires spéciales des Etats-Unis le 7 juin 1967. extra-terrestres ne peuvent habiter que très loin et à des milliers d'années-lumière de nous. Et chaque année-lu- mière représente la bagatelle de 10.000 milliards de kilomè- tres. C'est-à-dire que les êtres venus d'une autre planète de- vraient parcourir des millions de milliards de kilomètres pour venir nous voir. Person- ne ne peut imaginer, à l'heure actuelle, comment voyager sur une telle distance. S'ils étaient gentils, les extra-ter- restres, ils nous prêteraient peut-être leur moteur à gravi- tation ou leur système à re- monter le temps au lieu de laisser seulement quelques traces dans l'herbe. Robert CLARKE. En France, après avoir suivi le même che- minement que leurs collègues américains c'est-à-dire étudié des dossiers sérieux, en pen- sant qu'ils pourraient les démonter assez facilement (ce sont leurs propres termes) Clau- de Poher et Pierre Guérin en sont arrivés aux mêmes conclusions inéluctables. Cette étude sérieuse, sans idées préconçues, c'est la seule façon d'arriver à une conviction. Les autres -les anti-soucoupistes - ne peuvent avoir qu'une opinion reflétant l'avis d'autrui, c'est à-dire le plus souvent de savants qui, telles des autruches, refusent de voir le phénomène, ou des commissions d'enquête qui n'ont constitué que de vastes bluffs destinés à ridi- culiser le problème aux yeux du grand public. Le plus bel exemple la commission Condon (1969) qui après avoir déclaré inexplicables 15 cas sur les 90 (soit un pourcentage de 16 %) qu'elle avait choisis n'en a pas moins conclu parce qu'elle avait été créée pour cela - que les O.V.N.I. n'existaient pas et que la poursuite de l'enquête n'était pas nécessaire. Ce qui n'a pas empêché les O.V.N.I. de pour- suivre, eux, leurs investigations. 1 Charles GARREAU.