SIX LA GRANDE REGION Le vol spectaculaire d'un lourd «Boeing>> de Montréal à Metz a révélé la vocation de grand aéroport du terrain de Frescaty 8 h 45... Une heure exactement après son atterrissage à Frescaty, le « Châ- teau-de-Valençay >> s'envole, sur 800 mètres, vers Orly. En trois secondes, il disparaît dans la brume... Metz. Le Château de Valençay» avait une demi-heure d'avance, mais les Lorrains s'étaient mé- fiés. Dès 6 h. 30, hier, plusieurs centaines de person- nes battaient de la semelle dans l'air frais. Le plafond était bas sur l'aérodrome de FRESCATY au point que, lorsque le Boeing apparut, il sembla sortir du néant. Le voyage d'études du Syndicat général des entrepre- neurs du bâtiment et des travaux publics de la Mo- selle se terminait magnifiquement. Plus de deux cents voitures étaient garées autour du bâti- ment d'accueil, obligeant un CRS à guider les retardataires, comme au coeur de la ville en plein midi. Le « Boeing » n'était pas aussitôt immobilisé que le « Nord » régulier Metz-Paris décollait à l'autre bout de la piste. Bref, on se serait cru un moment à Orly, L'image de toute cette agita- tion spectaculaire n'est pas près de s'effacer des mémoires de ceux qui s'étaient levés tôt. Ne préfigure-t-elle pas ce que sera l'AEROPORT DE METZ dans un avenir qui n'est pas lointain? Tandis que les curieux, pour la plupart des parents des pas. sagers de l'avion, pointaient avec un bel ensemble un nez curieux vers le gros oiseau po- sé, nous gagnions en voiture le bas de l'échelle du Boeing », à près de 500 mètres de l'aéro- gare. Tous les responsables de l'aéroport civil étaient là, un peu émus peut-être. Ne s'agis- sait-il pas d'une première ? On sait que le voyage avait dù commencer par le train jus- qu'à Orly, la piste messine ne permettant pas, pour le mo- ment du moins, le décollage Le chapeau texan était de rigueur. d'un avion avec toute sa charge de carburant II en allait différemment au retour et le a Boeing » se posa L'avion était piloté par un vieux briscard aux yeux bleus, le comandant Raynaud. Il a sur son livret la bagatelle de 23.000 heures de vol. L'équipa- ge, très jeune, était constitué de MM. Hallard, co-pilote: Vi- raud, navigateur; Juste, méca- nicien; Bily, chef de cabine; Boullay et Lebeau stewards, et Miles Wahri, Darricades et Ber. tay, hôtesses. 164 personnes sortirent, en paquets de vingt, de la porte de l'avion. Toutes semblaient un peu engourdies par le vora ge, encore que la température messine les étonna par sa dou ceur. L'appareil avait Montréal six heures plus tôt, à inues minutes près. Il avait quitté h 30, heure locale, réville. Ces dernières semblaient plus fatiguées que leurs passagers. «Vous comprenez, disalt l'une d'elles avec un sourire, c'est toujours la même chose avec les charters (les voyages pri. vés). Les gens se connaissent et l'ambiance dans l'avion est toute diférente de celle des par- cours réguliers. On rit, on s'in- terpelle, on va d'un fauteuil à l'autre, et nous-mêmes nous laissons gagner par l'euphorie. Alors nous sommes quatre fois plus aimables et deux fois plus rompues. > Les Lorrains n'avaient pas beaucoup dormi lors de cette nuit trop courte. On avait pas- sé un film : « Le Secret du rap. port Quiller a, et aussi pour le rendre probablement plus fa cile à suivre, 125 bouteilles de champagne... Un autre détail. qui touche à l'intendance le « Château de Valençay» avait épuisé toutes ses réserves de pain... Jamais je n'aurais cru qu'ils en mangent autant», nous dit une autre hôtesse. L'appareil avait au retour 500 kilos de bagages de plus qu'au départ, ainsi qu'une douzaine de valises. C'est le poids total des cadeaux rap- portés par nos compatriotes de New York, des chutes du Nia- gara ou de l'exposition de Montréal, encore qu'ils alent tous constaté à leurs dépens le chaque chose en prix élevé Amérique pour ceux qui n'y travaillent pas. A Montréal, ces derniers Jours, la grève du métro a quel. que peu compliqué le voyage. Mais dans l'ensemble, tout a parfaitement marché. Les mini. jupes des Américaines ant frap. pe pas mal de messleurs par leur hauteur vraiment excep. tionnelle. Les architectes, plus observateurs encore, ont note que New York était une ville très mal construite et assez peu entretenue. Ils ont par contre eu le coup de foudre pour l'urbanisme de Montréal dont deux avenues ont respecti vement 53 et 25 kilometres valise d'imagination. sans la moindre difficulté, ayant original, dans lequel chacun ri largement plus de piste devant son nez rond que la sécurité ne l'exige. Les puissants inver seurs de poussée des réacteurs vinrent très facilement à bout de la vitesse acquise. Tandis que les formalités de police et de douane étalent me nées en douceur par les auto- rités locales, chacun récupéralt facilement sa valise, des grou pes ne cessaient de se former. falsant rebondir d'intermina bles anecdotes. On eût dit que les gens ne voulaient plus se quitter, tellement Ils étaient heureux d'avoir fait ce voyage Loin de ce brouhaha sympa thique, le gros Boeings avait discrètement avalé ses 13.000 ensemble. de kérosène. A 8 h 45 Pas d'incidents, sauf la per te d'une valise, quelque part du obté de Washington. Dans le train qui les emmenait de New York, l'épouse d'un ingé nleur forbachois des IBL, Mine Laurent, eut l'idée de deman der à la vingtaine de Lorrains qui se trouvalent dans son w gon de lui donner leurs impres sions par écrit. Elle rapporte en souvenir ce petit Journal M. Alain Pocher remet la médaille en or de R.-Schuman à M. René Mayer et au professeur Hallstein De gauche à droite: Joseph Schaff. président de l'Association des amis de Robert Schuman; René Mayer, ancien président du Conseil français; Walter Hallstein et Jean Monnet. METZ-Au cours d'une ceremonie organisée à Montigny-les-Metz, M. Alain Poher, président du Parlement européen, a remis à M. Rene Mayer, an cien président du Conseil français du Mouvement européen, et au professeur Walter Hallstein, an cin président de la Commission économique euro- péenne, la médaille en or de l'Association des Amis de Robert-Schuman A cette manifestation, placée sous le haut pe- VISITEZ NOS SALLES D'EXPOSITION pour tronage de M. Kurt Kiesinger, chancelier du gou vernement federal l'Allemagne, essistaient notam- ment M. Klaiber, ambassadeur d'Allemagne à Paris. M. Jean Rey, président de la Commission des com munautés européennes. M. Jean Monnet, ancien president de la Houte autorité de la CECA., M. Besch, président honoraire de la Chambre des de putés du Luxembourg, et M. Pierre Pflimlin, maire de Strasbourg Noël Le PLUS GRAND CHOIX en articles pour décorations de vos étalages et intérieurs : *Boules Guirlandes * Sujets décoratifs *Sapins Bougies, etc. TOUT POUR L'ÉTALAGE 67, EN-FOURNIRUE - METZ C. MOSSLER Téléphone 68.56.38 Ouvert tous les lundis ★★★ 79.636 SCARPIA Un père de c foudroyé pa à haute t installant u NANCY. - Un accident mortel s'est produit dans le courant de l'après- midi, hier, vers 15 h 30, à Messein, rue du Haut-du-Clos. M. Robert Thaize, 35 ans, origi- naire de Vienne (Isère), était occupé à installer une antenne de télévision sur la toiture de son immeuble en compagnie d'un ouvrier de la maison Télé-Service de Nancy. Ils travail- laient tous les deux à la pose du mât lorsque M. Thaize perdit l'équilibre et le mât qu'il tenait dans les mains vint toucher une ligne à haute ten- POUR MAIGRIR Le robot masseur à sangle supprime la cellulite, défo- tigue le corps, active la circula- tion du sang. 11 vous affine, amin- cit et vous rajeu- nit. 110 220 V Envol contre remboursement Garanti 2 ans Prix de lancement METZ. M. Pierre Maurice, ingénieur des Arts et Métiers, a été désigné pour veiller aux destinées de l'école nationale d'ingénieurs de Metz à comp ter du ler octobre. Cette nomi- nation d'un directeur jeune et dynamique (M. Maurice n'a que 35 ans) vient combler les désirs de tous ceux qui veu- lent voir l'école prendr 218.- SEDINA 3. place Kléber STRASBOURG 4e elage Bureau 70, 161, 32.03.54 Documentation contre envoi de 2-timbres de 0,50 Service des Domaines Adjudication DES 8 et 9 NOVEMBRE 1967, à 8 h 30 et 14 h, à TETING-SUR- NIED (Moselle), casino des Tuile- ries, rue de la Gare, enchères ver- bales et extinction des feux: CI- TE-CADRE, CAMP et STAND DE TIR de TETING-SUR-NIED et PONTPIERRE, en 62 lots. CITE-CADRES (village). A TE- TING-SUR-NIED 59 maisons d'habitation et un terrain sup- portant les ruines d'une maison d'habitation. CITE OFFICIERS: 2 maisons vement 6 et 1 individuelle Dortant respecti- cuisine, sal- le de baina, 2 mansardes, cave, grenier, 2 garages et un w... Jardin (lota numéros 5 et 12). 14 maisons (groupées par bloca de 2), comportant chacune 5 plé- ces, culaine, salle d'eau, mansar- de, w.-e, cave, grenter, 1 garage et Jardin (lota numéros 1 à 4, 6 A 11 et 13 à 16). CITE SOUS-OFFICIERS : 43 maisons (par blocs de 4), com- portant chacune 3, 4 et 5 pièces, cuisine, w.-c., cave, grenier, Jar- din, avec ou sans garage (lots numéros 17 A 43 et 45 A 60) 1 TERRAIN nes d'une mapportant les rul- d'habitation (lot n 44). Superficies variant de 4 a 10 A 14 # 58 Mises à prix pour les mal- sons: de 8.000 FA 45.000 F: pour le terrain : Situation locative: 3 lots libres 2.000 P le reste oc- de toute occupcaire et révoca- cupé à titre ble, Equipement: eau. evacuation des eaux usées, fosse electricité, (pour les lots numéros 17 60, la fosse septique est commune par 2 lota), en- un CAMP DE TETING & TETING- SUR-NIED et PONTPIERRE: ca- sevnement semble de ortant un état de délabrement dans moins avancé ou en ruine. Libre, plus ou sauf un poste de garde occupé sans droit ni titre. Superficie: 12 ha 40 a 25. Mise 200 000 F & prix STAND DE TIR à PONTPIER- RE: superficie 40 a 26. Mise à Libre, Renseignementa Domaines & METZ, 0, En Nexi- direction des rue, bureau 24, (tel 6a 21 SAINT reau des Domaines de AVOLD 37, avenue Clemenceau tel 00 10 481 mairie de TING-SUR-NIED (tel 90 12.3:8-1 Notice et plan sur demande adressés à la direction des Do- maines à METZ P. 118 M. Pierre MAURICE prend ses fonctions de nouveau directeur de l'école d'ingénieurs de Metz acci LUX mique... mion de Vauvill parlions le loure peu ap venus de s'ap On de l'ar avec de on app probab base a à bord Le restitu teurs S bourg feur mome bourg Le ture couch L cond matin Phal s'est y sa les que. prat ner. dem fo SAV Nicola une te duite ans, cité K entrée mion Koeni vreur bourg gonne mort, chef LO ΤΕΙ RI [ ZA L LE PLUS GROS AVION COMMERCIAL ramenant sans escale 164 Mosellans du Canada ATTERRIRA POUR LA 1re FOIS SAMEDI SUR LES PISTES DE METZ-FRESCATY Le plus gros appareil Le plus gros appareil qui se soit jamais posé sur la piste de l'aérodrome de METZ-FRESCATY, le BOEING 707 d'AIR FRANCE, atterrira samedi prochain, à 7 h 15, à Fres- caty. Il ramènera sans escale du Canada, depuis Montréal, cent soixante-quatre entrepreneurs mosellans et leurs fa- milles, conduits par M. Daniel Philbée, secrétaire général du Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, représentant M. Nass, président de cet organisme. Les participants à ce beau voyage ont quitté Metz par le train pour prendre, jeudi dernier, l'avion de New York à Orly. L'énorme appareil quadriréacteur qui les rapatriera d'un seul coup d'aile, allégé de quelques dizaines de tonnes de carburant consommées durant la traversée de l'Atlanti- que, pourra ainsi et selon les normes de sécurité effectuer un atterrissage commode sur l'AEROPORT MESSIN. A noter que le Syndicat général des entrepreneurs de la Moselle est le plus important utilisateur d'avions affrétés (charters) au départ de Metz : - en 1965: Metz-Berlin et retour (60 personnes par quadriturbopropulseur «Britannia »); Metz-Londres et re- tour (120 personnes par « DC-6 B »); METZ Dimanche 8 octobre Aujourd'hui : SAINTE BRIGITTE Demain : (d. j.) SAINT DENIS évêque CINEMAS. REX: « On ne vit que deux fois », - PALACE : « To- brouk commando de l'enfer »> (d. 1.). - EDEN: «Le Docteur Jiva- go». ROYAL : « La Chinoise » SCALA: « La Bataille de la vallée du diable », - PAX : « L'Extase et l'Agonie ». - LUX, Sablon: «Bravados» (d. j.). - MODERN, Montigny: « Le Vain- queur du désert» (d. 1.). CONCERT.- Pour l'ALAM avec le violoncelliste Pierre Fournier et l'orchestre symphonique de Metz: 17 h 15 au Théâtre municipal. Il convient de souligner que ce sera la première fois qu'un Boeing commercial utilise la PISTE DE FRESCATY, dont la longueur (2.400 mètres) permet l'utilisation de la quasi-totalité des appareils en service sur les lignes com- merciales du monde entier. Ainsi s'affirme la vocation toute indiquée de Frescaty comme aérodrome régional ses structures (qui ont le grand avantage d'être déjà en place), sa situation proximité immédiate de la ville, son équi- pement radio-gonio, ses installations pour l'accueil des passagers (avec toutes les possibilités d'agrandissement désirables) la liaison aérienne quotidienne avec Paris, tout concours à faire de Metz-Frescaty l'escale régionale au croi- sement, des grandes liaisons aériennes qui unissent la France à tous les pays d'Europe vers le Nord, l'Est et le Sud-Est. - Aujourd'hui donnez «Il faudra fa pour les aveugles entre nous - en 1966 Metz-Stockholm-Oslo-Bergen-Metz (120 per- sonnes par « Britannia »); en 1967: Metz-Le Caire et retour (100 personnes par quadrijet « Comet-4 C »); - pour 1968: le Syndicat des entrepreneurs est sur le point d'affréter deux « Caravelle » d'Air France qui effec- tueront le trajet Metz-Léningrad-Moscou-Metz. Peut-on encore rester insensible à la douleur ? Sur la voie pu- blique, non sans raison, les quêtes se multiplient. Il y a les para- lysés, les victimes de guerre, les orphelins... Mais, aujourd'hui, ce sont les aveugles qui espèrent en la générosité de chacun d'entre vous. En leur nom, pour les aider à vivre normalement, à s'adapter en travaillant à une obscurité définitive, ils vous demandent quel- ques pièces, un petit effort qui aura pour eux un grand retentis- sement. Un aveugle a besoin d'un chien dressé qui le conduise, vous pouvez contribuer à le lui offrir. Les « cannes blanches » qui, au coin des rues, suscitent tou- jours une aide désintéressée, espèrent malgré tout. Vous pouvez beaucoup pour les confirmer dans cette espérance. << LE REPUBLICAIN LORRA Le Crédit Industriel d'Alsace et de Lorraine a l'honneur de vous informer de l'ouverture, à dater du 9 octobre 1967 de son AGENCE DE LA ZUP CIAL - M