documents et reportages LE MYSTERE DES SOUCOUPES VOLANTES SERA-T-IL UN JOUR et qui, à tout instant du jour et de la nuit, scrutent l'espace. Si une minuscule aiguille même provenant de n'importe quelle autre planète devait s'approcher de la terre, nos radars nous le signaleraient immédiatement. Nous étions alors en été 1963. Je visitals ÉLUCIDÉ?... la base navale de New London, aux U.S.A.. tanière des sous-marins atomiques opérant dans l'Atlantique. Les autorités militaires avaient mis à ma disposition certains hauts officiers, parmi lesquels le commodore W.A. Michael, afin qu'ils répondent à toutes mes questions. DES centaines de Français ont vu, la nuit du 17 18 Julllet, les fameux objets lumineux provenant de la désintégration de la fusée porteuse du satellite sovié- tique « Cosmos 169 ». C'est ce qui ressort des réponses parvenues à l'Observatoire de Meudon à la suite de l'appel qu'il avalt lancé le lendemain même de la folle nuit des soucoupes volantes », demandant à tous les témoins de lul écrire pour répondre à un certain nombre de questions. A côté d'observations assez nombreuses, à diverses dates, qui concernent généra- lement les passages des satellites américains Echo I et Echo II visibles à l'époque en début de nuit, beaucoup de données très précieuses ont été fournies sur le phénomène du 18 Juillet. Ces données sont actuellement étudiées minutieusement, mais, dès maintenant, il est possible de préciser que la fusée porteuse qui s'est désin- tégrée a survolé la France selon une ligne La Flèche-Bourges-Digoin-Annecy, c'est-à-dire très proche de celle que l'Observatoire de Meudon avait déterminée le jour même du phénomène. Ce survol» a eu lleu exactement entre 1 h. 13 et 1 h. 15, à une altitude. voisine de 120 kilomètres et à une vitesse voisine de 7 kilomètres à la seconde. La fin de la désintégration de la fusée n'a pu être observée de façon certaine au-dessus de la France. Page SIX Dimanche 30 juillet 1967 N million et demi de francs pour la chasse aux soucoupes volan- que le tes: c'est la somme gouvernement des U.S.A. vient d'attribuer à une commission de savants américains pour décider si ces mystérieux engins sont une création de l'imagination de gens trop crédules, de simples ou des phénomènes lumineux. vaisseaux spatiaux venus d'uni- vers inconnus pour espionner la Terre. Cette décision. a surpris La somme est énorme, même pour le Nouveau Monde, et, à une Viet-nam coûte si n'aime pas gaspil- 0 époque où la guerre du cher. le président Johnson ler de l'argent.. est Mais l'opinion publique américaine mécontente. Elle reproche à l'armée de l'air américaine de la tromper. L'armee de l'air est, en effet, chargée d'enquêter sur tous les. cas de soucoupes signalées aux Etats-Unis. Or, celle-ci ne croit pas à l'existence des (sigle américain signifiant objets U.F.O. volants non identifiés »). Elle a des expli- cations pour 94 pour cent des phénomènes qui lui ont été signalés depuis vingt ans: U.F.O. (sigle americain signiflant objets volants non identifiés »). Elle a des expli- cations pour 94 pour cent des phénomènes qui lui ont été signalés depuis vingt ans: les 6 pour cent restant sont versés aux pertes et profits et ne sont pas consideres comme des mystères volants. On s'y arrête d'autant plus que les radars américains (Il y en a pour des milliards de dollars) qui surveillent les cleux de presque toute la terre et iden- tifient tout ce qui vole n'ont repéré jusqu'à présent aucune soucoupe volante. Atence dea Récemment, la revue de l'aviation amérl- caine Aviation Week publiait les conclusions de douze spécialistes, qui affirmalent Les soucoupes volantes ? Nous pouvons Tous en fabriquer en laboratoire autant que vous voulez... Effectivement dans le laboratoire de l'Université de Carline du Nord, des savants ont fabriqué des décharges électriques et magnétiques ayant tout à fait l'apparence de soucoupes volantes, et qu'ils ont même réussi à faire voler en formation . Les physiciens appellent ces phénomènes des plasmas lonisés. Mals à peine cette conclusion était-elle publlee que plusieurs astrophysiciens améri- cains se rebellalent : - Les techniciens interrogés par Aviation Week, dirent-ils, connaissent peut-être l'aria- tion, mais sûrement pas l'astronomie. Leurs conclusions ne veulent rien dire. plus on Et c'est bien là le problème dément l'existence des soucoupes volantes, plus les Américains ont envle d'y croire... La C.I.A. accusée de cacher l'existence des petits hommes étranges L'Américain moyen soupçonne son armée de l'air et, avec elle, la C.I.A. service de renseignements), toujours accusée de toutes les gaffes, de lui cacher la réalité, de peur que la présence dans les cleux de la terre de petits hommes étranges venus d'autres planè- tes n'affole les populations. Au début, le gouvernement américain ne prit pas garde à ces critiques. Mais elles ont pris des proportions considérables. En effet. brusquement l'Amérique se passionne pour les soucoupes volantes (plus de six cents cas ont été signalés cette année). Deux livres sur ce sujet viennent de paral- tre. L'un d'entre eux Incidents à Exeter, est classé dans les dix best-sellers de ces dernières semaines. Il décrit, à travers les les témoignages de dizaines de personnes, bizarres manoeuvres d'un objet rouge et Incandescent, de la forme d'un ballon de rugby, au-dessus d'Exeter, dans l'Etat du New Hampshire, à 14 h. 24, le 10 septembre 1965. Le second est intitulé Soucoupes volantes: affaire serieuse. Il raconte avec un fanatisme presque religieux toute une série d'incidents. surprenants qui se sont produits de par le monde au cours des deux dernières décennies. On en parle depuis l'Antiquité! Un des plus grands prophètes de l'Ancien Testament, Ezechiel, raconte qu'il y a 2.558 ans, en Chaldée, apparut une extraordinaire machine volante venue probablement d'au- tres mondes sur la terre, UN JOURNAL LES ANNONÇA: Le 26 sep- tembre 1870, le Times de Londres publla que l'on avait assiste au passage d'un étrange objet volant dirigé contre la Lune : une sorte de navire elliptique muni de quelque chose qui pouvalt sembler une queue, visible pendant environ trente secondes. UN MARIN LES SIGNALA En 1879, le capitaine de vaisseau Michael Banner signale à la Société Royale de géographie britannique qu'il a vu un corps ressemblant au Soleil et à la Lune, entouré d'un halo, qui faisait suggerer l'idée d'une machine volante qui, après être restée longtemps immobile dans le ciel partit à une très grande vitesse, dispa- raissant à l'horizon sans laisser de traces et étonnant ainst tout le monde. UN MOINE LES DECRIVIT Voici la tra- duction d'un passage d'un code en latin, de la bibliothèque des frères mineurs de Raguse, qui se trouve à Dubrovnik (Yougoslavie): Le 8 janvier 1338, à la première heure nocturne, sont apparus aux yeur de tous, dans le ciel, de grands signes lumineuz volant dans l'air presque comme une troupe de soldats, et ce phénomène dura plus d'une heure et étonna une grande quantité de gens. UN ASTRONOME LES REPERA: Dans la nuit du 17 novembre 1882, plusieurs disques volants voltigèrent au-dessus de l'Angleterre. Voici comment les décrit l'astronome Maun- der De grandes formes circulaires éclairées. dans la direction est-nord-est, comme des astres naissants, et comme des astes (mais d'une lumière verte apparurèrent à l'horizon, beaucoup plus rapidement) ils traversèrent le ciel d'un mouvement linéaire constant, cou- pant le méridien juste au-dessus de la Lune, à 60-70 mètres. Des hublots éclairés, une des machines sembla lancer des signaux au moyen de lumières colorées et balaya la terre avec de puissants phares. Puis tout redevint tranquille. UN MAITRE D'EQUIPAGE LES LOCALISA: En 1904, le bosco du navire américain < Nia- gara suivit pendant plus de quinze minutes les évolutions de deux disques volants qui volaient au-dessus de l'Atlantique et s'arrê- tèrent un instant pour observer le bateau. comme s'ils voulalent étudier ou contrôler sa route UNE VILLE LES ADMIRA: En 1903, deux autres objets volants tout à fait semblables à ceux observés au-dessus de la Grande- Bretagne en 1882 éclairent d'en haut la petite ville de Bridgeweter, dans le Massachussets.. Au moins deux cents personnes les voient et en restent fort impressionnées. La psychose des disques volants est née des disques volants est née à partir d'éléments concrets Dans l'après-midi du 7 janvier 1948, trois avions F. 51 Mustang de l'aviation mill- taire américaine sont en vol dans le ciel de Fort Knox, dans le Kentucky. Les pilotes remarquent un objet volant en forme de disque d'environ 80 mètres de diamètre. L'uni d'eux, le capitaine Thomas Mantell, reçoit de la base l'ordre de le suivre et de l'identifier. Le pilote s'exécu'e et rapporte textuellement : On dirait qu'il est en métal, il est gigan- tesque. Maintenant il commence à monter. Il est toujours au-dessus de moi. Il vole à la même vitesse que mot ou un peu plus vite. Je monte à 6.500 mètres. Si je n'arrive pas à le rejoindre, je renonce à le suivre. Ce furent ses dernières paroles. L'avion explosa mystérieusement en vol. Des milliers de personnes assistèrent à ce fait divers. La presse annonça Les Martiens nous atta- quent! La commission d'enquête qui fut nommée et enquêta sur l'accident n'arriva jamais à trouver de preuves. L'Amérique était en alarme. C'est ainsi que naquit la psychose des disques volants et qu'elle se propageal rapidement dans le monde entier. Le 17 octobre dernier, aux premières heures de l'après-midi. Immohile dans le ciel de Plaisence. presque perpendiculairement au- dessus de la base aérienne de l'O.T.A.N., un objet mystérieux, luminescent, attire l'atten- tion des passants. A cet instant, une esca- drille de F. 84 prend son vol. Le chef d'escadrille remarque la chose». Il se dirige vers elle Le pilote communique à la base : C'est un étrange avion jamais vu jusqu'ict. Il est triangulaire et immobile dans l'espace. De la base arriva l'ordre de poursuivre le vol en direction de Rome. Mais on fit décoller. deux autres F. 84 pour observer de près cet étrange « objet >. A 13.000 mètres d'altitude, le chef d'esca- drille communique: II est triangulaire, hublot central argente, imm ile Il a un éclairé. Quelques instants plus tard, la chose bondit et disparait. Pour deux pilotes et six passagers Beaucoup d'avions, aujourd'hul, ont un plan triangulaire: mais aucun d'entre eux n'est capable de rester immobile dans le ciel. Français René Couzinet. considéré comme un pionnier émérite de l'aéronau- tique car, en 1933, il fit les projets et réalisa certains avions absolument révolutionnaires, a construit la maquette d'un disque volant. qui, dans des dimensions normales devrait pouvoir transporter deux pilotes et six pas- sagers, ou bien une charge utile de 500 kilos. La maquette est en duralumin, protégé par un revêtement de métal réfractaire à la cha- leur et absolument secret. Elle pèse 5 kilos, a une forme parfaitement circulaire et utilise comme carburant le magnésium. Au cours. des essais en laboratoire, qui ont donné des résultats exceptionnellement bons, le disque fait preuve d'une remarquable poussée ascentionnelle. a Blen qu'alléchant, le projet de Couzinet n'a pas suscité d'intérêt auprès des autorités militaires françaises et l'inventeur, découragé, l'a abandonné aussi pour ne pas fournir une arme de grande puissance à une nation- étrangère ». Un « fait nouveau >> dans le mystère - Les disques volants n'existent pas, car nos radars ne les repèrent pas m'avait dit en sourlant le commodore Michael. S'il y avait un minimum de crédibilité à la base de cette histoire, nous l'aurions découvert au moyen de nos radars, qui sont les plus puissants du monde, qui forment la barrière défensive la plus complète existant aujourd'hut sur la terre Que pensez-vous des disque: volants? demandal-je. Et Michael avait répondu : Ils n'existent pas, car nos radars ne les repèrent pas. Mals, en admettant que des êtres extra- terrestres alent atteint un tel degré de progrès technique qu'ils soient en mesure à bord d'astronefs, ne d'aller sur la Terre Douvait-on pas supposer que grâce à ce progrès, ils puissent avoir résolu le problème du radar et la manière d'éviter sa recherche n'avais Indiscrète ? Je pas la moindre idée de la manière dont la chose pouvalt se faire, mais l'étais parfaitement convaincu que mon hypothèse jugée tout simplement de la science -fiction par le commodore Michael - pourrait un jour ou l'autre trouver une confirmation dans les falts, Le épisode, où trols avions russes ont le ciel de l'Allemagne ocelden- tale en échappant aux recherches des radars. confirme qu'un prodige semblable peut être scientifiquement réalisé, réalisé Il se peut que le secret de l'antiradar russe réside dans la mystérieuse sphère de matériau noir, réalisée (comme l'admettent les techni- clens chargée de l'étudier eux-mêmes) < avec une technique et un métal complètement inconnus en Occident ». Il se peut aussi que le e mystère de Berlin > alt une autre solution : les Russes pourraient. Une enquête de Stéphane RICHTER avoir réalisé un engin qui, au lieu de réfléchir les ondes radar, les absorbe ou bien les laisse glisser autour de l'avion comme glissent les ondes de l'air. Quoi qu'il en soit, un falt est certain. Ce qui a été réalisé aujourd'hui par les Russes pourrait avoir été réalise (d'une manière identique ou différente) également par des êtres extra-terrestres arrivés à un très haut degré de progrès scientifique. Et ce nouveau point confère soudain une dimension nouvelle au cas le plus discuté de notre époque le problème des disques volants. D'accord la découverte de l'antiradar monté à bord des Yak 28 soviétiques ne démontre pas l'existence des vaisseaux spa- tlaux, mais elle falt complètement tomber dans le vide l'idée préconcue que des astro- nefs spatiaux venant d'autres planètes sont une utople. Dans les jours qui suivirent la sensation- nelle révélation de Berlin, les Etats-Unis ont été remués par une énorme vague de protes- tations de l'opinion publique qui, prenant en consideration des falts Dans les jours nelle révélation de Berlerieux arrivés en la sensation- les Etats-Unis ont en été remués par une tations de l'opinion Pub vague de protes- prenant considération des faits mystérieux arrivés en série réclamalent aux autorités des explica- tions et let, irents sur l'affaire des disques Get A que des enquêtes ont été officiellement buvetes, que les experts eux-mêmes ont admis la possibilite de l'exis- tence réelle de des machines tournantes >. qui sans avoir peut être une appartenance extra-terrestre, seraient secrètement expéri- mentées par une puissance. Et maintenant ! serait bon de reconsidérer tout le problème à la lumière de cet Important falt nouveau ». hall: Où commencent les visions hallucinatoires? La famille Peregozzo, mère, fille et le jeune Roberto, un jeune commis de 20 ans, habitant Verone, via Abramo Massolongo, 5. raconte avec une concordance étonnante leur aven- ture dans la nuit du 26 juin 1963 Une nuit de chaleur opprimante, la petite famille, accoudée à la fenêtre ouverte, s'aperçoit qu'au-dessus du toit de l'église, en face d'eux un disque argenté, grand comme une pleine lune se déplace en zigzag. Roberto s'écrle : Regardez, c'est un disque volant ! Puls la vision faiblit et disparait. Les deux femmes se couchent dans leur lit, la fenêtre grande ouverte, C'est Luisa, la jeune fille, qui nous raconte. - Tout à coup, la température de la cham- bre descend à zéro, Et dans ce souffle froid qui pénètre par la fenêtre j'aperçois les contours voilés d'un énorme corps surhumain, une tête énorme, chauve, illuminée d'une lueur verte, et une main gigantesque s'allonge vers mot, comme si elle voulait m'empoigner et m'enlever. Je pousse un cri désespéré ma mère s'éveille en sursaut. Le Jeune Roberto accourt aux cris de frayeur des deux femmes, Lui aussi apercolt. avec précision cette apparition surnaturelle. Mais tout cela ne dure qu'une seconde. Le «fantôme » s'éloigne lentement, devient de plus en plus petit et ensuite s'éteint comme la flamme d'une bougie. Et voicl l'aventure du veilleur de nuit mila- nais de 36 ans, Francesco Rizzi, un garçon solide et qui sait pourtant dominer ses nerfs. Il venait de finir son dernier tour d'inspec- tion. devant le siège central du Cascami di Seta. via Santa-Valerla, 3. -Je plaçai ma dernière fiche de contrôle. La nuit était sereine et froide. Soudain, der- rière moi, je perçus un sifflement long et insialant Je me retournai brusquement et restni frappé de stupeur. Dix mètres devant moi. j'apercus un disque volant qui venail d'atterrir. C'était une tourelle de métal clair. peut-être de l'aluminium avec des reflets argentés, d'environ 5 mètres de diamètre. Il était coiffé d'une coupole avec des hublots éclairés. J'étais comme paralysé Tout à coup, le sifflement cessa et une porte située à la partie inférieure de la tourelle s'ouvrit pour laisser passer un petit être étrange. Un martien Il ne mesurait pas plus d'un mètre, le corps métallisé, le visage tout noir. Je le voyais s'approcher de mol lorsqu'un autre martien », neut-être le commandant, apparut et lui fit impérieuse. ment signe de revenir, avec son bras. Le petit homme courut de nouveau vers la porte et disparut à l'intérieur. Le commandant refer- ma le panneau. Que dire encore de ce qui est arrivé à ce gabelou de Catane. Eugenio Siragusa, qul. appuyé par les confirmations de sa famille et de ses compagnons de travail, affirme avoir eu deux rencontres avec des martiens > Ivêtus d'un scap de tissu métallisé tout d'une pièce. ceinture émettait des lueurs alternatives Jaune, vert, bleu. Les deux visites extra-terrestres ont eu lieu le 30 avril et le 5 septembre 1962 Selon Siragusa la voix des deux visiteurs avalt quelque chose de métallique et mono- tone, sans le timbre d'une voix humaine. Après l'avoir salué d'une Paix à toi », ils auraient chargé Siragusa de transmettre un < message aux puissants de la Terre et que Siragusa aurait enregistré attentivement. Il s'agit d'un message quelque peu déclamatoire, de ne pas insister avec les expériences ato- miques et de faire un désarmement moral. Siragusa aurait lancé des telégrammes au pape, à Kennedy, à Khrouchtchev, à la reine Elisabeth et au président de la République. Italienne, mais ces personnalités ne lui ont pas répondu, excepté le général de Gaulie qui. en quelques lignes plutôt évasives, aurait falt confirmer par son chef de cabinet d'accuser. réception du télégramme. Le gabelou a raconté qu'il s'est rendu compte de l'approche de ces visiteurs extra- terrestres grâce à des sondages mentaux > ou, mieux, a des perceptions extra-senso- rielles solex>. En bref, par message télépa- tique. Des filaments inquiètent le contre-espionnage -Je me promenais sur la plage de Porto- Garibaldi raconte la jeune Martella Allena, lorsque j'aperçus des rubans fins, vitreux. descendant lentement du ciel, comme des toiles d'araignée, qui s'enroulaient aur bran- chez des arbres ou se posalent sur le sol. J'en ai ramassé quelques-uns. Ce phénomène s'est répété à plusieurs reprises et toujours quand les gens racon- talent avoir vu le passage d'un disque, Selon l'opinion de chimistes ayant examiné ces fila- ments. Ils pouvalent provenir de résidus expulsés de disques volants. On a analysé Ce phenomene s'est répété à plusieurs reprises et toujours quand les gens racon- talent avoir vu le passage d'un disque Selon l'opinion de chimistes ayant examiné ces fila- residus de atsques volants. On a analyse chimiquement les matieres qui les composent: magnésium, calcium, silletum, bors, mais lees entre elles par une formule chimique indé- chiffrable. Its pouvaient provenir af Un autre laboratoire appartenant à un gros complexe industriel, s'est rendu à Porta- Garibald! et a également étudié l'étrange phénomène filamenteux Ces chercheurs attri- buèrent ces filaments à une lonisation des hautes atmosphères, née de la réaction chimi- que de differents gaz contenus dans l'air. C'était aussi une explication asseziacceptable. mais on ne comprend pas que les filaments pleuvalent toujours après le passage de ces disques volants aperçus par plusieurs per- sonnes. de Les services contre-espionnage s'en étalent aussi Inquiétés. On s'étalt aperçu que ces filaments luisants ont le pouvoir de déranger fonctionnement des appareils d'observation radio et TV done ausst le fone- tionnement des radars Il se peut done que lorsqu'un avion-espion en provenance de l'autre côté du rideau de fer, du type U-2», voudralt recueillir des renseignements ou des photos sur des empla- cements d'intérêt stratégique, 11 pourrait très facilement créer un écran avec ces filaments deréglant le fonctionnement des radars. L'hypothèse des services de contre-espionnage est encore soutenue par le fait que ces tolles d'araignée de grande taille apparaissent toujours sur la côte adriatique, dans les zones où le passage des avions espions est le plus: probable. Les chimistes soutiennent qu'il leur est Impossible de recréer ces filaments dans leurs laboratoires, avec les matériaux dont ils dis- oosent. Ce fait confirme l'origine extra ter- restre de ce phénomène. Et qu'en disent les sceptiques? La photo prise par un agent de la circu- lation américaine de Californie, Rex Heflin. est-elle convaincante? Le disque survolalt lei polygone de tirs des marines. Il avait la forme d'un plat, a dit Heflin, un diamètre d'environ neut mètres et volait à peu près à la vitesse d'un réacteur terrestre normal. Dans quelques cas, les disques volants n'en étaient pas. Dans ce domaine, en effet, nom- breux sont les éléments qui peuvent tromper l'observateur. La nuit, la chute des météo- rites avec leur sillage de feu. Le jour les ballons-sondes silencieux, de couleur métalli- que, qui se déplacent en suivant les caprices du vent, peuvent très bien être pris pour des disques, comme souvent les avions volant à haute altitude, type U-2». Le journaliste et pilote Manner Lualdi, jadis fervent partisan de l'existence des disques volants, a, entre autre, explique certaines méprises par le phénomène du mirage. Le mirage provient du fait qu'un faisceau de lumière solaire ou la trajectoire des phares d'une voiture dans une montée rencontre une I couche d'air chaud (par conséquent plus dense et ayant un pouvoir réfringent moin- dre), se plle et se déplace, donnant ainsi l'illusion d'une image qui ne peut être rat- tachée à sa source lumineuse. L'image pro- jetée apparait toujours là où les couches d'air sont plus froides. Dès le début des apparitions, l'opinion publique mondiale decida, par un accord tacite d'attribuer aux disques volants une provenance extra-terrestre, et plus précisé- ment martienne, Pourquoi n'envisage t-on pas une autre hypothèse? Avant tout, le falt d'attribuer aux disques volants une origine extra-terrestre, au lieu d'émettre l'hypothèse de nouvelles armes secrètes russes ou améri- caines permet à l'homme de donner libre cours à son imagination, de plonger dans l'infini et de remplacer les angoisses et les peurs de tous les jours par d'autres plus fascinantes. Que les apparitions de disques solent le fruit de réellies visites d'habitants d'autres mondes ou des suggestions individuelles ou en y toute sécurité. D'autant plus qu'il aucune raison pour que seule la Terre, une planète quelconque du système solaire (un des systèmes de notre galaxie) doive être le seul endroit d'un univers rempli de galaxies à être habité par des êtres pensants, LA DEPECHE du Midi » Parallèlement, les caractéristiques techni- ques mêmes des disques font penser à se aujourd'hui, nous origine extra-terrestre qu'accomplissent les assistons aux efforts Américains comme les Russes pour mettre en orbite leurs satellites et pour leur faire accomplir des mancuvres determines of nous découvrons qu'à sen stade actuel notre science n'est pas encore en mesure de réaliser des machines volantes poussées et ductibles comme les disques volants, Lorsque l'hemme s'est risqué à des tentatives de ce genre, les résultats ont été complètement negligeables Mais pourquol a-t-on pense toujours et immédiatement à Mars précisément comme planète originaire des disques volants? LA aussi, l'explication est simple. Les savants (du reste en partie démentis aujourd'hui par les recherches effectuées par le satellite ame- ricain Mariner IV) ont toujours soutens que cette planète était la seule (parmt celles qui nous sont relativement proches) a présen- ter des conditions propres à l'existence d'une forme de vie quelconque L'arme secrète des Allemands En 1942 dans les laboratoires expérimen- taux des usines BMW pour moteurs d'avion. aux environs de Prague, occupés alors par les tare Sehriever et L'arme secrète des Allemands En 1942, dans les laboratoires expérimen- taux des usines BMW pour moteuy par les d'avion. aux environs de Prague, occupés Allemands, le pilote et créateur Schriever et ses collaborateurs réussissent à construire une tople volante qu'ils appellent Flug Krel- sel C'est un appareil qui combine les caracte- ristiques d'un avion avec celles d'un helicop- tère et qui utilise les résultats des expériences sur les appareils à réaction et les fusées. La puissance de cette nouvelle touple paraissait alors Incroyable Le prototype étalt fint le 1 juin 1942. 11 avait un diamètre de 14.40 m. une puissance. ascensionnelle de 100 m/seconde, une rapidité de croisière de 3.600 km/heure En avril 1944, Schriever expérimente pour la première fois, dans les usines BMW de Prague, cet apparell, qui est maintenant muni de reacteurs encore plus puissants Volei les annotations qu'il avait faites de son expérience: Je monte à bord et ressale les moteurs. Ils marchent à merveille. La couronne commence à tourner. Les sirènes d'alarme s'actionnent. Je demande au person- nel de reconduire la touple dans sa remise. Certaines retouches sont encore necessaires, Ensuite, Schriever retente ses essals. L'appa- rell s'envole, fournissant des performances sensationnelles. La guerre finle un quotidien de Turin publle son Interview avec un savant alle- mand réfugle au Brésil Celul-ci déclare: Les Russes se sont emparés de nos plans de disque colant Entre Fannée 1943 et 1944 sept savants allemands de la 12 armée allemande, qui se consacrérent aux etudes de cette arme secrète, avaient réusst a en mettre une au point. Lors de l'avance des Russes, l'usine des moteurs BMW a ete occupée et les ingénieurs chargés de ces recherches emmenés, Une recrue de marque pour les adeptes Tous ces faits sont-ils convaincants? Bead- coup de gens l'affirment. D'autres, en revan- che, disent qu'ils décrivent des hallucinations collectives. A l'appul de leur thèse, ils rap- pellent l'effarante panique créée en octo- bre 1938 par une émisalen de radio d'Orson Welles, l'acteur de cinéma, racontant de façon très réaliste un deoarquement de martiens. aux Etats-Unis. Des milliers d'Américains ministère de la téléphonèrent affolés au Défense à Washington pour dire qu'ils voyaient des petits hommes verts montant A l'assaut de leur demeure Mais les adeptes des soucoupes volantes viennent de faire une recrue de marque un professeur de l'Université du Nord-Ouest Allan Hynee. C'est lui qui, pendant dix-huit ans. dirigea l'équipe des astrophysiciens charges par l'armée de l'air d'enquêter sur les U.F.O. Au début, comm tous ses camarades, il était sceptique, Il vient de changer de camp. 11 affirme que la plupart des cas peuvent être expliqués scientifiquement. Mais il y a des exceptions. Il ne prétend pas que des étres venus d'autres univers rodent autour de la Terre, bien qu'aucune hypothèse, affirme-t-il, ne doive être écartée. Le savant pense que les soucoupes volantes ant le produit d'un élément scientifique qui, pour 1stant, n'est pas conna de l'homme La vérité dans quinze mois ? Les adeptes des roucoupes volantes viennent de remporter un nouveau triomphe avec la création du comité des savants, présidé par le professeur Edward Comdon, un physicien qui a travaille à la bombe atomique. Il est charge de faire la lumière sur ces étranges phénomènes de la nature que sont les soucou- pes volantes Le professeur Comdon a quinze mois pour mener à bien sa tâche. 81 dans ce laps de temps, il n'a pas terminé ses travaux, un nouveau delal lui sera accordé ainsi qu'un nouveau crédit équivalant à un million et demi de francs nouveaux Le professeur espère que la centaine d'experts (y compris des psychiatres) qu'il compte utiliser pour ces travaux devraient une fois pour toutes décré- ter si les soucoupes volantes sont l'objet d'unes crédulité naive ou si elles représentent quel- que chose de réel, un valsseau spatial venu d'un autre monde, un phénomène lumineux ou, comme le disent certains professeurs, des plasmas ionisés.