LE JOURNAL DE L'HOMME DU XX SIECLE 27 DECEMBRE *** L'AUTO JOURNAL LE DOSSIER SECRET DE L'AVIATION Cet objet métallique en forme de disque, et que le dossier secret de rus Air Force estime de dimensions terrifiantes est évoqué, dans la vaste composition ci-dessus par notre dessinateur G. Froment, d'après les témoignages de milliers de personnes. Trois cités, Madison- ville, Lockbourne et Lexington, éloignées de 300 km, Font aperçu à le fois, ce qui implique une altitude à ce moment de plus de 40 000 m. L'état-major d'une base aérienne l'a observé à 3 ou 4 000 m d'alti- tude. Trois chasseurs s'en sont approchés. L'un d'eux a été désintégré. Explication officielle: le Cdt Mantell s'est attaqué par erreur, en plein jour à Vénus, l'étoile du Berger... Certaines hypothèses (ci-contre) expliquent le comportement, à premier examen inconcevable, de tels engins (s'ils existent !): vitesses supérieures à celle des grandes fusées, immobilité, accélérations foudroyantes, virages aigus sans effet d'iner- tie, aspect incandescent parfois, trainée lumineuse, disparition subite. L'Armée de l'Air française, dans son bulletin officiel Forces aérien- nes, n° 84, a publié la théorie du lieutenant Plantier. Il n'est pas interdit de supposer, selon lui, qu'il existe dans l'espace une énergie- mère, actuelle et omniprésente. Sans nous étendre ici plus longue- ment, indiquons que l'on trouverait là une explication satisfaisante de la fantastique énergie des rayons cosmiques. Les soucoupes, selon cette hypothèse, puiseraient leur énergie dans ce milieu ambianta toutes les molécules de l'engin et de son équipage, intégrées dans le méme champ de force, pourraient supporter des accélérations énormes sons aucun des effets connus des pilotes et des cosmonautes. Cette hypothèse coincide très exactement avec les travaux du Dr Pagés sur Fantigravitation, que nous avons révélés au grand public dans L'A.-J. 300, et qui ont enfin retenu l'attention des officiels. le meilleur TRANSISTOR du monde MONTAGE SPECIAL DURÉE DES FILES Zone de transformation de l'air donnant des infrarouges INTRE les Joyeux boulistes de Billan- E court et L'Amicale des Campeurs de Carpentras, le Journal Officiel consacrait, vallà quelques semaines, trols lignes de sa rubrique de déclarations d'asso- ciations au G.E.P.A. Juste assez pour que du Groupement l'on sache la naissance d'Etudes des Phénomènes Aériens et Objets Spatiaux. Pas asses pour révéler que l'on compte parmi ses membres deux physiciens de l'Institut Henri-Poincaré, un astronome notoire, un ingénieur général d'armée aérienne français, un de nos plus brillants ingenteurs de propulsion spatiale, et d'autres esprits éminents qui n'ont pas l'habitude de s'associer pour monter des canulars. Zone de transformation de l'air en onde lumineuse LE NOUVEAU, LE REVOLUTIONNAIRE TR 88 Technifrance POUR LA PREMIÈRE FOIS UN TRANSISTOR DE QUALITÉ ET DE PERFORMANCES PROFESSIONNELLES A LA PORTEE DE L'AUDITEUR AMBITIEUX. Grâce à ses BANDES OC SUPER-ETALEES, où que vous alliez, vous gardez le contact avec le monde entier. 80AMMES D'ONDES CO PO ** Pourtant, c'est à l'étude des soucoupes volantes qu'ils vont consacrer une part de leurs efforts. Dans le plus grand secret, bien entendu. Car, dans les milieux industriels ou scienti- fiques, croire à l'existence des soucoupes ou simplement se poser la question suffit à vous classer parmi les tétes faibles. Du moins apparemment. Car il arrive que certains, mis en confiance... Ainsi, cet Ingénieur d'as- tronautique, un des plus remarquables cher- cheurs français il avait eu l'occasion de constater mon absence d'idées préconques, et aussi ma discrétion. Le hasard fit, un certain jour, que je lançal dans la conversa- tion ce que les techniciens nomment objets volants non identifiés. Que penser de tout cela ? Sans répondre, il me guida vers un des murs de son vaste Faites- bureau-bibliothèque. yous done une opinion vous- même !, me dit-il en souriant. Ces TOUCHES VRAIES D'ETALEMENT vous donnent une station sur OC aussi facilement que sur GO, et aussi stable. TROIS VERSIONS TROPICALISÉES ET ANTICORROSION: EUROPE OUTRE-MER MARINE GFROMENT DEMANDEZ SE CATALOGUEK TECHNIFRANCE, Ucencle pour les bray de to ADO COMOABON OF AMERICA mission Scintillement) pour étu- dier d'étranges boules de feu clel de qui parcouralent le Air l'Ouest américain. L'US Force déclarait, le 27 décembre 1949, que la commission était dissoute ne Mais, comme des témoins de plus en plus nombreux préten- dalent avoir vu de ces fameux objets célestes, et qu'ils semblaient pas tous fous, pris de boisson, incultes ou idiots, on créa cette fois la Commission Grudge, baptisée discrètement Project Sign. Elle publla de temps à autre des communi- qués anodins en réponse aux informations fracassantes lan- cées de temps à autre par la presse. Puis, le 7 avril 1952, 1'US. Air Force utilisalt curieuse- ment, pour publier une note de service, le magazine Life », d'exem- (tirage : 5 millions plaires) Toutes les unités navigantes de l'Air Force sont en état d'alerte pour rapporter en détall toute observation sé- rieuse d'objets non identifiés. les D'autres organismes, tous observateurs entralnés-a- vants, pilotes privés et commer- claux, météorologistes dont le travail en rapport quel- conque avec le ciel et ce qui a'y passe, sont instamment priés de signaler immédiatement à l'Air Technical Intelligence Center (Centre de renseigne- ment technique de l'Air), A Porce Air Wright Patterson Base, Dayton (Ohio), tout ob- Jet aérien non identifié qu'ils pourralent apercevoir L'Ar mée de l'Air convialt en outre tous les citoyens à transmettre leurs observations à la base la plus proche. Leur identité se- ralt gardée secrète pour leur éviter les sarcasmes. Dans le même temps, les ba- ses étalent invitées à maintenir des apparells en alerte pour tenter des interceptions, les équipes de radars et de photo- graphes aériens étaient rappe- lées à la vigilance, non contre quelque engin soviétique Cla guerre froide était pourtant alors dans une de ses périodes chaudes), mais à l'intention de ces phénomènes mystérieux (D). Et, pour éviter tout malentendu et pour rassurer les populations, l'Air Force publialt ce commu- niqué somme toute Inquié- cant-Il n'existe aucune ral- son de croire qu'aucun des phé- nomènes aériens décrita sous le nom de soucoupes volantes solt sou- Dans une armotre métallique à serrure de sûreté, en deux plles de deux mètres de haut, s'accu- mulaient les dossiers. Tout cela sur coupes 7. -C'est une partie de la do- cumentation mondiale. Je suis correspondant pour la France de la commission secrète amé- et nous échangeons ricaine, leurs informations avec celles que je collecte en Europe et celles, plus rares, des autres continenta, Les Américains, mi- litaires ou non, ont promis le silence. Mais, mol pas. Je vous tovite donc à puiser. Commissions d'enquête Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis signa, le 30 de cembre 1947, Fordre instituant la première Commission d'en quite sur les UPO. (Uniden- unable Flying Objecta). Cretalt James Purrestal, le même qui faisait sourtre vollà quinze ans, en réclamant la création par son pays de satellites artifi- ciela d'observation, et de relais pour les voyages interpland- taires. L'année suivante était crée le Project Twinckle (Com- CONQUETES DU XX SIÈCLE «L AUTO JOURHAL vs surprendre m bre de ceux qui depuis dix ans ful for confiance, en surront aujourd'hui le dossier secret des soucoupes volantes. On sait que, lorsqu'un journal est à court d'informations itno suit comment emplir ses colonnes, rameute la clientele gráce & des refrains pro vés apparition du monstre du Loch Hess, riv lations sur tel couple rayol, ou interview de F'idiot du villogs qui vient d'échanger des rues avec un Vénusion débarqué d'une soucoupe Cependant, personne ne peut nier qu'il existe un phénomène soucoupes slantes. He s rait-ce que sous la forme de dépiches d'agences, d'enquêtes journalistiques, policières ou scienti fiques, de déclarations dignes de foi ou non, de documents photographiques outhentiques ou truqués. Trop de fous ou d'illuminés croient oux engins venus d'un autre monde. Trop de malins s'effor cent d'en vivre. Trop de scientifiques les uns d'une parfaite indépendance intellectuelle, les autres d'une suffisance aveugle- les nient. Trop d'autres esprits éminents jugent leur exis tence certaine ou probable. Bref, il n'est pas un savant, ni un ignorant, qui ne connaisse la signi fication de cette expression baroque, et qui n'ait pris fermement position sur le problème, Tout cela constitue ce que l'on peut scienti- fiquement appeler un fait. Fait mal exploité, cer- tes, ou trop exploité. Un fait sur lequel la plu- part d'entre nous ne possèdent que des éléments d'information disparates et insuffisants pour juger. Le terme de soucoupe correspond-il à quelque chose de réel, quoi qu'il soit? Et s'il s'agit d'une farce, pourquoi lui consacre-t-on dans le secret depuis quinze ans tant de tech- niciens et tant d'argent? Quels indices permet- tent-ils d'y croire? Au nom de quoi démontre- t-on leur inanité ? S'il y a quelque choses, qu'est-ce que cela peut être ? C'est aux esprits curieux, indépendants et objectifs que nous offrons aujourd'hui quelques- unes des pièces d'un gigantesque dossier. En leur laissant toute liberté de conclure... ou de douter 1 causé par une puissance étran- gère, ou constitue un danger actuel certain pour les USA ou ses citoyens. Depuis lors, et jusqu'à l'heure présente, le phénomène le plus extraordinaire et le plus cer- tain concernant les soucoupes volantes est la régularité avec laquelle le service d'enquête de Taviation américaine est te sous ( en raison de son inuti- lité absolue) pour renaltre. aussitôt de ses cendres 1 Ainsi, le 25 octobre 1955, le de la Défense département avertit les populations qu'un engin en forme de disque, et construit par Avro Ltd au Ca- nada, apparaltra bientôt dans le ciel. Mais il obéira aux lols naturelles et sera piloté par un humain. Moins heureux que les légendaires soucoupes (dont personne n'a jamais pré- tendu qu'elles n'obéissalent pas aux lois naturelles), l'engin en question n'a finalement jamais volé. A cette occasion, le secré- taire de l'Air Porce, Mr. Quar- les, se fait communiquer les bilans du service fantôme soucoupes damnées Ces finale- quol en consistent ment ?.... Sur plus de dix mille cas. examinés par la Commission. entre 1947 et 1955, bon le s'avéralent nombre fruit de l'imagination de farceurs ou d'illuminés. Mais 4804 avalent retenu l'attention par la bonne fol et la concordance des témoignages. Un travail de routine, toujours même, permet de réduire l'insolite à de Justes pro- on sonde la portions vie des témoins; on véri- fie les horaires des avions commerciaux, les carnets de vol des apparells pri- vés et militaires: on de- mande un rapport aux astronomes et aux mé- fos de la région; on consulte les rapports de la police et de l'armée. Dès lors, une grande partie du mystère se dia- sipe. Et c'est ainal que sur 100 prétendues soucoupes, 16 ne sont que des bal- lons-sondes scintillant A contre-jour; 30 sont des feux de position d'avion (ou, plus fréquemment, ces dernières années, des trainées de réacteurs); 23 se ramènent à des atmosphé- phénomènes aurore boréale, riques foudre en boule, allo Yoilà plusieurs nées, un hobitant de Charleroi (Belgique) a dé- crit le phénomène qu'il avait parait-il observé un engin en forme de rowe, après s'étre main- serait tenu Immobile, monté à la verticale en laissent derrière lui une grande trainée. Il était nimbé d'un hale lumineus et s'élevait avec un gran- Peut-il s'agi dement. d'un phénomène natural? Le presse de cette épa- que avait fait largement état d'un certain nom- Mais bre de témoignages les conclusions de l'en quéte officielle n'ont pas publiques stratus doré par le solell, loni- sation de la haute atmosphère, cristaux de glace, météore. D'autres explications diverses, mais banales, représentent 13 %. Mais la part de l'inconnu, de tout de l'inexpliqué, ressort même à 9 %. Le secrétaire de l'Air hausse les épaule Peuh ! des cas od Pon manquait de renseigne ments suffisants pour bonchu- re ? >> -No, Str 1 objecte l'officier le chapitre in- rapporteur formations insuffisantes existe aussi. Il représente 17 %. Restent done 9 cas... Le ministre le sait bien, et son scepticisme ne paralt guère sincère. Déjà, le major Donald E Keyhoe, responsable de la Commission, a démissionné à grand fracas et édité un livre passionné, où il lance pêle-mêle (1) L'espression soucoupe vo lante, qui devait connaitre une af belle fortune, est due à un industriel de rouest américain qut, le 24 juin 1947, à bord de son evion personnel, mant Rainier (Wash- au-dessus du ington, epercut, dit-il, next ob jets métalliques scintillants, de la taille d'un quadrimateur C4, à la 30 km de lul, at front vitesse prodigieuse en ce temps-là, de 2000 km/h. Quelques heures plus tard, un météo de Richmond atterteit avoir sulvi la formation de sol, a télescope. Se boussole devint falle T A L V LE JOURNAL DE L'HOMME DU XX SIECLE 27 DECEMBRE 1962 N 314 AMÉRICAINE SUR LES SOUCOUPES VOLANTES Celle-ci est évidemment fausse... puisqu'elle est humaine! Depuis quelques années, les ingénieurs révent d'engins en forme de disque : ainsi cette étude américaine de satellite à propulsion électrique. A l'opinion publique des faits troublants et des conclusions discutables On ne peut nier que certains événements stupéfiants ont été L'aventure du tenus secreta. commandant Thomas P. Man- tell, qui date de 1948, n'a filtré Comme que bien plus tard... l'opinion européenne n'en a pratiquement pas eu connals- sance, 11 semble utile de is résumer. Le 7 janvier, à 13 h 15, la population de Madisonville peut observer dans un ciel pl- queté de nuages un disque mé- tallique plus large que les plus gros bombardiers. Après avoir plané sur la cité, plus d'un quart d'heure, il semble se diriger vers Fort Knox, où est entreposé l'or des UB.A.. Aussi, l'état-major la police alerte d'armée du comté. A 13 h 46, l'aérodrome de Godman, A 150 km de Madisonville, est sur- volé par l'objet, que tous les la efficiers de base volent on des dossiers extraites ment secrets concernant la défense du pays». En effet, le National Investigations Committee Aerial Phenomena venait d'af- firmer que l'on trompait systé- matiquement l'opinion en des menant les soucoupes à hallucinations ou à des farces LA-dessus, le vice-amiral, R. H. Hillenkoetter, membre du comité directeur du fameux CIA, le service de Renseigne- ments des UBA, jugealt de son devoir de révéler qu'un nou- veau rapport d'alarme (war- ning), rédigé par 1'inspecteur général, major général, Richard E. O'Keefe, venait d'être adressé à la Commission de science et d'astronautique du Sénat. Les cas dignes d'examen atteignalent maintenant 6312 depuis 1947. Belon l'amiral, is consigne étalt l'état- au scepticisme, mais parfaitement A major savait quol s'en tenir. L'affirmation de ce haut gradé ne reçut aucun dement démenti Actuellement, in plaisanterie continue. Le rapport secret de l'Air Force de 1962 conclut bon- nement que ces objets non identinés qui d'ailleurs n'existent pas), n'ont pas jus- qu'ici menacé la sécurité des UBA, et qu'il n'est pas évi- dent qu'ils soient sous un contrôle intelligent, ( On ne saurait en dire autant de la Commission de l'Air Force 1 », a dit avec un grand sérieux un astrophysicien qui ne déstre pas être nommé.) scintiller parmi les nuages. A chasseurs te moment, trois Mustang P 61 sont en survell- lance au-dessus de Port Knox; le colonel Guy Hix, comman- dant la base, leur ordonne par radio de changer de cap et de reconnaitre l'objet A 14 h 45, Mantell, comman- dant is patrouille, annonce au colonel L/engin est au-des- sus de mol. Je m'approche. Il semble d'une dimension terri- fiante (tremendous). le La poursuite des trois P 51 dure 20 minutes. L'objet main- tient son écart, & 500 km/h. Deux des chasseurs, qui ont vu eux ausal l'objet, perdent contact dans les nuages et se posent. Mantell, à 15 h 15, an- nonce Altitude 5000 m. A 6000, J'abandonne, car je n'al pas de masque à oxygène Un peu plus tard, on retrouvait les débris pulvérisés de son appa- rell, éparpillés sur plusieurs ki lométree. Mort d'hoanme et perte de matériel militaire fallut bien faire une enquête. Le co- lonel Hix, chef de la base, son adjoint, le commandant Woods et les autres officiers confir- mérent leur vision d'un disque en métal de 10 à 150 m de dia- mètre, projetant à travers is mince couche de nuages des lueurs rougeâtres. On se trouvait bien devant un de ces cas dignes d'être retenue, d'après Donald H. Mensel, pro- fesseur d'astro-physique à l'Unl- versité de Harvard Les dé- positions (dit-il dans son ou vrage consacré aux soucoupes volantes), doivent être de pre- mière main, ne pas être dictées par un interét, de préférence maner d'un spécialiste, eure Guruburées par d'autres, ne pas fire anonymes. Par recoupe- Met de milliers témoi- ap, le fait que l'objet, vial- ble de truls villes à la fois n'a disparu que manqué par in courbure de la Terre évoque les dimensions d'un cruiseur 1/at- faire ful molse sous le bolased l'affaire Mantell, somme après, des gens de toutes conditions attestent avoir ob servé des engins qui ne sont pas des avions el qu'on pe pourrs ccafondre non plus lorsque la question en posers. des fusées En 1960, 21 février, un porte-parole de FA Il ne nous est pas possible de résumer ici, füt-ce un centième des rapports que nous avons examinés. Mais répondans tout de autte à certaines questions Ces choses-là n'arrivent qu'aux USA. Les UBA ont la taille d'un continent, et sont bien équipés en moyens de dé- Lection. Pourtant les témoigna- ges n'y sont proportionnelle- Pace vse, au cours e conférense & Washington. Le document el-contre, qui est un des grands clessi- ques de l'épopée de soucoupes, a été pris par un poste de Sur- veillance aérienne des côtes des U.S.A., & Salem, Massachusetts, avec témoignages à Teppui. C dessous, à Taormina, en Sicile, quatre observateurs admirent des angins mystérieux qu'on crai rait taillés dans le marbre. l'Arte de l'Air caldere mythe des soucoupes une affaire diese ment pas plus nombreux qu'en Europe, par exemple. (Ce mois- cl, au-dessus de Caen) On parlait des soucoupes voilà quelques années ; mainte- nant, la mode est passée... La grande presse craint de lasser son public. Mais les organismes qui épluchent attentivement les petites feuilles locales font tou- jours une molsson de soucoupes. C'est là souvent le point de dé- part d'enquêtes menées minutieusement. Aux USA com- me en Europe occidentale, les cas conservent une fréquence constante, compte tenu d'une certaine périodiclté dont nous reparlerons. très Diverses objections Seuls les imbéciles ou les escrocs volent des soucoupes. » C'est l'objection de beaucoup de grands esprits. Ainsi, le profes- seur Pierre Augé, président du Comité français de 1'Espace, les Juge un succédané du serpent de mer (dont il a parfalte- ment le droit, n'étant pas apé- claliste, d'ignorer que l'existence n'est en guère mise doute). M. Ervy Schatzmann, directeur de la Recherche au CNRS, at- de la tribue aux témoins >. malhonnêteté intellectuelle M. Esclangon, directeur de l'Ob- servatoire de Paris, déclare Ces engins ne peuvent exister je n'en ai jamais vu dans mon télescope 1 M. André Labarthe, spécialiste des questions nucléal- res écrit: La preuve que c'est un mythe, c'est qu'un jour j'ai cru en voir et que c'était seule- ment les boules de couleurs qu'on fixe aux lignes à haute tension. Plusieurs astrophysi- clens qu'il est charitable de ne pas nommer se sont mis d'ac- cord Pas d'engins extra- terrestres possibles, puisqu'il est démontré que dans tout l'Uni- vers il n'y a de vie que sur Terre 1. e cortaines faites komment par un cunité doute prie und effective- Une enquête de Constantin BRIVE Bi la Jobardise est fréqente. chez les partisans des soucou- pes, on ne peut qu'être frappé par la passion, la légèreté ou Fillogtame ches nombre de leurs adversaires les plus notoires. A-t-on le droit de taxer de malhonnêteté, sans examen, la déclaration de Seymour L Hess, du Lowell Observatory de Flagstaff ? Quant à ce M. Clyde Tombaugh qui, en compagnie de sa famille et de son assistant, a décrit les évolutions d'une esca- Idrille qui ne pouvait se compo- ser, selon lui, ni d'avions, ni de météorites, si c'est un imbécile il faut rayer de nos cartes du ciel la planète Pluton, que cet émi- nent astronome a découverte. Paut-il en revanche faire re- marquer au directeur de l'Ob- servatoire de Paris que les avions et les oiseaux n'existent pas... puisqu'il ne saurait non. plus les apercevoir au télescope : un télescope offre un angle trop faible pour des évolutions dans l'atmosphère, et dans l'Espace il ne permet pas de déceler des astéroldes de quelques dizaines de mètres... Autre objection fréquente: « Pourquol ces fameux objets aériens ne seralent-ils apparu dans notre clel que depuis qu'on envisage des voyages interplané- taires ? A vrai dire, des des- criptions comparables aux affir- mations contemporaines se re- trouvent dans les écrits de l'an- tiquité, entre autres dans la Bi- ble. Les rapports de navigateurs du XIX siècle en font souvent mention. Nous avons retrouvé par hasard que les habitants de Cherbourg et les officiers du port, y compris le préfet mari- time, avalent contemplé en avril 1905 les évolutions de ce qu'on n'appelait encore ni avion ni soucoupe. En compulsant les ar- chives de presse des cent derniè- res années, on ferait une aur- prenante moisson. Pourquol ces apparitions Ce document, d'une netteté remarquable, a été pris dans des condi- tions d'une précision indiscutable. Qu'on en font créé de toutes c'est notre labo- ratoire photo et nos services artistiques qui pièces! Cela démontre la nécessité absolue du sens critique... favorisent elles exclusivement l'Europe occidentale les et Etats-Unis ? Il serait plus exact de dire que seules ces deux zones échangent un grand nom- bre d'informations par vole de presse et d'agences,, Mais dans la toujours discrète Union sovié- tique, la Pravda a laissé fil- trer un jour un commentaire sur les objets volants inconnus », lesquels devaient être de noto- riété publique puisqu'on jugen opportun de les attribuer aux provocations impérialistes du monde occidental. Plus heureux que le fameux avion-espion U2, les objets ne furent jamais abattus. D'autre part, plusieurs astronomes soviétiques attri- buent à un engin venu d'ail- leurs l'étrange catastrophe qui ravagus la forêt de Podkamen- nala-Toungousaka, en Bibérle centrale, le 2, le 30 juin 1908. Des comités d'enquête existent en plusieurs pays d'Amérique latine. Et même les Papous mê- lent leur voix au concert! Journal d'un témoin J'ai sous les yeux l'épais rap- port des autorités de Melbourne, après une Instruction qui a duré deux ans, sur les faits survenus A Bolanal, en Guinée austra- llenne. Par son scrupuleux souci du détall c'est un modèle du genre. Trente-huit témoins répartis sur plus de 40 km ont été passés au crible, évalués so- cialement, passés aux testa pay- chologiques, isolés d'ailleurs dés le début avant toute déclaration. Sept d'entre eux sont des évo- lués: instituteurs, assistance médicale, etc. (Les Papous aont très réceptifs à notre culture. Leurs possibilités intellectuel- les, a écrit le R.P. Dupeyral qui les a fréquentés vingt ans, sont celles de mes concitoyens. ) . Les autres sont de bons sau- vages qui n'ont jamais lu une ligne, ni sur les soucoupes, ni sur autre chose. Autre témoin, un pasteur, 31 ans, père de fa- mille, sorti d'une grande univer- sité et mathématicien. Par simple curiosité intellec tuelle, ils tenu un Journal des événements auxquels encore maintenant, il ne propose au- cune conclualin. Bon impavidité est admirable sprés avoir me auré par triangulation la vitesse travers d'un objet diacoide faible sititude langues, s'est avisé de réunir par des traits les où les objets étalent, paralt-il, apparus. Il dé- cela ainsi deux choses: d'abord que les heures Indiquées par les dépositions déterminalent des déplacements cohérents des en- gins, et exclualent toute idée de connivence entre les témoins, à moins d'imaginer qu'un médecin de Maubeuge alt convenu avec un apiculteur du Puy, un ingé- nieur de Renault à Flins et trois écoliers d'un village de Savole. de faire à un moment chrono- métré d'avance des déclarations concordantes ou variant juste assez pour être plus plausibles. Quant à ces allées et venues qui s'étalent dans certains cas sur l'ensemble d'un continent, il leur a attribué des intentions de visées topographiques el d'obsere vation ce dont il convient de lui laisser la responsabilité cours Il n'en reste pas moins que plusieurs fusées de Cap Cana- veral ont été suivies avec une dérisoire aisance (al l'on en croit les techniciens locaux) par des formes lumineuses. Et qu'au de l'Opération Grande Vergue, qui groupait les forces navales de l'OTAN, un de ces fantômes inexpliqués a semblé désireux de s'instruire. Répéré aux Jumelles, suivi par les ra- les dars, pris en chasse par intercepteurs, photographlé (avec la mention top secret), il n'a laissé que le souvenir d'une hal- lucination affectant dix mille spécialistes et l'électronique elle- même. word pu caux avec des helles apparus sur le pont sont einta & quelque 300 mètres dans le interromps Hall Quelques soirs plus tard, un va-glegte fanqué de pa trolliers offre & Les sauvage que los ma dhe Car les radars... et les pellicu- les photographiques, se laissent souvent impressionner, tout comme les cultivateurs, le mé- téorologistes ou les pilotes de ligne. Un bon millier de rap- porta l'attestent. 30, nous Jadens rien un avion u s belooptère Des out 16 Des Particularité qu'apprécieront Auto-Jour- les lecteurs de nal les voitures réagissent aux soucoupes. Il existe monde phis cents cas de favorable avant, pendant on aprie avail multiplier querait une usieurs dission de milliers de te spagne de Fa terview d'un certain scante de LES AUTHENTIQUES VIEUX PORTOS BARROS L'AUTO JOURNAL 27 personnalités qui désirent rester dans l'ombre, ne donne ici une impression d'incomplet, ainon de décousu. Simplement nous avons voulu apporter à l'opinion publi- que un résumé du point actuel de la question. Peut-être cet exposé qui se veut objectif paralt-il incliner vers les thèses des partisans des soucoupes ? C'est facilement explicable d'un côté on trouve une moisson de documents parmi lesquels il convient seulement de dégager le bon grain (s'il en est) de Ityrale. De l'autre, seulement des haussements d'épaules et des dénégations parfois aventureu- ses; or la logique enseigne qu'il n'est pas de preuves négatives Nous vous laisserons le soin de choisir les réponses qui vous semblent vraisemblables ou sou haltables. Pour parler net, le problème se résume à cecl : lea engina, tels qu'ils sont décrits. peuvent-ils appartenir à la tech- nique terrestre actuelle Büre- ment pas. Est-ce le fruit de Thystérie ou du goût de la far- ce? Pech-être. Bagiralt-il d'en- gins estra-terrestres Com- Bur ce point, il convient de citer un astrophydelen (anony me, blen sir), qui nous disall Le plus surprenant, dans les soucoupes volantes, ne serait qu'elles existent, qu'elles n'existent pas ment on estime que dans no tre Calaxie les systèmes pland laires sont au nombre de pla aleurs milliards Depuis deux ane, aree pération Osma, les satronomes américains lancent des anges vers d'autres Ares supposés d'une haute civilisation quelques technologique Vold Joure le professeur Chloval, un des plus éminents spécialistes sovieliqua demandait que 300 pas imile Pexemple américain Bur Terre, en l'espace d'une vie nous avons crée la bicyclette et le d'evolution de plus que nous e qu apris tout 1 L'ingénieur Aimé Michel, en collationnant les témoi- gnages avec heures et lieux, s'est avisé que les soucoupes » semblaient se livrer à une acti- vité étrange et coordonnée, qu'il a nommé orthoténie, et assimila- ble,à des levées topographiques. LA GRAVITATION PREND DU POIDS AUTO JOURNAL révélé à l'epinion pu blique (N- 300 d 18 juin 1942) les périences du Dr Pagès, de Per pignon, I boulevereralent «L les théories u w mies depuls Newton et permettraient de proposer des entranets par affet dégravitatif (Soule une théorie de set ordre pour Pesistense relt falee edmattre dupes ). Malgré la volonté d des milieus sentifiques d'ignorer es chercheur, des prisus eminents M. Idmend A. Bren, président de la Federation Internationale qu refer à to Se rected b Cen taire Adrethermarche scientifique française en combatter CHA Dans les refoluries de dembre un How la Ditigation inérale de la Recherche, Paris Le Pra, el de M. Gundet, cteur gendred aneraire des Laboratoires de Bellevue du CHRS Adredynamis, ma iden), de M. De mn directeur adjoint, at d Muy Martin, Ingénieur & (L4F, wait invite to Dr Fags à vendutar du probima anar que On M. Markchal, délégué général à Recherche entifies présent dans Fimmeuble, se sit Fr Bra fuit représent par porta de PrFeatheuler, specialiste mens dial de Falestrectalis, de vintage few les pros ait de démallen once waterbadanan prennes le chiffre d 30 millions de of représent de CHES & 3 mi Pals Finani Martin. wraid stane les effets Dr Pauts Le Pr Maravifalis jours de an COGNAC TARD Le wul vieillis les voltes séculaires du Château de Cognac