ALMANACH 1955 EDITION DE L'Est Eclair Si l'on ne peut affirmer que les soucoupesvolantes existent, du moins peut-on proclamer aujourd'hui que le problème, lui, existe et que l'on ne pourra le résoudre par une fausse indifférence, par le mépris ou en trai- tant systématiquement de faux témoins les milliers de personnes qui, dans toutes les par- ties du monde, ont vu des soucoupes volantes et dont les témoignages et les descriptions concordent de la manière la plus inquiétante qui soit. Un tel problème oblige à une chose : l'examiner. L'examiner dans un esprit d'impartialité scientifique, en comparant les témoignages, en jugeant, en jaugeant le pour et le contre. Ainsi peut-on espérer prendre une vue puleuse du problème, et de cette façon-là seu- lement! Cet effort, un jeune écrivain de grand talent et pourvu des connaissances scientifiques nécessaires l'a entrepris. Sans tomber dans la science-fiction qui n'est qu'une forme du romanesque, ni dans l'anticipation, il a cherché la vérité telle qu'elle ressort des observations accumulées par les savants et les techniciens. Ce jeune écrivain, qui est en même temps journaliste, a mené là la plus passionnante des enquêtes qu'il a publiée sous le titre de :«Lueurs sur les soucoupes volantes ». Ce titre, volontairement modeste, conduit à un domaine nouveau et stupéfiant. Les docu- ments révélés pour la première fois par l'auteur conduisent en effet à supposer qu'il y a possible, l'hésitation, la mauvaise foi. En «Gachignard m'est apparu comme un homme simple, honnête, sans imagination,preoccupé seulement de sa famille et de la routine de son service. Avec cela, obstiné,crupuleux, revenant sur ses déclarations pour en limiter le sens et refusant de laisser employer des mots dont le sens lui échappait. > Latappy alla même jusqu'à recommencer entierement l'interrogatoire en sollicitant im- ceptiblement Gachignard, «à côté », pour prouver. Il ne le prit jamais en défaut: le » Seulement, à un kilomètre à peu près sur la gauche, au bord de la piste, il y a un » bâtiment que l'on appelle « Le Double Tonneau » à cause de sa forme et je vis la >> lumière, qui semblait s'approcher toujours, passer tout juste dix mètres au-dessus de Une soupe volante a atterri! Le phénomène observé Gaillac et à Oloron octobre 1952: soucoupes fils de la Vierge 90 chances sur 100 pour que les souvolantes existent et 60 chances sur 100 p qu'elles viennent d'un autre monde. On sera d'accord ou non sur ces vations. On ne pourra en tout cas dis mérite essentiel à cet ouvrage : celui d'sans parti pris, de tenter d'expliquer sa ber dans le délire pseudo-scientifique. LE CIGARE DE MARIGNANE Aimé MICHEL.