SEMAINE DU MONDE PREMIÈRES EXPLICATIONS SUR LE MYSTÈRE DES SOUCOUPES MICHÈLE MORGAN A L'AUBE D'UN GRAND AMOUR N° 104 SEMAINE DU 5 AU 11 NOVEMBRE 1954 Nite Sie Tunisie-Algérie 60 f - Maroc 65 f Canada 20 cts 10 f belges 90 cts suisses 50 f SCIENCES DES SAVANTS NOUS DONNENT LES EXPLICATIONS D'UN MYSTÈRE : LES SOUCOUPES N E riez pas ! Ce document est à classer pour le moment avec les 12 à 15 % de témoignages concernant les « Soucoupes vo- lantes » et pour lesquels il n'y a pas jusqu'à présent d'explication satis- faisante. Le négatif, qui est actuellement sou- mis à des expertises, ne semble pas avoir été maquillé ni truqué. Il est dû à M. Jacques Baccard, radioélectricien de Grenoble. Voici les renseignements et la déclaration recueillis par notre correspondant particulier. Fils d'un observateur d'aviation, actuellement propriétaire d'un maga- sin de radio, 2, rue de Crepu, à Gre- noble, Jacques Baccard, 34 ans, consa- cre ses loisirs à l'étude du ciel. Aussi, les premières apparitions de ce qu'on devait baptiser, faute de mieux, les se produi- sit, ce qui explique le petit nombre de ses témoins. «Il était exactement 13 h. 10, raconte Jacques Baccard, quand mes regards furent attirés par une silhouette qui venait d'apparaître dans la trouée que la vallée de l'Isère creuse à la sortie de Gre- noble, entre le massif du Vercors et celui de la Chartreuse. Tout d'abord, je pris la chose pour un avion. Ce passage est en effet celui qu'utilisent les appareils venant du Nord pour aborder le terrain de Grenoble. > Quinze secondes s'étaient à peine écoulées que déjà l'engin arrivait aux abords de Grenoble. Intri- gué par cette vitesse fantastique, tout comme par le fait que ce déplacement n'était accompagné d'au- cun bruit de moteur, je braquai la plus petite de mes lunettes d'observation. En même temps, l'engin qui se trouvait alors au-dessus de la ville marquait une brusque accélération, suivie d'un fort déga- gement lumineux semblable à la lumière d'un arc électrique. En outre, il laissait derrière lui une traînée gris clair, plus sombre dans sa partie axiale, et légèrement lumineuse sur les bords. > Ayant appelé ma mère et ma femme auprès de moi, je tins pendant une dizaine de secondes l'appareil dans le champ de ma lunette (dont le grossissement est de vingt). Sa forme, qui m'appa- raissait en perspective comme celle d'un fuseau -- ou d'un cigare était en réalité celle d'un disque devenant légèrement ovoïde vers l'arrière et comportant en son centre une sorte de carlingue sphérique dont les deux hémisphères se trouvaient également réparties de part et d'autre du plan du disque. Autour de celui-ci, un halo lumineux de forte intensité qui en rendait imprécis les contours. Le corps de l'engin était d'un gris métallique très sombre. "Je photographie l'engin > Voyant que la soucoupe », qui survolait main- tenant Grenoble, amorçait un virage en direction de la Chartreuse, j'abandonnai alors mon observation et saisis mon appareil photo pour prendre ce cli- ché, qui a été réalisé au cinq centième de seconde. Quelques instants plus tard, l'engin s'élevait à la verticale, dans une accélération véritablement fou- droyante. Il mit environ six à sept secondes pour disparaître à notre vue. D'après mes calculs, le dia- mètre de l'engin était d'environ 80 mètres, sa dis- tance par rapport à moi de 2 kms, son altitude de 1.000 à 1.200 mètres... > Jacques Baccard est formel: il ne pouvait s'agir ni d'un ballon sonde, ni d'un vol d'oiseau, ni d'un phénomène atmosphérique connu. Que penser d'un tel témoignage ? Parmi tous les récits que la presse publie quotidiennement, il semble être de ceux qui présentent une apparence de sérieux et de bonne foi. En fait, la plupart des dépositions les plus intéressantes ne voient pas le jour; elles sont envoyées à des organismes fiques ou à des journaux comme le nôtre par des correspondants qui demandent la discrétion par crainte du ridicule. Voilà longtemps que les milieux scientifiques ont Quatre secrets fini par s'émouvoir. Nombre de personnalités émi- nentes se refusent systématiquement à prendre ces récits ou ces documents au sérieux. D'autres pro- posent des explications « naturelles > qui - il faut le dire et nous aurons peut-être l'occasion de les résumer sont d'une faiblesse extrême. D'autres enfin admettent qu'un doute subsiste. Nous pouvons révéler que la Météorologie natio- nale, voilà deux ans déjà, a signalé dans un rapport au ministère de l'Air que les phénomènes de cette nature observés par ses techniciens ne relevaient pas de sa compétence mais peut-être de celle des aviateurs. Révélons aussi qu'il existe désormais à ce ministère un service d'enquête sur les « son- coupes (qui ne dispose pas encore, comme aux Etats-Unis, de 64 bases spéciales habitées par des savants richement équipés en matériel d'étude. Tout ceci, bien sûr, ne prouve en rien que les phénomènes observés soient dus à des appareils, habités ou non, humains ou interplanétaires. Mais -STOP!! Esprit clair, le lieutenant Plantier a résumé pour vous en deux croquis un point capital de son hypothèse : 1° Ima- ginez, dit-il, une foule qui se rue vers une attraction; de solides gendarmes stoppent les premiers : les suivants viennent s'écraser contre eux. Ainsi le pilote d'un avion classique serait écrasé dans son appareil par un freinage brutal ou une accélération foudroyante. 2° Voyez par contre un régiment qui obéit à l'ordre de Halte! ou En avant! chacun de ses éléments change en même temps d'allure sans qu'il y ait un télescopage... Peut-être les atomes d'une soucoupe et de passagers font-ils ainsi... sans se mêler de trancher cette question, un Fran- çais propose une théorie qui prouverait du moins que la Soucoupe est un engin < possible ». Alors qu'on avait présenté jusqu'ici l'idée d'en- gins doués des « caractéristiques soucoupe comme scientifiquement inexplicable - pire; comme scien- tifiquement impossible un officier de l'armée de l'Air a bâti une théorie révolutionnaire. C'est la très sérieuse Revue des forces aériennes qui a publié la première une étude du lieutenant Plan- tier; fondée sur une hypothèse (non vérifiée mais non absurde), elle donne une explication particu- lièrement brillante des prodigieux engins à l'exis- tence desquels croit désormais une partie des humains. Il consent pour la première fois à la résumer ici à l'intention du public. L'article du lieutenant Plantier Je n'ai jamais personnellement observé de « sou- coupes ». J'ignore dans quelle mesure il est permis de croire à leur existence. Mais si l'on en croit les témoignages souvent dignes de considération qui les concernent, ces apparitions semblent présenter de façon constante des caractéristiques qui cons- tituent un quadruple mystère : SILENCE. ACCÉLÉRA- TIONS FOUDROYANTES. RÉSISTANCE A L'ÉCHAUFFE- MENT. LUMINOSITÉ CHANGEANTE. D'abord, tout engin filant dans les airs à grande vitesse subit d'importants frottements qui produi- sent du bruit et de la chaleur. Aux vitesses fantas- font la différen tiques que l'on prête aux S. V., le bruit devrait être assourdissant et la chaleur capable de volatiliser l'engin. Et puis les accélérations décrites sont si brutales que tout pilote possédant une structure analogue à celle des animaux terrestres supérieurs serait écrasé contre une des parois par la force d'inertie. Enfin, aucun appareil humain connu ne change d'aspect en vol, alors que les S.V. semblent avoir celle étrange faculté de prendre des formes diver- ses: cigares, disques, boules de feu... Comment tenter d'expliquer ces mystères? J'ai formulé une hypothèse qui les ramène à l'échelle humaine d'une façon simple et rigoureuse, sans pour cela faire appel à des forces mystérieuses ou de caractère surnaturel. Toutefois, MON HYPO- THESE NE PROUVE PAS QUE LES SOUCOUPES EXISTENT. MAIS JINSISTE LA-DESSUS - ELLE LES EXPLIQUE. Mouvement molécule par molécule Cette pure hypothèse consiste à supposer que des techniciens ont trouvé le moyen d'appliquer à tous les atomes d'un engin (y compris ses occupants) el de l'air environnant une force orientable. Cette force permet à l'engin d'agir sur l'air qui l'environne; elle lui évite de venir buter contre lui comme dans les phénomènes résumés par l'expres- sion mur du son >. Ainsi, pas d'échauffement anormal, pas de bruit, l'air étant lui-même mis en mouvement de proche en proche. Pas d'écrasement des passagers dans les accélérations, les ralentissements brutaux ni les changements de cap, puisque toutes leurs molécules sont solidaires de ce mouvement. D'autre part, il n'y a pas d'inertie qui vienne entraver les varia- tions d'allure. La luminosité s'explique par une extension du même raisonnement parti de mon hypothèse. Tâchons de résumer ceci simplement : l'atome, on le sait, se compose d'un noyau entouré d'électrons, qui constituent en quelque sorte ses défenses. Si l'on essaie d'atteindre le noyau pour lui imposer d'une façon ou d'une autre la force dont je suppose l'existence, les électrons vont s'agiter comme un essaim de guêpes devant son nid en péril. Or, l'élec- tron est un peu comme l'homme : quand il s'agite, il transpire; mais ses gouttes de sueur sont des grains de lumière. Il est donc normal que les ato- mes de l'engin et de l'air qui l'entoure exhalent une lumière, lors de l'agression que le flux de force leur fait subir. D'où cet aspect de boule de feu que constituerait l'air entourant la soucoupe. Luminosité qui n'est en rien gênante pour ceux qui se trouveraient au centre de cette boule de feu : le ver luisant n'est-il pas tout simplement un électron qui marche ? Au sein de ce globe, un engin en forme de disque apparaîtra, selon l'angle de vue, comme une lentille ou comme un cigare. Notons-le, sans entrer ici dans des explications qui seraient ennuyeuses : le calcul théorique montre que la meilleure forme pour un engin se déplaçant ainsi au sein d'un champ de forces est précisément la forme d'une lentille. On m'a demandé si la force dont je suppose l'existence est cette énergie cosmique que les savants étudient depuis un petit nombre d'années. Je pense en effet que c'est là Phypothèse complé- mentaire qui achèverait ma théorie. On sait que les rayons cosmiques (que l'on constate sans les expliquer), recèlent une accumulation d'énergie supérieure à tout ce que nous connaissons. Dans un livre qui va sortir prochainement, j'expose mes idées d'une façon qui doit, je l'espère, être attrayante pour les non-spécialistes tout en donnant tous éclaircissements aux scientifiques. Mais, si agréable que soit mon hypothèse puis- qu'elle éclaircit tout le mystère, il reste aux cher cheurs à vérifier si elle est la vérité. Et ça, c'est un autre mystérieux problème... ce entre les vraies" L'idée d'un objet volant affectant plus ou moins le forme d'un disque n'e rien en soi d'invraisemblable, contrairement à ce que croient certains sceptiques. Il en existe, tel le prototype américain Chance Vought XF S-U 1. qui n'a rien de mortions. Un disque lumineux d'un éclat métallique, impossible à confondre avec un avion eu une etoile, apparait a l'horizon et monte en chandelle à vitesse houtement superse nique. Ce n'est rien... qu'une nouvelle comète identifice par des astronomes norvegien soucoupes les autres Peut-étre un certain nombre de soucouper obterveer frequemment au-dessus de la Beltique et des Pays Scandinaves netalentelles que le Reie velente sovietique dent un service de renseignements occidental a pu te procurer ces étonnant intentene Un groupe de chasseurs américains epereeit profite sur les montagnes eet etrange cigare de feu qui, d'après les reders, fonce a 1.000 km h En fait, c'est un intercep teur Starfire suivi du jet de ses secteurs et precede de la femme de ser requettes. Au-dessus du village cerse de Pione sous un plafond de nueses d'environ 3000 m. au petit jeur, un disque brillent de tres vestes dimensions Fest maintenu lengtemps immobile. Le soleil l'éclairent sous un autre engle revela ut mulus tele L'hiver rigoureux de 1953-1954 a permis de connaître le moyen de bien se chauffer La longue période de froid rigoureux que nous avons connue au début de cette année, a permis aux spécialistes du chauffage de faire d'importantes constatations. Etant alors en train de mettre au point de nouveaux types de poèles à charbon à haut rendement et i consommation minime, ils ont observé que ces appareils étaient les seuls qui puissent faire face aux pointes de grand froid. Leur souplesse de fonctionnement est, en effet, très grande. Elle permet aussi bien une surpuissance» consi- dérable pendant longtemps qu'une mar- che à l'extrême ralenti. Cette période de froid anormal a laissé un mauvais souvenir à tous ceux qui de chauffage disposaient d'un moyen permettant d'assurer une température confortable en temps normal, mais inca- pable de fournir un coup de collier » en cas de besoin. Seuls, les heureux pos- sesseurs d'un poêle à charbon moderne, dormant fort tranquille sur sa réserve aucun souci de combustible, n'eurent d'approvisionnement ou d'incident tech- mique et réussirent facilement à triom- pher du froid en faisant fonctionner leur appareil en surpuissance. Il a été ainsi prouvé que modernisé », le poêle à charbon était une très intéressante machine à confort, marchant à la per- fection. Les modèles qui sortent en ce moment sont dotés de cette étonnante souplesse à laquelle s'allie une sécurité d'emploi absolue. Les recherches n'ont pas seule- ment porté sur ces remarquables carac- téristiques. On obtient maintenant une chaleur à très bas prix puisque son coût ne dépasse pas celui d'un paquet de gauloises par jour pour un appartement grandeur. de deux pièces de moyenne Quant à la présentation, elle est désor- mais très soignée et agréable à regarder. Les poêles eux-mêmes sont vendus à un prix peu élevé: de 12.000 à 20.000 F. pour chauffer 100 m3, que les économies réalisées permettent d'amortir en un ou deux ans. D'autre part, leur solidité extraordinaire leur assure une longévité bien au-dessus de toute estimation. Un grand choix de ces nouveaux types s'offre à vous dès maintenant. Pour vous désigner celui qui sera le plus efficace et le plus économique, selon votre cas personnel, les revendeurs qualifiés vien- nent de recevoir toutes les précisions nécessaires. Allez donc les questionner. Si vous n'avez pas le temps de vous déranger, écrivez ces 5 mots à la C.E.D. U.C., 4, rue de Berri, Paris (8): « La brochure, s'il vous plait (ou télépho- nez-lui à ELY. 74-86). Cet organisme vous enverra gratuitement la brochure « Bien se chauffer. Entre autres indi- cations, ce guide précieux donne le de moyen nouveaux reconnaitre, les poêles à charbon à haut rendement des premières marques françaises et, en par- ticulier, ceux dont la qualité est garan- tie par l'estampille que voici : (TASR) Grâce à ces appareils perfectionnés, une chaleur pas chère et un chauffage à sécurité absolue sont à votre dispo- sition pour cet hiver. TRIBUNE DES LECTEURS nous pouvons essayer d'imaginer l'ampleur des travaux que l'instinct de conservation des Martiens leur aura fait accomplir, avec des moyens techniques dont nous n'avons que peu d'idées pour le moment... » TERRE OU MARS ? LE E problème des soucoupes continue à De passionner l'opinion. l'abondant courrier reçu à la suite de nos récents arti- cles, détachons aujourd'hui deux lettres, exprimant deux opinions radicalement opposées. Pour M. R. Beauchet, membre du Grand. Jury, à Tournai-sur-Dives (Orne), l'hypo- thèse de visiteurs venus d'une autre pla- nète ne résiste pas à l'examen. Comment pourraient-ils franchir des distances chif- frables en années-lumières, supporter des différences de pression considérables, etc. ? «Ne peut-on penser, plus simplement que, dans un endroit désert de notre vaste monde (aux Etats-Unis ou en U.R.S.S.). des hommes, à l'abri d'une usine souter- raine (comme il en existe), mettent au point les engins apocalyptiques qui leur permettront d'asseoir leur domination sur le globe en quelques heures ? » M. J. D..., de Bruxelles, s'attache à rap- procher Mars de la Terre sinon dans l'espace, du moins au point de vue atmo- sphérique : présence d'azote et traces d'oxyde sur Mars. Il y a donc eu de l'oxygène. D'où deux hypothèses : 1° l'oxy- gène ayant disparu lentement, les Martiens se sont lentement transformés au cours de centaines de milliers d'années, jusqu'à n'avoir plus rien de commun avec le Mar- tien primitif. 2° Nous observons sur Terre nombre de gouffres, de volcans éteints, de sols per- méables où l'air et l'eau s'enfoncent len- tement. L'oxygène a pu disparaître ainsi de la surface du sol martien; plus lourd que l'azote, il a pu se séparer partiellement de celui-ci par suite de la disparition des eaux de surface qui se sont logées dans les immenses Et espaces sous-martiens. NOTRE COUVERTURE MICHÈLE ET RAF E jour où paraissait notre dernier numéro Brigneau consacrait son article hebdomadaire au « dernier couple du cinéma français: Michèle Morgan et Raf Vallone », un bruit allait s'enflant dans les milieux cinématographiques de Paris: l'annonce du divorce Michèle Morgan-Henri Vidal. La vedette aux sept Victoi- res- elle a reçu pendant sept années le titre de meilleure n'étant actrice française pas actuellement à Paris, il nous a été impossible d'obte- nir confirmation ou infirma- tion de ce fait. Il semble néan- moins acquis que la rencontre Morgan-Vallone ne se limitera pas à une rencontre cinéma- tographique. Michèle tourne actuelle- ment Oasis, dans le Sud-ma- rocain. Si l'on en croit les indiscrétions, elle aurait passé quelques jours sur la Côte d'Azur, non loin d'une maison où Raf se reposait. Va-t-on assister à la nais- Isance dans la vie d'un couple déjà célèbre à l'écran ? Les papotages des « gens bien in- formés» le laissent en tout cas, supposer. LE TEMPS QU'IL FIT COIFFEUR pour messieurs, 6, rue Saint- Louis, à Pau, M. Maurice a eu l'heu- reuse idée d'afficher dans son salon les prévisions météorologiques que nous avions publiées avant les vacances. Il s'agissait, huit nos lecteurs s'en souviennent, de cartes de France, ornées de petits dessins correspondant au temps prévu pour chaque région, pour huit périodes de dix jours chacune. Notre confrère de Pau « L'Eclair des Pyrénées », a consacré à l'initiative de M. Maurice un article qu'il a bien voulu nous communiquer; la conclusion de cet article est que nos prévisions, s'étalant sur 80 jours, se sont trouvées 40 fois exactes pour la région paloise... Nous avions précisé que toutes les réclamations relatives à nos pronostics seraient accueillies par avec humilité ; mais c'est avec une fierté légitime que nous enregistrons les résultats recueillis par M. Maurice. nous FANTOMES UI peut dire d'où viennent les fan- « est leur rôle parmi les humains ? » nous écrit Mme S..., du Pré- Saint-Gervais (Seine). «Par bonheur, ils ne viennent jamais sans qu'on les sollicite, et, pour ma part, je vous assure bien que je n'irai pas les taquiner ! > JE N'Y CROIS PAS... Mme Lemoine, d'Arcueil (Seine) est caté- gorique : « Vous trouvez que nous n'avons pas assez de choses extraordinaires avec la radio, la télévision, le radar... et les sou- coupes volantes, pour ressortir les vieilles histoires de fantômes. Parlez donc de sujets plus intéressants. Ils ne manquent pas : la crise du logement, le scandale de la cons- truction, les nouveaux remèdes de la méde- cine. Voilà de quoi exciter la plume de vos rédacteurs plus utilement. » UN PEU DE SERIEUX nous TE prenais votre magazine pour un hebdomadaire sérieux, écrit M. Jacques Lavaux, de Clermont-Ferrand. Je crains de m'être trompé. Voilà que vous ressortez les vieilles histoires de fantômes. Arrêtez, je vous en prie. Laissez ce do- maine à quelques exaltés. » POURQUOI NIER L'EVIDENCE « POURQUOI douter et nier l'évidence, rétorque M. Pierre Danel, de Lyon. Bien sûr que les fantômes existent, comme existe tout un monde de l'au-delà qui nous environne, nous imprègne, et commande la plupart de nos actes intimes. Toutes les plaisanteries plus ou moins faciles, toutes les ironies de faux esprits forts > peuvent prévaloir contre ces évidences. ( ne LA PHOTO N'ETAIT PAS ANONYME Nous avons publié en couverture de notre n° 102 la photographie de Jean Nohain et de son petit-fils Rémi. Une malencontreuse erreur d'impression nous a fait omettre le nom du photographe: M. Marcel Natkin. Nous nous en excusons d'autant plus vivement que M. Marcel Natkin est l'animateur, avec M. Grenier, « Photo-Cinéma », et de notre supplément qu'il a réalisé avec Jean Nohain le remar- quable album «Visages d'enfants », qui est devenu un des classiques » de la photographie moderne. LE GALANT CONSEILLER Il ne s'agit pas d'une fable mais de la véridique histoire, que l'on colporte dans les couloirs de l'Assemblée de I'Union Française, d'un de nos plus sémillants conseillers qui prit, l'autre soir, à bord de sa voiture, un char- mant mannequin qui faisait de l'auto- stop. Service pour service, la jeune Lemme aida le conducteur à lire sa carte routière malgré l'obscurité en s'éclairant avec un boîtier Wonder. La pile Wonder ne s'use que si l'on s'en sert. LA SANTÉ DES VOTRES. LE MIEL ASSURERA UNE BONNE CROISSANCE A VOS ENFANTS Administré à titre d'expérience par le Docteur Mutterer à deux séries d'enfants au petit déjeu- ner et parfois au goûter, pendant une période de six mois, le miel a permis une augmentation de poids de moitié plus importante des chez enfants-témoins que qui ne recevaient pas de miel. Le Docteur Pflimlin, directeur du préven- torium de Marbach, en Alsace, a noté chez des enfants, après l'administration quoti- dienne de 50 gr de miel au petit déjeuner : outre l'influence heureuse du miel sur les affections de la gorge, une augmentation de poids plus considérable que chez les autres enfants qui ne recevaient que de la confi- ture >. « Le miel, dit le Docteur Comby, contient en abondance de la vitamine B stimulatrice > Les Docteur Knott et de la croissance. Chukers ont noté que les enfants assimilent mieux le calcium quand ils mangent du miel; et que l'assimilation du magnésium se trouve également plus forte avec du miel. LE MIEL CONSERVERA VOTRE JEUNESSE Les anciens pensaient que l'usage régulier du miel permettait de vivre vieux et de conserver sa vigueur corporelle. Nos meilleurs techniciens de l'alimentation pensent encore de même. Mais le miel n'est pas le seul produit que les abeilles apportent à l'homme, elles don- nent aussi la gelée royale ». Ce produit naturel nous offre une abondance incompara- ble de vitamines, les travaux de Gardner ont montré un facteur d'assimilation dû aux vitamines, B1, B2, B6, PP biotine ou vitamine H et acide folique ou vitamine M., un facteur de longévité dû à la vitamine W ou acide pantothénique. « Le mélange de miel-gelée royale est incom- parable car l'action du miel s'ajoute à celle de la gelée royale » dit le spécialiste Alin Caillas. Ce mélange, qui est aussi une friandise, apporte l'énergie et la joie de vivre. ILY A MIEL ET MIEL Le miel n'est pas un produit neutre et uniformisé comme le sucre industriel, c'est un produit naturel et vivant qui présente des goûts et des parfums très différents dans des qualités très diverses. Il existe des crus de miel comme il existe des crus de vin; nous pouvons même pousser la comparaison plus loin, car de même qu'il ne suffit pas d'avoir cent pieds de vigne dans une région de bon cru pour faire du bon vin, de même il ne suffit pas d'avoir cent ruches dans une bonne région pour faire du bon miel, la science et la tradition doivent s'allier pour sélectionner les meilleurs miels, les préparer et les conserver dans les conditions les plus favorables. Il y a autant de différence entre certains miels de pays et un grand miel qu'entre une piquette de pays et un grand champagne de marque connue. MAIS La famille TRUBERT se transmet depuis 1748 de père en fils les traditions de l'apl- culture; elle possède 3 exploitations dans les régions des grands crus de miel. Son expé- rience vous garantit des produits de qualité. Les Ets TRUBERT, service 6, 17, place Bil- lard, Chartres (E.-et-L.), vous adresseront, contre une enveloppe timbrée à votre adresse, une intéressante documentation sur leurs variétés de miel et leur miel à la gelée royale. Expédition franco de port et emballage versement au compte postal 9476-55 Paris ou contre remboursement, 50 francs en contre sus. MIEL, boite de 3 kg brut, 1.380 f; la boite de 5 kg brut, 2.250 f. MIEL A LA GELEE ROYALE, boîte de 3 kg brut, 1.850 f: boîte de 5 kg brut, 3.250 1. Aliment de choc MIEL-GELEE, pot de 125 g contenant 1 g de gelée, 2.650 f. Vente au détail dans tous les bons mags- sins d'alimentation. «ABEILLES ET FLEURS» est le titre d'un journal d'apiculture édité par E. TRUBERT. 3 spécimens gratuits sur demande. LE MIEL TRUBERT EST UNE MARQUE DE QUALITE