Le Républicain Lorrain du 3 novembre 1954 page 1 Le mystère de la soucoupe volante de Sarreguemines n'existe plus Une soucoupe qui tourne à la rigolade Voir nos informations en page régionale. velé leur Congrès ateurs et 432 Représentants eurs orale mps CAZEL) llés hier de- nde produc- 32 représen- régional des ée sur le ter- véritable en enir entre les de pendule - chacun ayant rs sous sa gar- n dernier con- ultime recom- leur apparente s deux grands nt rien moins L'un comme en tendances l'un comme Tvateurs et ses que 50% à pei- pres observent ipline de leur (républicains) , «down The d'un bout à Le 7 Salon de l'Enfance u de toile tire e dernière fois décision, l'élec- consciencieux moins de 25 le- er son choix, du tat, aux juges de avait pris fantai- fois ou de ne pas la machine, qui ouvre ses portes aujourd'hui Bobet et Cohen vont partager avec des Martiens antes our le surveiller, ouvrir ses rideaux ortir. ** les ovations enthousiastes M AGNIFIQUE lever de rideau à la féerie traditionnelle de Noël, pendant laquelle garçonnets et fillettes donnent libre cours à leur émerveillement, le l'Enfance va se tenir, au Grand Palais, à partir d'aujour- VIIe Salon de d'hui jusqu'au 21 novembre. masse imposante engagés », souvent 8, colonne 1 nt pas Eventail incomparable des di- verses activités au service des en- fants, ses 450 stands comprennent, cette année, une étrangère accrue parmi laquelle participation figurent des l'Allemagne, de la Belgique, de la représentants de Bulgarie Soucoupes volantes et Martiens ont beaucoup ins- piré cette année, les décora- teurs du Salon de l'Enfance. Voici un engin martien qui fera l'émerveillement de bien des petits. (AGIP.) EN PAGE 9: La suite de notre enquête sérieuse sur les soucoupes LA TERRE AURAIT TREMBLE EN INDONESIE New-York. Deux « très forts >> mouvements sismiques ont été enre gistrés aujourd'hui aux laboratoires de l'Université Fordham à New-York. Le tremblement de terre se situe probablement dans les Indes néer- landaises.. Calme rétabli U Pa tant C Quai E entre Faure tionna Les classen tant de ne. Ma blable, en deu tée par Pordre Les 1 de la 1 les suiv 1. La francs, tuellem complè corpore Cette sor 40 L'ind 2) Un de résid 5 millia: ne: acti culée su lité du mum de somme, I trois qua L'amén euler cett de la tota soit le n SIXIEME PAGE Comment on photographie une soucoupe volante M. Jacques Halb montre comment a été photographiée la « soucoupe volante ». CE Q DE HAUT EN BAS: M. Halb dépose la ma- quette qu'il a fabriquée, dans un cadre de verdure où se trouve déjà un «Martien ». --- L'appareil est posé à quel- ques centimètres de « l'engin >> tandis que l'on souffle de la fumée au moment de la prise de vue. - La La « soucoupe » telle qu'elle apparaît prise sans fumée et à distance convenable... ALL et enfin telle qu'elle... (Photos Kraemer) a paru... lan suj phi que ter me ba qu со ve pr le dé pe dé gr ra ré pl. et ch se Comment on photographie une soucoupe volante M. Jacques Halb montre comment a été photographiée la «soucoupe volante ». DE HAUT EN BAS: M. Halb dépose la ma- quette qu'il a fabriquée, dans un cadre de verdure où se trouve déjà un «Martien ». - CE Q L'appareil est posé à quel- ques centimètres de « l'engin » tandis que l'on souffle de la fumée au moment de la prise de vue. -V La « soucoupe » telle qu'elle apparaît prise sans fumée et à distance convenable... - - ... et enfin telle qu'elle... a paru... (Photos Kraemer) La Une n lancée hier sujet d'un phiée près que aussit terie sans metteurs ballon. Un étu qu'il était construit vercle de pris des ph le film à développer pellicule ca décida de t graphe rem rapidement région qui, plein dans Malheu et la vérité une vaste r chaudes. Voilà au secret et qu Com Voici d'ailleurs cette rocamboles qu'ils nous sont tre rédaction san SARREGUEMI Sarreguemines, s l'Est, il n'y a plu «soucoupes volan en effet, s'est rév comme la plus g tion de l'année. Inventée pureme ment par le jeu. Jean Gérault de V dans un atelier c nos l'histoire de SE Un ballon qui éclate, ou... phie une lêné par volante Un La vérité sur la soucoupe volarum pe de Sarreguemines ué par E QUI montre motographiée quée, dans me où se se à quel- l'engins le de la la prise qu'elle mée et elle Une nouvelle sensationnelle, richement illustrée, était lancée hier matin avec le plus grand sérieux du monde, au sujet d'une soi-disante soucoupe qui aurait été photogra. phiér près de Sarreguemines. Mais l'affaire se révéla pres- que aussitôt comme une vaste «rigolade»> et une fumis- terie sans précédent. En effet, à la grande confusion des metteurs en scène, la vérité éclata bientôt comme un ballon. Un étudiant, pour s'amuser et montrer à ses camarades qu'il était facile de photographier une « soucoupe », avait construit tout simplement une maquette à l'aide d'un cou- vercle de fourneau enduit de pâte à modeler. Il en avait pris des photos sous divers angles et le lendemain remettait le film à un photographe sarregueminois afin de le faire développer. Mais un employé de l'artisan, découvrant sur la pellicule ces silhouettes étranges, avait bâti un roman et décida de tirer profit des photos. Au client, le jeune photo- graphe rendit un film mutilé et des clichés flous. Puis, rapidement, il se mit en rapport avec un quotidien de la région qui, voyant là une affaire sensationnelle, donna en plein dans le panneau. Malheureusement, les grandes gloires ne durent jamais et la vérité fut vite connue. Toute l'histoire s'effondra dans une vaste rigolade et un peu partout l'on fit des gorges chaudes. Voilà au moins une soucoupe volante qui n'a plus aucun secret et qui n'a pas volé très loin. qu'il photographia ensuite avec un simple petit appareil. Il con- fia, il y a quinze jours environ, ce film à développer à l'atelier où travaille Jean Gérault. Mais c'est en vain qu'il alla réclamer son négatif, on ne lui rendit que quel- ques bouts de films et une photo surexposée de cette fameuse sou- coupe. Ramené l'étudiant Jacques Halb. Lors du développement du film il m'avait ET VOIC avisé que c'était le moment de faire rire tout le monde et de jouer un tour à ceux qui croient encore aux soucoupes volantes. » Gérault a été relaxé, tandis que le procureur de la République or- donnait la saisie de la maquette du jeune étudiant, victime malgré tout d'une publicité involontaire. Le jeune photographe ne peut être poursuivi avec beaucoup m écroulé pour outrages, n'ayant pas fait ses premières de de tirer de rette Les Sarreguemin clarations devant des hommes de loi. Il pourra tout au plus être le prochais C inculpé d'abus de confiance au premier al de e Les hiss e cas où l'inventeur de la maquette, Merleback d qui il a soustrait le film, se ne dans les n déciderait à porter plainte. Et c'est ainsi que finit la petite histoire des « documents les plus importants qui aient été, dans le monde entier, versés à l'heure, dossier-fleuve der à Sarreguemines Entre temps, les photos prises par le jeune étudiant Jacques Halb furent publiées et commen- tées dans le récit fait par Jean Gérault. Celui-ci ignorait, sans doute, la portée de son geste, car dès hier, à l'aube, le Service des Renseigne- ments Généraux et la gendarme- rie étaient à ses trousses. Mais le jeune photographe, qui avait passé les fêtes de la Toussaint dans sa famille, avait jugé plus prudent de ne pas se montrer à son lieu de travail. Il fut toute-Au moment de croiser second fois ramené, peu midi, à Sarreguemines, où Patt actuelle au * soucoupes ». MA PONT-A-M ortel s'est pro n, entre le can ir à locomotive M. Louis Tris micilié à Pont- Ardennes - Lor son travail est LA MORALIT L DE L'INST Contre le vieilliss et ses misères (va diminution de la vital server vigueur et sa habituel de la vieilles: facile, que devrait se à partir de 40 ans. Re trois fois par an et pem fois, prendre à chac repas, 2 comprimés la boisson habitue Viviode dépure, dési Le beau chilen régénération hormona vaisseaux sanguins, l'organisme, même Toutes Pharmacies. UN MOT EN RENV LONGWY. environs de 19 h de Landrivaux et Un motocycliste, né le 3 septembre et demeurant 15, r à Longlaville, qui Herserange, a ren tons qui marchaie fumée au moment de la prise de vue. La « soucoupe » telle qu'elle apparait prise sans fumée et à distance convenable.... ... et enfin telle qu'elle... (Photos Kraemer) a paru... sujet d'une phiér près de que aussitô1 terle sans p metteurs en ballon. Un étud qu'il était m construit to vercle de fe pris des phe le film à t développer. pellicule ce décida de t graphe ren rapidemen région qui, plein dans Malhe et la vérité une vaste chaudes. Voilà au secret et Co Voici d'ail cette rocami qu'ils nous s tre rédaction SARREGU Sarreguemin l'Est, il n'y « soucoupes en effet, s'e comme la p tion de l'ann Inventée p ment par Jean Géraul dans un ate nes, l'histoir volante est c rocambolesqu effondrée en comme celle Walscheid, ar de pelles, ence un balcon ga mes et pris volante, celle teuil faisant SNCF et la celle d'un ha avait semé la gion avec un Photograph Mais revenor quotidien de E hier matin, un ne photographe déclarait avoir phié une souce mètres, dans Welferding et parition, bien en trée par les « d importants du sés au dossier lantes »>. « C'est une hi blable, nous a sous-préfet de Sa nous avons pu c bien une cuvel ding et Ippling, en aucun cas pe en effet, s'est révélé, hier matin, comme la plus grande mystifica- tion de l'année. Inventée purement et simple. ment par le jeune photographe Jean Gérault de Vézelise, occupé dans un atelier de Sarreguemi- nes, l'histoire de cette soucoupe volante est certainement la plus rocambolesque du genre. Elle s'est effondrée en quelques instants comme celle des villageois de Walscheid, 'armés de fourches et de pelles, encerclant dans la nuit un balcon garni de chrysanthe- mes et pris pour une soucoupe volante, celle des cheminots d'Au- teuil faisant frémir tout le dépôt SNCF et la région parisienne; celle d'un habitant du Nord qui avait semé la terreur dans la ré- gion avec un cerf-volant illuminé. Photographe humoriste Mais revenons aux faits. Un quotidien de la région publiait, hier matin, un document du jeu- ne photographe Jean Gérault, qui déclarait avoir vu et photogra- phié une soucoupe volante à 12 mètres, dans la cuvette entre Welferding et Ippling. Cette ap- parition, bien entendu, était illus- trée par les « documents les plus importants du monde entier ver sés au dossier des soucoupes vo- lantes »>. « C'est une histoire invraisem- blable, nous a dit M. Graveau, sous-préfet de Sarreguemines, que nous avons pu contacter. S'il y a bien une cuvette entre Welfer- ding et Ippling, celle-ci n'aurait en aucun cas permis à l'engin imaginé par Gérault de se poser. Petit Kinax qui fait des miracles Elle est surplombée par une ligne à haute tension et entourée d'ar- bres de tous genres. De plus, com- ment Gérault eût-il réussi à pren- dre, la nuit, à 12 mètres, avec un petit appareil de poche du type Kinax» la fameuse soucoupe de 5 mètres de diamètre et de 2 mè- tres de haut ? » Hier matin, en effet, nous ve- nions de refaire la même route, l'une des plus fréquentées de jour Le jeune Jacques Halb, 17 étudiant (math. el.). demeu rue Albert-Ier à Sarreguemi vint se présenter à nos bure Il nous conduisit dans sa ch bre où se trouvait la fam soucoupe de Welferding * toute sa grandeur et sa sp deur »: un simple rond de neau enduit de pâte à models dont le haut renfermait une poule électrique découpée. Quant à l'antenne, il s'agi d'un fil de cuivre de 5 cm. semble de la soucoupe avait diamètre de 15 cm et 4 cm haut. Le cadre était fait mousse et d'une brique conca Le jeune homme est un h leur connu, sa chambre e moigne, d'ailleurs, largement. but était simplement de mo à quelques lycéens, qu'il es cile d'imaginer une soucoup lante. Il fabriqua donc ce POUR LA Ju et PC Supplément hebdom Lorrain» est par En vente chez tous n No 3 1. b s d pe 5 r tre nio l'ur eri Voir ☆ Mercredi 3 Novembre 1954 A UNE ETUDE SERIEUSE HII. PREB les cigares et les disques volants, dont nous avons brossé les portraits dans deux précédents articles, no évoquerons aujourd'hui une troin Martine منها * LE REPUBLICAIN LO Amma и sur les soucoupes volantes Des boules de feu, «chasseurs fantômes» escortaient souvent les bombardiers alliés au cours de la deuxième guerre mondiale communes. L'apparence imma- térielle des engins célestes ob- servés frappe en premier lieu; viennent ensuite leur légèreté apparente, leur aisance à circu- ler dans l'atmosphère (ceci po- se, on le sait, à nos construc- teurs certains problèmes ardus dès que leurs appareils attei- gnent simplement la vitesse du son), leur silence (tout an plus Ata Guntion veau humain formances invraisemblables des capable des per- soucoupes volantes, et pouvant fonctionner Qu'on n'allègue pas une décou- silencieusement ? verte sensationnelle et impré- semble-t-il, au moins d'un lé- vue: elle aurait été précédée, ger progrès dans la conquête du silence. Nous serions même Le arre sur GENE la jeune se suicid l'inculpat Après jeune fe de son a fillette, San Rem nello. M deux jeu que peu quelques na, une réfugia d viera ital Natoli, n sort et nouveau che de sc lement. Bordigher communs éclata en Giselle, qu don de L lie dans tribunal de sa fill n'entend lemment Natoli. De entre celi étaient av Washingt démissionn l'amiral, M de la com question te de ghe Deux Les globes lumineux, ou bou- phique des soucoupes. cents opérateurs sélectionnés les de feu, qu'on a pu voir er: ont été répartis sur tout le ter- des très grand nombre dans toutes ritoire des Etats-Unis, et 75 au- alles régions de la terre, sont très tres envoyés en divers points on de divers. Observés deux fois plus du monde. Nous ignorons si ces Ffréquemment de nuit que de nouveaux chasseurs d'images ont déjà collectionnés des do- cuments intéressants... HE jour, on n'a pu apprécier leur de taille avec précision. Comme tous les autres engins célestes insolites dont nous avons en- S700 Les caractéristiques tretenu nos lecteurs, ils navi- des objets célestes deguent silencieusement à la vi- tesse des météores. non identifiés Leurs évolutions ont été fré- quemment suivies au radar. Comme les disques et les ciga- nombre Des séries d'observations en- registrées, ressortent un certain de caractéristiques la fois s Fordre d is d pres, les boules de feu passent. instantanément des plus gran- des vitesses à l'immobilité et inversement. Dans les deux cin- quièmes des cas, les boules de feu vont par groupes variant de la paire à la douzaine et plus. La plupart des observations au radar ont été faites du sol, mais un certain nombre furent effec- tuées par des radaristes ou des pilotes d'avions en vol. Les « chasseurs-fantômes >> onen 5 Eq Indis e des HII. PRES les cigares et les disques volants, dont nous avons brossé les portraits dans deux précédents articles, nous évoquerons aujourd'hui une troisième catégorie d'engins, non les moins étranges, que le langage populaire a rangés en bloc sous le vocable de soucoupes volantes. A blir sur les soucoupes volantes Des boules de feu, «chasseurs fantômes» escortaient souvent les bombardiers alliés au cours de la deuxième guerre mondiale dén communes. L'apparence imma- veau humain-capable des per- formances invraisemblables des térielle des engins célestes ob- servés frappe en premier lieu; soucoupes volantes, et pouvant silencieusement ? viennent ensuite leur légèreté fonctionner apparente, leur aisance à circu- Qu'on n'allègue pas une décon- ler dans l'atmosphère (ceci po- verte sensationnelle et impré- se, on le sait, à nos construc- vue: elle aurait été précédée, V teurs certains problèmes ardus semble-t-il, au moins d'un 16. dès que leurs appareils attei- ger progrès dans la conquête l'ar gnent simplement la vitesse, du du silence. Nous serions même son), leur silence (tout au plus plutôt engagés témoins quelques parlent-ils dans la direction opposée. Les léger sifflement, d'un techniques humaines, en effet, d'un ne font malheureusement pas chuintement), aussi bien en ce qui concerne leur moteur, que de tels bonds. les ondes de choc, les fameux «bang » soniques que l'on de- vrait entendre, dans certaines conditions, lorsqu'elles accélé- rent et passent par la vitesse de Mach <=1. sérieusement de que A cett des mander été d. - P es Manch du par M verne 431 devient n den Suite de la première page. Dans un cadre original et at- tractif, le Syndicat National des Fabricants de Jouets présente- ra les plus beaux jouets don- monde dont l'infinie variété don- nera l'embarras du choix. Des voitures d'enfants particulière- ment luxueuses démontreront la qualité de la fabrication fran- çaise. Au 7 Salon de l'Enfance de la 2e guerre mondiale Des globes lumineux ont suivi plusieurs fois les bombardiers et les chasseurs, surtout vers la fin de la guerre. Ils les es- AU « PAYS DES MERVEILLES >> cortaient au cours de leurs mis- sions au-dessus de l'Allemagne, puis disparaissaient aussi vite qu'ils étaient arrivés. De même sur le théâtre d'opérations du Japon, et plus tard sur la Corée. Les aviateurs appelaient ces objets lumineux les « chasseurs fantômes », en raison de leur comportement apparenté à celui des immatériels chers à certains romanciers an- glais. De tels phénomènes ont été trop souvent relatés pour que nous nous étendions sur le sujet en multipliant les exem- ples: cela n'ajouterait rien de nouveau à ce que nous avons dit précédemment. personnages Mentionnons pour mémoire que l'on a constaté, rarement, il est vrai, des objets plus hétéro- clites, tels que boules de feu colorées spiralant autour d'un axe lumineux, serpentins mar- mites et croissants. Peut-être ne agit-il là que de manifesta- lions d'engins de types déjà ci. tés, mais observés dans des con- Sitions optiques A Or ce silence constitue, à no- tre avis, l'argument irréfutable à donner en réponse à ceux qui prétendent que les soucoupes sont l'oeuvre d'une nation de notre planète : les plus petits moteurs de nos avions et fusées produisent un bruit assourdis- sant, décuplé dès qu'on passe aux machines les plus puissan- tes. Comment imaginer, alors, un moteur-conçu par un cer- Ce sont évidemment, les mul- tiples attractions qui se dérou- leront au centre de l'immense nef qui constitueront le princi- pal succès du Salon, véritable Pays des merveilles » dant sur 4.850 m2 dans un déluge s'éten- de néon, de couleurs et de mu- sique. Au Rond-Point chaque jour, des variétés, des théâtre, du music-hall, du ciné- vedettes du ma ou du sport viendront au mi- cro se faire interviewer. Manè- ges, guignols et marionnettes fe- ront la joie des petits et des grands. Cohen et Bobet, notamment, les deux grands champions du moment, viendront au Salon de pourrait que l'on refuse du mon- l'Enfance, et ce jour-là, il se de !... Le « labyrinthe enchanté » LE DRAPEAU DES ENFANTS DU MONDE et « l'assiette au beurre » auront de nombreux amateurs. Et, bien entendu on verra des Martiens, puisque les soucoupe volantes restent à l'ordre du jour... Au premier étage, dans une salle de 60 mètres de long, un parc des sports sensationnel a été aménagé avec tous les agrès, un tobogan, des balançoires, un ring de oxe, des démonstrations s'y dérouleront quotidiennement. La Prévention Routière initiera les enfants dans la «rue sans danger », aux subtilités du Code de la Route. Des brevets de bon conducteur-junior seront délivrés aux plus habiles. Manoeuvrabilité et vitesse La maniabilité des soucoupes est également une caractéristi- que remarquable: elles évoluent dans tous les sens - et parfois par saccades comme si la pe- santeur et la résistance aérody- namique n'existaient pas ; elles passent, en quelques secondes. ou fractions de secondes, de l'immobilité ou d'une vitesse lente aux grandes allures, effec- tuant des changements de di- rection à angle droit, des res- sources ahurissantes, des chan- delles vertigineuses. Leur vi- tesse va de zéro au delà de 30.000 km./h. On pourrait se demander com- ment on a pu calculer ces vi- tesses: si leur valeur ne peut être que très approximative- ment estimée à l'oeil nu, il est possible par contre de l'appré- cier au radar avec une pécision d'autant qu'elle est basée sur plusieurs plus satisfaisante observations simultanées. Un corps se déplaçant dans le ciel laisse en effet sur l'écran fluo- rescent bleu-vert des appareils une image brun-pourpre lorsque le faisceau d'ondes émis par l'antenne tournante le rencon- tre: cette « impression » sub- siste plusieurs secondes; dès lors plusieurs points de la tra- jectoire restent inscrits simul- tanément, comme en pointillé. et la distance séparant ces points permet d'évaluer la vi- tesse de l'objet repéré. Des séances ininterrompues de cinéma auront lieu dans une salle de spectacle de 1.000 places. Les programmes comprendront également un Festival de musi- que et de la danse- Réservé exclusivement aux en- fants, un cirque dressera chapiteau de 2.500 places tout à son côté du Grand Palais. Acrobates, clowns, jongleurs, animaux, qua- tre fois par jour, se succèderont sur la piste, pour la plus grande change selon la vitesse joie de ses jeunes spectateurs, toujours férus de ces exhibitions. De nombreux concours origi- naux ont été prévus qui mettront à l'épreuve la sagacité de ceux qui y participeront. Les queurs recevront d'intéressantes vain- récompenses. L'altitude des soucoupes. va- riable, a été aussi relevée avec précision, tant au radar qu'à vue d'oeil, par comparaison avec l'altitude connue des nuages, ou les dimensions d'objets voisins. La coloration Un fait aussi communément remarque : c'est le changement de coloration des soucoupes sui- vant leur vitesse ou plus exac- tement la puissance mise en jeu par le moteur : leur lumière ir- réelle prenant plus d'éclat sur- Aan JOINDRE L'UTILE A L'AGREABLE tout à l'instant L'ex Nat sort nov lem Bor com écla CHem dom He trib de n'en lem: Nat ent éta Les fréquen des apparitions en des positions sidérales On peut aussi se demander si les apparitions de soucoupes se répartissent uniformément sur tous les mois de l'année, ou si certaines époques ne sont pas plus favorisées. Les mois d'automne et le pre- mier de l'hiver apparaissent gé- comme plus héralement au cours des deux erniers lustres On a ertiles en observations. oté encore l'activité - e des une recrudescence soucoupes uand la planète Mars vient en position avec le soleil. De même on remarque que de- is six ou huit semaines, le mbre des engins mystérieux sitant notre planète est sen- blement plus grand qu'il le t jamais jusqu'ici. Sauf er- actuelle- ur, sommes nous ent à une période où Mars est ceptionnellement de proche coincidence terre. Simple ut-être : rien évidemment ne rmet de conclure qu'il y a là e relation de cause à effet. es soucoupes hotographiées et filmées Des photographies de soucou- s volantes ont été prises plu- eurs fois : elles n'ont malheu- contribuer à eusement claircir le oins les pu mystère. Tout clichés publiés. Les rvices américains chargés de question garderaient secrets, araît-il, des photos et films un intérêt tout particulier, no- amment une bande d'une bon- e dizaine de mètres tournée ans l'Utah par un sous-officier de la marine. Depuis plusieurs mois, l'U.S. Air Force a fait fabriquer des améras spéciales prenant si photo ordi multanément aire et une une image specitogra feu vont par groupes la paire à la douzaine et plus. La plupart des observations au radar ont été faites du sol, mais un certain nombre furent effec- tuées par des radaristes ou des pilotes d'avions en vol. Les chasseurs-fantômes >> de la 2e guerre mondiale Des globes lumineux ont suivi plusieurs fois les bombardiers et les chasseurs, surtout vers la fin de la guerre. Ils les es- AU « PAYS DES MERVEILLES >> cortaient au cours de leurs mis- sions au-dessus de l'Allemagne, puis disparaissaient aussi vite qu'ils étaient arrivés. De même sur le théatre d'opérations du Japon, et plus tard sur la Corée. Les aviateurs appelaient ces objets lumineux les « chasseurs en raison de leur fantômes », comportement apparenté à celui immatériels. des personnages chers à certains romanciers an- glais. De tels phénomènes ont été trop souvent relatés pour que nous nous étendions sur le sujet en multipliant les exem- ples; cela n'ajouterait rien de nouveau à ce que nous avons dit précédemment. Mentionnons pour mémoire que l'on a constaté, rarement, il est. vrai, des objets plus hétéro- clites, tels que boules de feu colorées spiralant autour d'un axe lumineux, serpentins mar- mites et croissants. Peut-être ne s'agit-il là que de manifesta- tions d'engins de types déjà ci- tés, mais observés dans des con- ditions optiques particulières. Ce polymorphisme n'est peut- être en effet que l'aspect chan- geant d'un même phénomène. Cela n'est guère compatible, avec nos concepts de certes, Terriens. Mais qui sait ? Des té- moins ont certifié avoir vu des engins volants changer de for- me sous leurs yeux. Nous ne sa- vons, d'ailleurs, dans quelle me- sure il faut ajouter foi à ces témoignages. Quant à la durée des observations relatives aux globes lumineux aussi bien qu'aux disques et aux cigares. elle varie de quelques secondes à plusieurs heures. Les fréquences des apparitions en fonction des positions sidérales Suite de la pr Dans un cadre original et at tractif, le Syndicat National des Fabricants de Jouets présente- ra les plus beaux jouets don- monde dont l'infinie variété don- nera l'embarras du choix. Des voitures d'enfants particulière- ment luxueuses démontreront la qualité de la fabrication fran- çaise. On peut aussi se demander si es apparitions de soucoupes se épartissent uniformément ous les mois de l'année, ou si sur ertaines époques ne us favorisées. sont pas B Ce sont évidemment, les mul- tiples attractions qui se dérou- leront au centre de l'immense pal succès du Salon, véritable nef qui constitueront le princi- « Pays des merveilles » s'éten- dant sur 4.850 m2 dans un déluge de néon, de couleurs et de mu- sique. Au Rond-Point des variétés, des vedettes du chaque jour, théâtre, du music-hall, du ciné- ma ou du sport viendront au mi- se faire interviewer. Manè- ges, guignols et marionnettes fe- ront la joie des petits et des grands. cro Cohen et Bobet, notamment, les deux grands champions du moment, viendront au Salon de ce jour-là, il se l'Enfance, et pourrait que l'on refuse du mon- de !... Le « labyrinthe enchanté » LE DRAPEAU DES ENFANTS DU MONDE PARIS. De passage à Paris, Lady Butterfield, qui accomplit le tour du monde pour intéresser les gouvernements à son « plan de paix mondiale par la jeunes- se », a déclaré à la presse qu'elle avait obtenu l'accord des gouver- nements de 44 pays pour « drapeau des enfants du mon- de ». un Un concours serait ouvert dans chaque pays enfants pour les âgés de moins de 15 ans, aux- quels on demanderait de dessi- ner « un drapeau caractérisant leur amitié avec les autres en- fants du monde ». Les dessins primés seraient reproduits timbre-poste. Puis les Nations Unies choisiraient parmi eux le drapeau des « enfants du mon- de » qui serait placé dans cha- que école à côté du drapeau na- tional. en - L'enfant dont le dessin aurait choisi, entreprendrait tour du monde pour présenter été Un son œuvre. «Newsweek » : De Gaulle puisque les entendu restent à l'ordre Au premier salle de 60 me pare des sport été aménagé an ring de boxe, d un tobogan, de s'y dérouleront La Prévention les enfants da danger », aux de la Route. D conducteur-jun aux plus habil Des séances cinéma auron salle de specta Les programm également un que et de la d Réservé exci fants, un cir chapiteau de 2 côté du Grand clowns, jongleu tre fois par ja sur la piste, pr joie de ses j toujours férus De nombreu naux ont été p à l'épreuve la qui y particip queurs recevro récompenses. JOINDRE L'UTI L'an dernier durée du Salo cours des qu nous y avons pu constater nifestation éta que les enfan les divertiss leurs parents courant les st ce qui les int familial et de veautés » qu'i d'acheter. Le visiteurs dém cette manifest de l'hiver, illu tante l'import plus grande, nesse dans not Instruire en per l'engoueme provoquer des à un choix ju tions, tout en truction la pla tels sont, les b cessaires de ce se mélange ac dans une am détente. Voilà au moins une soucoupe volante qui n'a plus aucun secret et qui n'a pas volé très loin. Comment fut découvert le pot-aux-roses Voici d'ailleurs les détails de cette rocambolesque histoire tels qu'ils nous sont parvenus de no- tre rédaction sarregueminoise. SARREGUEMINES. comme de nuit, afin d'interroger de nombreuses personnes de Wel- ferding et Ippling, mais en vain, lorsque nous eûmes la clé du mystère. Pour Sarreguemines, sa région et tout l'Est, il n'y a plus de mystère de Farce d'un étudiant *soucoupes volantes ». Ce dernier, en effet, s'est révélé, hier matin, comme la plus grande mystifica- tion de l'année. Inventée purement et simple- ment par le jeune photographe Jean Gérault de Vézelise, occupé dans un atelier de Sarreguemi- nes, l'histoire de cette soucoupe volante est certainement la plus rocambolesque du genre. Elle s'est effondrée en quelques instants celle des villageois de comme Walscheid, 'armés de fourches et de pelles, encerclant dans la nuit un balcon garni de chrysanthè- mes et pris pour une soucoupe volante, celle des cheminots d'Au- teuil faisant frémir tout le dépôt SNCF et la région parisienne; celle d'un habitant du Nord qui avait semé la terreur dans la ré- gion avec un cerf-volant illuminé. Photographe humoriste Mais revenons aux faits. Un quotidien de la région publiait, hier matin, un document du jeu- ne photographe Jean Gérault, qui déclarait avoir vu et photogra- phié une soucoupe volante à 12 mètres, dans la cuvette entre Welferding et Ippling. Cette ap- parition, bien entendu, était illus- trée par les « documents les plus importants du monde entier ver sés au dossier des soucoupes vo- lantes ». « C'est une histoire invraisem- blable, nous a dit M. Graveau, sous-préfet de Sarreguemines, que nous avons pu contacter. S'il y a bien une cuvette entre Welfer- ding et Ippling, celle-ci n'aurait à l'engin en aucun cas permis imaginé par Gérault de se poser. Petit Kinax qui fait des miracles Elle est surplombée par une ligne à haute tension et entourée d'ar- hres de tous genres. De plus, com- prudent de ne pas se a son lieu de travail. 11 fois ramené, pen apri Sarreguemines, où l'a les enquêteurs. Géran sans doute jamais con vie autant de célébrité qui venait de lui échoi ques heures. Le ballon se dégor Conduit tout d'abord taurant de la Sous-P rocambolesque et, apre il continua à soutenir instants, il s'évanouiss doute venait-il de réali lui arrivait. Conduit en les locaux de la ge Gérault, pressé de que tarda pas à revenir sur rations faites à Nancy fesser toute la vérité. Le jeune Jacques Halb, 17 ans, étudiant (math. él.), demeurant rue Albert-Ier à Sarreguemines, vint se présenter à nos bureaux. Il nous conduisit dans sa cham- bre où se trouvait la fameuse soucoupe de Welferding « dans toute sa grandeur et sa splen- deur »: un simple rond de four- neau enduit de pâte à modeler et dont le haut renfermait une am- poule électrique découpée. Quant à l'antenne, il s'agissait d'un fil de cuivre de 5 cm. L'en- semble de la soucoupe avait un diamètre de 15 cm et 4 cm de haut. Le cadre était fait de mousse et d'une brique concassée. Le jeune homme est un brico- leur connu, sa chambre en té- moigne, d'ailleurs, largement. Son but était simplement de montrer à quelques lycéens, qu'il est fa- cile d'imaginer une soucoupe vo- lante. Il fabriqua donc ce jouet POUR LA JEUNESS « Toute cette histoire mon imagination, a-t- C'est vrai que les phot prises non par moi, LA NATIONAL : Le petit satire à travers les âges et Soirée d'opéras d français, à 21 heures. PARISIEN: La Coupe des Variétés, à 20 h. maine de la Chance, ne de et Le monde comme heures 15. INTER: Victor, imbécil à 20 heures, et « Ta bo heures. Concerts 10 h. 18, INTER: Beet J.-S. 11 h. 18, INTER : Jucku et POUSTIQUET le Journal des enfants soucoup guemines ensuite avec l'étudiant Jacques Halb. Lors du ppareil. Il con- développement du film il m'avait jours environ, avisé que c'était le faire rire tout le er à l'atelier où moment de monde et de ault. Mais c'est jouer un tour à ceux qui croient encore aux soucoupes volantes. >> Gérault a été relaxé, tandis que le procureur de la République or- donnait la saisie de la maquette du jeune étudiant, victime malgré tout d'une publicité involontaire. Le jeune photographe ne peut outrages, être poursuivi pour n'ayant pas fait ses premières dé- clarations devant des hommes de loi. Il pourra tout au plus être inculpé d'abus de confiance au cas où l'inventeur de la maquette, à qui il a soustrait le film, se déciderait à porter plainte. réclamer son rendit que quel- s et une photo e fameuse sou- S photos prises ant Jacques et commen- it par Jean ms doute, la ar dès hier, Renseigne gendarme- es. Mais le qui avait Toussaint endaient n'avait de sa e celle quel- Et c'est ainsi que finit la petite histoire des « documents les plus importants qui aient été, dans le monde entier, versés à l'heure actuelle au « soucoupes ». Res- re*, lan ET VOICI LA MORALITÉ DE L'HISTOIRE Le beau château d'Espagne, bi avec beaucoup d'imagination, s'est écroulé. Les Sarregueminois ont décide de tirer de cette farce digne d'us premier avril de beaux sujets pour le prochain Carnaval. Les histoires de sorcières de Merlebach, de plumes en couron- ne dans les édredons, de familles ensorcelées, c'était déjà très bien. mais les « soucoupes » de Sarre- guemines, c'est vraiment le record du genre... jugé plus montrer à at foute Au moment de croiser un second véhicule La montagne a donc accouché et les rieurs en ont pour leur argent. dossier-fleuve des d'une « soucoupe» La a voiture d'un Briotin blesse mortellement iéton dans les Vosges Joseph Andreux, âgi nile avec quatr sillonné été photograph e colante ». N BAS: b dépose la ma- a fabriquée, dans verdure où se un «Martien »>. il est posé à quel- tres de «l'engin » "on souffle de la ment de la prise pupe» telle qu'elle e sans fumée et nvenable... in telle qu'elle... Photos Kraemer) de Sarreg qu'il photographia ensu un simple petit apparei fia, il y a quinze jours ce film à développer à l' travaille Jean Gérault. en vain qu'il alla récl. négatif, on ne lui rendit ques bouts de films et u surexposée de cette fam coupe. Ramené Une nouvelle sensationnelle, richement illustrée, était lancée hier matin avec le plus grand sérieux du monde, au sujet d'une soi-disante soucoupe qui aurait été photogra- phiée près de Sarreguemines. Mais l'affaire se révéla pres- que aussitôt comme une vaste « rigolade» et une fumis- terie sans précédent. En effet, à la grande confusion des metteurs en scène, la vérité éclata bientôt comme un ballon. Un étudiant, pour s'amuser et montrer à ses camarades qu'il était facile de photographier une « soucoupe », avait construit tout simplement une maquette à l'aide d'un cou- vercle de fourneau enduit de pâte à modeler. Il en avait pris des photos sous divers angles et le lendemain remettait le film à un photographe sarregueminois afin de le faire développer. Mais un employé de l'artisan, découvrant sur la pellicule ces silhouettes étranges, avait bâti un roman et décida de tirer, profit des photos. Au client, le jeune photo- graphe rendit un film mutilé et des clichés flous. Puis, rapidement, il se mit en rapport avec un quotidien de la région qui, voyant là une affaire sensationnelle, donna en plein dans le panneau. Malheureusement, les grandes gloires ne durent jamais et la vérité fut vite connue. Toute l'histoire s'effondra dans une vaste rigolade et un peu partout l'on fit des gorges chaudes. Voilà au moins une soucoupe volante qui n'a plus aucun secret et qui n'a pas volé très loin. à Sarreguemines Entre temps, les phot par le jeune étudiant Halb furent publiées et tées dans le récit fait Gérault. Celui-ci ignorait, sans portée de son geste, car à l'aube, le Service des Re ments Généraux et la ge rie étaient à ses trousses. jeune photographe, qu passé les fêtes de la T dans sa famille, avait ju prudent de ne pas se mo son lieu de travail. Il fu fois ramené, peu après Sarreguemines, où l'atte les enquêteurs. Gérault sans doute jamais conn de célébrité rand ser qui aurait été photogra is l'affaire se révéla pres- « rigolade» et une fumis- à la grande confusion des clata bientôt comme un t monirer à ses camarades er une « soucoupe », avait maquette à l'aide d'un cou- te à modeler. Il en avait et le lendemain remettait queminois afin de le faire artisan, découvrant sur la avait bâti un roman et Au client, le jeune photo- des clichés flous. Puis. avec un quotidien de la sensationnelle, donna en gloires ne durent jamais l'histoire s'effondra dans rtout l'on fit des gorges lante qui n'a plus aucun découvert roses e de nuit, afin d'interroger mbreuses personnes de Wel- ag et Ippling, mais en vain, e nous eûmes la clé du ere. le monde ce film à développer travaille Jean Gérault. Mais c'est jouer un tour à ceux qui en vain qu'il alla réclamer son encore aux soucoupes vo Gérault a été relaxé, tas le procureur de la Répub donnait la saisie de la m du jeune étudiant, victime tout d'une publicité invo Le jeune photographe être poursuivi pour n'ayant pas fait ses prem clarations devant des ho loi. Il pourra tout au inculpé d'abus de confi cas où l'inventeur de la r à qui il a soustrait le déciderait à porter plain Et c'est ainsi que finit histoire des « documents importants qui aient le monde entier, versés actuelle au dossier-fle « soucoupes ». e d'un étudiant jeune Jacques Halb, 17 ans, ant (math. él.), demeurant Albert-Ier à Sarreguemines, se présenter à nos bureaux. us conduisit dans sa cham- où se trouvait la fameuse oupe de Welferding « dans e sa grandeur et sa splen. »: un simple rond de four- enduit de pâte à modeler et = le haut renfermait une am- e électrique découpée. uant à l'antenne, il s'agissait n fil de cuivre de 5 em. L'en- able de la négatif, on ne lui rendit que quel- ques bouts de films et une photo surexposée de cette fameuse sou- coupe. Ramené à Sarreguemines Entre temps, les photos prises par le jeune étudiant Jacques Halb furent publiées et commen- tées dans le récit fait par Jean Gérault. Celui-ci ignorait, sans doute, la portée de son geste, car dès hier, à l'aube, le Service des Renseigne- ments Généraux et la gendarme- rie étaient à ses trousses. Mais le jeune photographe, qui avait passé les fêtes de la Toussaint dans sa famille, avait jugé plus prudent de ne pas se montrer à son lieu de travail. Il fut toute: Au moment de fois ramené, peu après midi, à Sarreguemines, où l'attendaient les enquêteurs. Gérault n'avait sans doute jamais connu de sa vie autant de célébrité que celle qui venait de lui échoir en quel- ques heures. Le ballon se dégonfle Conduit tout d'abord au « Res- taurant de la Sous-Préfecture », il continua à soutenir sa thèse rocambolesque et, après quelques instants, il s'évanouissait. Sans doute venait-il de réaliser ce qui lui arrivait. Conduit ensuite dans les locaux de la gendarmerie, Gérault, pressé de questions, ne un piéton EPINAL. Lundi, ver de 40 ans, forgeron à Eloye tarda pas à revenir sur ses décla- compagnons. La route, en c rations faites à Nancy et à con- par de nombreuses voitures fesser toute la vérité. « Toute cette histoire relève de mon imagination, a-t-il déclaré. C'est vrai que les photos ont été prises non par moi, mais par La voiture NATIONAL: Le petit guide de la satire à travers les âges, à 20 h. Soirée d'opéras de français a 21 heu 30. et chambre Le groupe direction - LA RADIO mo la de piétons venait de St-Nabor qua les cinq hommes se rendire compte qu'une voiture, bien à Haydn. Renault, Martell 12 h. NATIONAL Ph-E Bach, Haydn, A. -13 h. 30, INTER 15 h 30 INTER J. Haydn, Grieg 14 h. 18, INTER: Festival de Do- naueschingen. mann, Verdi. lyphonies. 20 h. NATIO 22 h. 30, IN- 23 h. 15, NA- chambre.