revue VSD Hors Série juillet 1998 p16 OBSERVATIONS Ovnis en France aussi:Tananarive, Valensole,Trans-en-Provence, Nancy,Gretz-Armainvillers... Depuis 1954, cinq observations interpellent les scientifiques. Aucun démenti rationnel n'a pu leur être opposé. UN ENGIN ALLONGÉ EN FORME DE CIGARE un soir d'août 1954, Edmond Campagnac, chef des services techniques d'Air France à Madagascar (alors territoire d'outre-mer français), discute devant la porte de son agence de Tananarive avec quelques personnes. Les témoins voient alors passer une boule de lumière verte qui leur paraît frôler le palais de la Reine puis disparaître au sud de la ville. Brusquement, le phénomène réapparaît. La zone lumineuse est suivie d'un engin allongé d'apparence métallique, comparé par certains observateurs à un « cigare volant »>. L'appareil laisse derrière lui une traînée d'étincelles brillantes, bleues, rouge sombre et blanches, longue d'une cinquantaine de mètres. Il passe à basse altitude sur le marché, infléchit sa trajectoire vers le nord en longeant l'avenue de la Libération, puis vire sur sa gauche, avant d'aller semer la panique dans un troupeau de zébus parqué au nord-ouest de la ville. Edmond Campagnac, pilote professionnel, évalue l'altitude du phénomène à moins de 300 m, sa vitesse de déplacement à 400 km/h et sa longueur totale à plus de 100 m. Deux à trois secondes après son passage, une panne d'électricité plonge la ville dans l'obscurité pendant une dizaine de minutes. De très nombreuses personnes sont dehors par cette belle soirée d'hiver de l'hémisphè- rouge-orange Tananarive, 16 août 1954 50 m fuselage d'aspect métallique 40 m "boule" verte 40 m sens du mouvement En haut : l'ovni de Tananarive dessiné par l'ufologue Joël Mesnard. Au milieu : Edmond Campagnac en 1954. En bas: la couverture de la revue ufologique Lumières dans la nuit, n° 328, juillet-août 1994. La plupart d'entre elles suivent les évolutions de ce phé- nomène aérien au-dessus d'une zone très peuplée. Pendant quelques jours, l'incident alimente les conversations. Le com- mandement aérien de Madagascar demande au révérend père Coze, directeur de l'observatoire de Tananarive, de collecter les témoignages. Le temps écoulé ne permet plus de reconstituer la trajectoire exacte, mais la plupart des témoins s'accordent à dire qu'elle a comporté une descente en piqué et plusieurs virages au-dessus de Tananarive. Enquêtant trente ans après les faits, la revue d'ufologie Lumières dans la nuit (n° 328) a réussi à identifier onze témoins. Valensole, 1er juillet 1965 « DES ÊTRES DE MOINS D’UN MÈTRE DE HAUT » Maurice Masse, cultivateur, se trouve près d'une vigne qui jouxte son champ de lavande. Il observe un engin étrange posé dans sa propriété et deux personnages qui en sont descendus. L'un des êtres remarque sa présence et pointe vers lui un objet qu'il tient dans sa main. Le témoin est alors paralysé, incapable de faire le moindre geste ou de tourner la tête, sans pour autant se sentir engourdi ou contracté. Il décrira ainsi ses deux visiteurs (source: rapport de gendarmerie du 23 août 1965, page 2, repris dans The Ufo Encyclopedia, John Spencer): Maurice Masse, cultivateur de lavande, photographié en 1965 sur le plateau de Valensole, dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Ces deux êtres n'atteignaient pas un mètre de hauteur... Ils avaient une tête en forme de potiron d'un volume trois fois égal à la tête d'un homme normal. Ils avaient des oreilles assez grandes, un trou à la place de notre (sic) bouche, des yeux qui m'ont semblé ressembler aux nôtres mais sans sourcils. Ils avaient un grand crâne sans cheveux... Leur carrure était à peine plus large que leur tête, ils avaient des bras et des jambes... Ils avaient de petites mains et je n'ai pas distingué les doigts autres que le pouce. »> Maurice Masse note en outre que les êtres portent un uniforme sombre et des étuis abritant des instruments. Il remarque que leurs yeux sont mobiles. Ils communiquent par le biais de ce que leur victime qualifie d'«< une sorte de gargouillement ». Il observe que ces êtres n'ont presque pas de cou et que «> Bien qu'il n'ait souffert d'aucune séquelle immédiate, Maurice Masse sombra trois jours plus tard dans un lourd sommeil qui dura seize heures. Par la suite, et pendant plusieurs mois, son temps de sommeil journalier augmenta considérablement. Des traces au sol furent relevées, et la lavande cessa de pousser à l'endroit de l'atterrissage pendant dix ans.