L'Est Républicain 4. Juin 1969 Deux étudiants nancéiens créent un groupe d'études sur les "soucoupes volantes" J'ai vu une soucoupe volante. Une telle allirmation suscite dans bien des cas, sinon Thilarité, du moins l'incrédulite et son auteur passe soit pour un mythomane, soit pour un farceur aux yeux de gens qui se disent et surtout se veulent-sérieux et raisonnables. Et pourtant I Au cours des vingt dernières années, des millions de gens à travers le monde, affirment avoir vu dans le ciel des O.V.N.1. (ob lets volants non identifiés), aussi appelés M.O.C. (mystérieus ob- lets celestes. Un récent sondage d'opinion réalisé aux Etats-Unis a révélé que cing millions d'Américains étaient certains d'en avoir vas et qu'un quart de la population, soit cinquante millions de personnes croyaient à leur existence. In Argentine, cù le nom bre des observations est considérable, sept personnes sur dix pen- sent que ces objets ont une origine extra-lerrestre. Il ne s'agit peut-être là que de croyance populaire. Mais il y a plus sérieux depuis la fin de la deuxième querre mondiale le terme soucoupe volante a été utilisé pour la première fois en 1947), l'accumulation de témoignages précis émanant d'ob servateurs compétents tels que des pilotes de ligne ou des astronomes, a convaincu un cer- tain nombre de scientifiques, qui ont entrepris des recherches. Ain- si le problème de l'existence des soucoupes volantes a cessé de re- lever de la chronique des faits divers pour apparaître digne de l'intérêt des scientifiques. Aborder la question sans préjugé Deux jeunes Nancéiens. Patrick Dewavrin,étudiant en médecine et Pierre Deransart, élève de l'école des Mines, passionnés par tout ce qui touche aux O.V.N.I ont décidé de créer à Nancy un cer- cle d'études sur les mystérieux objets célestes. Ils sont pondérés, réfléchis, et gardent la tête froide lorsqu'ils abordent le problème de l'existence des soucoupes volantes. Ils se contentent d'attirmer: Des objets volants non identities ap paraissent dan le ciel. Ceux qui essayent d'expliquer co qu'ils sont n'y parviennent pas. Nous ne préjugeons pas de ce qu'ils sent: il est possible que ces objets proviennent effectivement d'une civilisation extra-terrestre,mais il est prématuré de la di Aux Etats-Unis, plusieurs professeurs d'Université font des re- cherches sur les O.V.N.L.. et des scientifiques, en tête desquels le professeur James MacDonald physicien de grand renom et membre de l'Académie nationale des sciences, demandent depuis plusieurs années qu'un examen scientifique des preuves disponi bles soit fait afin d'établir ou de rébuter l'hypothese ssion la quelle ces objets seraient des encas de reconnaissance venant d'un monde exterieur. De lait dans beaucoup de pays, l'armée et la gendarmerie s' interessent a ces problèmes. Une commissico américaine lancée par FUS Air Force, dispose d'un budget de 200 millions francs a publié l'an des rapport dont le conclusion, negative quant à l'es fance des soucoupes volantes, atrás comestés en particulier par certains de ses membres. Il semble en effet que l'armée de L'air américaine n'att pas voulu que existence des soucoupes vo antes sell publiquement recon qu'elle poursuive toujours. secrêtement, des recherches. - Le fait que l'armée s'attache à de telles études, et garde sur celles-ci un certain secret prouve que le phénomene was +, affirment les deux étudiants. et c'est pourquel nous avons décidé de créer un groupe qui so penche aéreusement sur le pro Un souci d'information objective Comme tous ceux qui s'intéres seni aur Tslarieux abinte céles tes les adiants pensent que des recherches seraient vrai ment valables si elles étaient lai les par un organlame à l'échelon national, qui centraliserait tous les témoignages Or il n'existe pas encore et dans aucun pays. d'organisme official de ce type. Mais il existe en Europe plusieurs revues qui étudient sérieusement le problème des O.V.N.I. et pu- blient periodiquement des an quales et des témoignages: l'une d'elles : Lumière dans la nuit. (tirage mensuel 2.000 exemplai- res) patronne des groupes d'étu des et d'échanges qui se sont formés dans plusieurs villes de France. C'est un tal groupe que scubatent créer Patrick Dewavrin et Pierre Deransart, afin de s sembler tous les lecteurs de la revue, de faire des recherches précises at de trouver des tem guages. Le rôle des cercles LDN. Cumière dans la nuit) se deit Informer et se tenir au rant d'un phénomène qu ble prendre de plus en plus d portance. Donner une information sxacte, afin d'éviter l'intoxication d'éventuels témoins par des no velles plus ou moins justes et m hellies: Former un réseau de vellle et d'enquêtes à l'échelon régional: Constituer un fichier régional d'observations, a partir duquel il sera possible de faire des recherches sur le phénomène d'une manière systématique et scientifique. On envisage une possibilité de traitement des données sur ordinateur. Un tel fichier doit être conçu dans la perspective d'associer le groupement national et inter- national des informations qu'il contient. Un tel programme nécessite un rassemblement de personnes.compétentes dans de nombreux domaines enquêtes, psychologie. statistiques, médecine, astronomie,météorologie, gestion de fichiers, etc. Ses deux promotteurs pensent que Naney offre toutes les con ditions requises. De plus, plusiers cercles LDLN existent déjà en Lorraine à Thionville. Astmats. Turhach. Haironville, etc. La collaboration du cercie nancéien ce groupes serait son aucun doute fractueuse. Peut-etre, grace à ces groupes de chercheurs passionnés, in lumiers erstelle faite sur les mystérieux objets célestes. Et en attendant, il est toujours permis de contacter Pour tous renseignements concernant la création du groupe nanceien, écrire à M. Dewavrin 10. rue Christian Plister M Deransart, cité universitaire de Saurupt,Patrick DEW AVRIN et Pierre DERANSART: des lumières dans la nuit.