JEUNES ANNÉES 24 juin 1956 Les SOUCOUPES VOLANTES Lorsqu'en 1947, le 24 juin, un homme d'affaires américain, Kenneth Arnold, à bord de son avion personnel dans le Nord-Ouest des U.S.A., observa des disques brillants qui lui semblaient voler haut en altitude, l'accompagner, puis s'éloigner tous ensemble, il les com- para à des soucoupes volantes. Il ne prévoyait pas l'importance de ces apparitions « d'objets non identifiés ». On a prétendu qu'elles venaient d'une autre planète; et certains ont cru en voir sortir des passagers (des Martiens ?) au comportement et à l'aspect étrange. En fait, certains témoignages peuvent être retenus on a pu ainsi reconstituer la marche dans le ciel d'objets brillants, se déplaçant très rapidement (de 3 à 10.000 kilomètres-heure), susceptibles de rester immobiles, de monter à la verticale, de modifier brusquement leur tra- jectoire, ce qu'un corps matériel ne peut faire. Comment expliquer la présence de ces objets dans le ciel ? On a pensé qu'il s'agissait de phénomènes stratosphériques inconnus: la rencontre d'un train d'ondes hertziennes ultra-courtes avec une couche d'air ionisé produirait une tache lumi- nescente (théorie de d'Alton). Plus simplement on a voulu voir là les images de sources lumineuses lointaines produites par réfraction dans de véritables lentilles d'air(expérience de Menzel). Plus astucieuse est la théorie qui veut que certains phénomènes électromagnétiques ayant leur siège en la terre se manifestent par de véritables « boules de feu » se déplaçant en l'air. Ces phénomènes peuvent avoir aussi pour conséquence la rupture de l'écorce terrestre, c'est-à-dire les tremplements de terre si les « soucoupes volantes » de ces dernières années ont coïncidé avec les séismes des îles Ioniennes et d'Orléansville, on peut dans l'histoire trouver la citation de telles apparitions qui semblèrent après coup des présages, ou des signes, aux victimes de tremblements de terre catastrophiques. Cette théorie est due au savant genevois Montandon. Concluons en remarquant que les soucoupes volantes prennent dans les journaux d'au- tant plus de place que l'actualité est pauvre en événements.