VOILA EUROPE MAGAZINE REVUE HEBDOMADAIRE N° 462 13 DECEMBRE 1953 DES PREUVES SUR LES SOUCOUPES VOLANTES PHOTOS AUTHENTIQUES ! SUR LES SOUCOUPES VOLANTES JOUONS A NOUS FAIRE PEUR... DES PREUVES Des gens qui ne doutent vraiment de rien n'ont même pas craint de me la poser aussi. Ayant pris le temps de la réflexion, j'allais répon- dre que oui, bien sûr, j'y croyais, quand, sur ces entrefaites, le minis- tère britannique de l'Air a tranchéle débat, du moins en ce qui concerne le dernier incident, en déclarant qu'il s'agissait d'un vulgaire ballon-sonde. Vulgaire est peut-être un peu vite dit puisqu'il est question, en fait, d'un appareil qu'on nous décrit comme suit : un ballon en matière plastique, de 3 à 4 mètres de diamètre. Vous y croyez, vous, aux soucoupes volantes? La question est revenue à la mode depuis qu'un de ces engins d'apparence mystérieuse a été vu, récemment, dans le ciel du Kent. recouvert d'une peinture d'aluminium qui le fait resplendir dans le ciel et le rend plus visible. Le ballon transporte une plaque métallique de manière à être capté par les stations de radar. Il comporte lui-même un mécanisme de radar-sonde permettant d'enregistrer les variations at- mosphériques et de les communiquer par radio à la station météoro- logique qui a lancé le ballon. De tels ballons s'élèvent chaque dans le ciel. Celui qui vient de défrayer la chronique, après que les pilotes T. S. Johnson et C. Smythe, volant à bord d'un Vampyr à 6.000 mètres d'altitude environ au-dessus du Kent, l'eurent détecté (ainsi d'ailleurs que divers écrans de radar), venait d'être lancé par une nouvelle station de météo, sise Au-dessus : Ces quatre engins mystérieux qui évoluent en formation ont été photographiés par un marin américain, près de Salem (Etats-Unis), le 16 juillet 1952. Ci-contre Cette soucoupe volante a été imaginée par le dessinateur industriel Alex Tremulis, de Chicago. Crawley dans le Sussex. Il avait étélâché à I heures de l'après-midi, avait survolé le sud-est de Londres (où un radar de l'armée l'avait enregistré) à une altitude d'environ 18 à 20.000 mètres, pour finalement.tomber dans la Manche, croit-on, vers 3.30 heures du même après midi. Tout cela se passait le 3 novembre dernier, mais il fallut atten- dre deux à trois semaines avant d'avoir les explications officielles que nous venons de rapporter. Du coup les amateurs de sensationnel ont dû déchanter: ce n'était pas une soucoupe volante...