Hérisson du 27 décembre 1979 au 02 janvier 1980 (part 03) minutes. Il est bien évident qu'un tel engin, sur un écran- radar, sera immédiatement baptisé O.V.N.I. Que dire de ceux dont les performances demeurent encore secrètes et qui utili- sent peut-être l'effet Coanda»! Ainsi, les O.V.N.I. ne se- raient pas pilotés par de pe- tits hommes verts, mais bien par un certain John Smith, qui se demande comment il va payer les traites de la voi- ture qu'il vient d'acheter, ou un Igor Popovitch, rendu fu- rieux parce qu'il vient d'ap- prendre qu'un gros malin a fauché les résultats des pro- chaines élections soviéti- ques. 173. Ce disque lumineux, traversant le ciel de Paris, a été fixé sur pellicule par un ingénieur, à 3 h 45 du matin, le 29 décembre 1953. Après une courte immobilisation, l'engin fit un bond vers la droite et s'arrêta de nouveau, avant de disparaître à grande vitesse.... MAIS QUI SONT- «ILS»? LS sont, l'un et l'autre, très embêtés qu'on parle d'eux, mais que faire ? Ils sont bien obligés d'essayer ces engins invraisemblables quelque part! Il ne faut pas croire, ce- pendant, que, si l'on démys- tifie les O.V.N.I., notre titre devient sans objet. S C'est un fait irréfutable, in- discutable. Vous en trouve rez de nombreuses démons- trations plus loin. «ILS » sont bien là. ILS ? Nous nous gar- derons bien, en l'occurrence, de réaliser un portrait-robot. Une escadrille d'O.V.N.I. photo- aphiée au-dessus du fleuve int-Laurent, près de Montréal, en Des créatures invisibles? Des images envoyées, depuis les frontières de notre Ga- laxie, par des génies se ser- vant de l'atmosphère de la même manière qu'un écran de télévision reproduit des 2 personnages s'agitant à des milliers de kilomètres de vo- tre home» ? Beaucoup pensent, effec- tivement, que les manifesta- tions fantastiques peuvent être de type magnétique : une aurore boréale a quelque chose de magique et, de fait, on ne ne sait t pratiquement rien dans ce domaine, sauf que les lignes blanches sont gui- dées par le magnétisme ter- restre et que le courant qu'elles contiennent peut tteindre jusqu'à dix millions d'ampères. Mais qu'est-ce qui les produit? Peut-être « Magsat » ré- pondra-t-il. Il a été discrète- ment lancé dans l'espace, le 29 octobre dernier, par la N.A.S.A. et c'est probable- ment le plus dingue » des satellites, par son aspect, du moins. Il fait jaillir de son en forme de cigare, corps dont les quatre ailes en forme de moulin à vent sont satu- rées de cellules photo-élec- triques, un interminable pan au bout duquel pantographe, se trouve un magnétomè- tre», le- Scalar nul subit Variati Man tu entreti Magsat entretient, entre son élément princip principal et son propre * satellite », », un signal qui subit les variations du magnétisme terrestre, les- quelles sont analysées et ex- pédiées vers le Centre de re- cherches U.S. de Goddard. S'il repère des émissions magnétiques venant de la Galaxie, et surtout s'il les dé- chiffre, le voile sera peut-être levé sur la manière dont « ILS » agissent. D'ABORD, LES ANIMAUX AIS quittons le do- maine de la spécula- tion-même scienti- fique pour entrer dans celui des faits. MA Faisons, tout d'abord, cette constatation essen- tielle: ce sont surtout les animaux qui fournissent les premières réactions. Cela n'a rien d'étonnant: leurs étran- ges pouvoirs, en l'occur- rence, sont bien connus. On sait que toute une forêt de- vient silencieuse, quand quelque chose d'anormal se prépare et nul n'ignore que les oiseaux se s'envolent, avec un ensemble parfait, quel- ques minutes avant un trem- blement de terre, Mais qu'est-ce qui a bien pu précipiter des faucons, des aigles, des pigeons et même des perroquets vers le sol, dans le petit village de Jatinga, dans le nord de l'Inde? Le docteur Sadhim Sen- gupta, de la Société zoologi- que de l'Inde, a précisé que ce n'était pas la première fois qu'un tel phénomène s'était produit dans la région et a in- diqué que les oiseaux, volant en formation serrée, ont exé- cuté un large cercle au-des- sus du village avant de piquer « à mort » vers le sol. Pres- que tous se sont tués. Ils ap- partenaient à dix-huit espè- ces différentes. - Tout ceci, a dit le Dr- Sengupta, est totalement inexplicable. DES MOUTONS DANS LE SALON son pour prendre le thé chez une amie, lorsqu'elle entend un fracas de verre brisé. Elle se retourne et, sidérée, voit surgir, à travers les fenêtres de son salon, qui ont volé en éclats, des dizaines de mou- vidis, tons. Comment étaient-ils entrés dans la maison? En exécu- tant, depuis une butte voi- sine, des sauts dont les tra- jectoires aboutissaient sur le toit de la cuisine, lequel avait été complètement défoncé. On se perd en conjectures. sur les raisons qui ont provo- qué cette invraisemblable ruée. animaux les plus doux du monde et les enfants de leur propriétaire, M. John San- ders, propriétaire de la ferme Higher Clicker, a , à Widergates, dans ans les adoraient. L ES putois qui, en grou- pes serrés, ont surgi des forêts proches du ha- meau de Cumbrae (1 159 ha- bitants), sur une petite île du Firth of Clyde, se sont com- N Angleterre, Mme portés comme aucun d'entre Brenda Lacey, habitant eux, où que ce soit dans le Garreg Road, à Ponty- monde. ne l'avait fait aupara- cymmer, un village du comté vantou E de Giamorgan, quitte sa mai-iq Ils se sont rués littérale- at ment vers le port de Millport, saccageant tout sur leur pas- sage et provoquant, notam- ment, la mort de centaines de poules... lodies..... Ces raids-suicides se pro- Aga duisent, d'ailleurs, depuis plusieurs années. Il y a deux ans, Le Hérisson » avait si- gnalé l'échouage en masse de centaines de dauphins, en Indonésie. Plus récemment, ce sont des marsouins qui se sont comportés, de la même façon, sur une côte améri- naine caine. Et ces deux gentils poneys, Button» et « Crunch», âgés respectivement de deux et cinq ans? C'étaient les les Cornouailles, tes Qu'est-ce qui a bien pu les inciter - eux qui se mon- traient généralement plutôt placides, sinon carrément paresseux à défoncer la barrière de leur pré, vers mi- nuit? Et surtout, comment se fait-il qu'ils aient tous deux été tués AU AU MEME MOMENT à plusieurs kilomètres de distance, en galopant, affo- lés, sur les routes voisines, par des voitures qui ont, d'ailleurs, considérablement souffert des chocs? Dans les deux cas, les conducteurs, un voisin de M. Sanders, le fermier lan Ri- chard, et un joaillier de trente et un ans, M. Philip Brown, qui conduisait une Citroën CX, ont indiqué que les po- neys étaient visiblement de- venus complètement fous. LA RUÉE DES PUTOIS Quand c'est un être hu- main qui décide de se suici- der, il arrive parfois des cho- ses parfaitement incompré- hensibles. Près d'Earthbourne, dans le Sussex, il y a une falaise Ce document date de 1961. Il a été réalisé, dans le Yorkshire, par un jeune Écossais de 14 ans, à l'aide d'un Instamatic » Kodak. Canular ou phénomène optique ? Nous nous garderons bien de porter un jugement. qui domine la mer et qui porte un surnom sinistre: Le Saut des suicidés ». Pour la bonne raison que, située près de la plage de Beachy Head, elle est d'un accès facile et que ceux qui plongent dans le vide (envi- ron une douzaine de person- nes chaque année), percu- tent inévitablement des ro- chers, quatre-vingts mètres plus bas. Accablée par des soucis d'ordre personnel, Mme A- nita Mattey, une grande brune de quarante-huit ans, au visage d'un ovale parfait, le regard clair encadré de lu- nettes à montures d'écailles, décida, elle aussi, de faire le dernier saut. SANS PARACHUTE... APPARENT E LLE se rendit à Beachy Head en taxi, se dirigea vers une cabine télé- phonique pour prévenir sa fille de ses intentions et prit le (suite page 12)