Hérisson du 27 décembre 1979 au 02 janvier 1980 (part 02) Même si l'affaire de Cergy- Pontoise n'est qu'un canular, on recueille à travers le monde une foule de témoignages troublants, tous irréfutables : OUS avons, tous les trois, aperçu une longue traînée d'un blond «N opaque, effilochée à chaque ex- trémité et traversée de lueurs plus blanches, comme des phares. Elles descendaient en oblique dans le ciei, au-dessus de la centrale électrique. Nous l'avons observée, pendant trois ou quatre minutes, en cherchant à com- prendre ce que cela pouvait bien être. >> ETTE déclaration vous est certainement fami- Cest « Enlevé » par des extra-terrestres, puis tout aussi mystérieusement « restitué », Frank Fontaine est conduit, sous bonne escorte, au Palais de justice de Pontoise, où il doit être entendu par un juge d'instruction... Le troisième larron, Frank Fontaine, se serait dirigé vers l'apparition, tandis que Jean- Pierre et Salomon remon- talent chez eux pour cher- cher un appareil photogra- PHOTO AGIP le hérisson 6 deux jeunes garçons de Cer- gy-Pontoise, Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye qui, précisèrent-ils, avaient fait cette observation a à 4 h 30 du matin, le lundi 26 novem- Il se peut qu'à l'heure où vous lirez ces lignes le canu- lar soit établi. Ce ne fut, néanmoins, jamais le cas bre, alors qu'ils chargeaient, pour des centaines d'obser- à Cergy-Pontoise, leur voi- vations semblables, signa- ture pour se rendre au mar- lées en en France, dûment véri- ché de Gisors. fiées par la gendarmerie et dont le présentateur de TF1 Jean-Claude Bourret a tiré un « best-seller ». phique. Lorsqu'ils redescen- dirent, Frank avait disparu. Il fut introuvable pendant huit jours et, lorsqu'il revint, il dé- clara ne se souvenir de rien. 701-CPA-75ten, ли IS sont là! DU 27 DÉC. 79 AU 2 JANV. 80 A l'échelon mondial, ce sont des dizaines de milliers d'épisodes analogues qui ont Sexuay shad été signalés, depuis que, par un beau jour d'été de 1947, un pilote américain, Kenneth Arnold, fit une rencontre dé- sagréable aux commandes de son avion, avec ce que l'on appela alors une soucoupe apport volante ». Si un phénomène persiste pendant trente-deux ans sans qu'on puisse l'expliquer et si les plus hautes autorités y compris, on vient de l'apprendre, la C.I.A. s'y intéressent, c'est, de toute évidence, qu'il débouche sur une certaine réalité. DEHORS, ÉTRANGER. Et ce qu'«. Elle est, de loin, la plus sé- duisante. En 1953, un savant français, Henri Coanda, re- venait paisiblement du Ca- nada s'installer dans pour son appartement de Mont- parnasse et y amorcer une retraite heureuse. A l'épo- que, il venait tout simplement de construire, pour la firme canadienne Avro », une soucoupe volante ». FAITES L'EXPÉRIENCE D ISCRET, bien entendu, sur les détails, il faisait la description des qua- lités de son aile volante cir- culaire d'une manière fort simple, parfaitement à la portée du lecteur le moins averti de ces problèmes. Prenez une pièce de cinq francs-à l'époque, elle était en aluminium, mais la di- mension n'en a guère va- rié-et et découpez, dans une In feuille de de papier léger, un carré de cinq centimètres sur cing environ. Posez le carré sur une surface plane, placez èce de cinq francs, tenue la pièce to entre le pouce et et l'index, pa- rallèlement au carré, à envi- ron cinq centimètres au-des- sus de celui-ci. Soufflez, en arrondissant les lèvres, sur le centre de la pièce. Vous pro- voquerez un phénomène que vous n'attendiez certaine- ment pas le carré de papier se soulèvera et viendra se coller à la pièce! Cette réaction, qui va à l'encontre de toutes les don- nées classiques de l'aérody- namique montre à quel point une « soucoupe» possède des propriétés hors du com- mun. Accessoirement, convient de noter que, cha- que fois qu'une nation an- nonce qu'elle possède un avion volant à telle ou telle vitesse, c'est qu'elle a acquis la certitude que l'ennem éventuel en a eu connais- sance et donc qu'elle peut li vrer l'ex-secret au grand pu blic. En d'autres termes, les appareils dont on ne parle pas encore ont des perfor mances supérieures. Or, il es de fait que l'Air Force U.S possède un bi-réacteu Lockeed, un appareil fanto matique, toujours peint de noir, qui peut relier Paris i New York en quarante-cin