Démocrate 13 janvier 1978 (part 02) LEO.V.N.I. CE PHENOMENE MYSTERIEUX par Christian Sotty LES DEUX OBSERVATIONS DE HOUETTEVILLE, PRES DE LOUVIERS. des cercles de feu de l'Egypte Antique à l'objet lumineux de Houetteville Eure, des témoins millions XIV C'est une belle nuit que celle du 5 au 6 août 1977. A Houette ville (Eure) petit village de quelques centaines d'habitants situe a proximite de Louviers, tout est paisible. Il est 1H30 du matin lorsque Mme X allume sa cuisine et se rend à la fenêtre. Elle distingue, parmi les étoiles, une lumière plus vive qui semble se diriger vers le village. Après quelques secondes de réflexion, elle réveille son mari et tous deux examinent cette boule d'une brillance vive qui, ils n'en doutent plus maintenant,se dirige vers leur mai- son. Pris de panique, ils éteignent la lumière de la cuisine et continuent de regarder. Au moment ou la lampe est coupée, ils s'aperçoivent que la boule lumineuse s'est arrêtée brus- quement, à 400m d'eux environ et à 150m d'altitude. Ils constatent que cet objet est surmonté de deux lumières trouges scintillantes. Puis, brutalement, l'objet s'élance dans le ciel, reprend sa brillance initiale, vire au jaune puis à l'orange avant de disparaître. L'objet volant non identifié (O.V.N.I.) de Houetteville est né. Pourtant, personne n'en saura rien pendant une semaine. Le couple se tait craignant de passer pour farfelu. N'y tenant plus, le 13 août 1977, un samedi ils se rendent à la gendarmerie de Louviers et expliquent ce qu'ils ont vu. Quelques gendarmes se déplacent alors à Houetteville pour procéder à l'enquête et apprennent par la rumeur publique qu'un autre habitant du village a également vu un O.V.N.I. au cours de la nuit qui vient de s'achever. Entendu aussitôt par les gendarmes, M. Y (les témoins ne veulent pas que leurs noms soient diffusés) déclare avoir effectivement aperçu un objet ovaide de 2m sur 1, 20m. émettant une lumière de haute intensité vers une heure du matin, donc quelques heures avant sa déposition. De sa fenêtre, M. Y a examiné pendant une dizaine de minutes cet engin qui s'est posé dans un champ d'escour- geons récemment moissonné tout près de l'lton, petite. rivour une raison inexplicable, M. Y ne cherche même pas à prendre ses jumelles, pas plus qu'il ne s'empare de son appareil photo, pourtant équipé d'un téléobjectif, privant ainsi l'enquête de précieux renseignements. Attitude encore plus déconcertante: au bout de dix minutes sans chercher à en savoir davantage.. il va se coucher. A l'issue de cette audition, il est 11H du matin et les gen- darmes se rendent immédiatement sur les lieux d'atterrris- sage. Ils voient, à l'emplacement indiqué par M. Y trois trous distants entre eux de 6,25 m 8,80m et 9,10m et profonds de 20 cm. Le plus proche de ces trous se trouve à 14,25 m de I'lton. Sur toute la surface du triangle, le chaume est couché sur le sol, comme aplati par un puissant souffle. En outre, il est possible de l'extraire du sol sans effort, alors qu'ailleurs, il faut tirer furieusement pour l'arracher. Ce dossier a été traité par la brigade de gendarmerie de Louviers et les prélèvements effectués sur le sol en cours d'analyses. L'OVNI de HOUETTEVILLE: trois gendarmes marquent la position des traces dans le champ (Archives gendarmerie ) L'une des traces laissées par l'OVNI de HOUETTEVILLE (Archives gendarmerie). Qui n'a pas encore entendu par- ler de ces Objets Volants non Iden- tifiés (O.V.N.I.) plus connus par- fois le nom de « Soucoupes volantes sans esquisser un léger sourire ? Qui d'entre nous, en lisant la des- cription d'un extra-terrestre -mieux vaut éviter le terme de "martien- puisqu'une sonde américaine a démontré qu'ils n'existaient pas- n'a pas pensé que le témoin avait trop bu, ou qu'il était doté d'ima- nation un peu débordante- ? Per- sonne. A un moment où à un autre de notre vie, nous avons tous «blagué sur ces petits hommes verts et leurs cigares volants sans nous attarder outre mesure ces Car aujourd'hui, ils en sont sûrs: un phénomène existe, et il n'est ni le fait des hommes, ni de la nature terrestre, ou spatiale. Des engins se déplacent en atmosphère terrestre, se posent, laissent des traces, déposent même des êtres mysté- rieux sans qu'il ait été possible à ce jour d'obtenir une preuve maté- rielle de leur passage. Cependant, les présomptions constituent en elles-même un gigantesque début de preuve. Ainsi, les descriptions recueillies parfois à quelques heures d'intervalle sur deux conti- nents permettent de penser qu'il s'agit d'un même objet- sinon d'un -frère jumeau sans que les témoins aient évidemment pu se concerter pour inventer l'histoire. Ainsi, ces mêmes engins ont été remarqués par de nombreux témoins, tous dignes de foi. Ainsi, ils ont impressionné les écrans radar, militaires et civils, et les contrôleurs aériens se sont aper- çus que leur vitesse atteignait parfois plus de 10.000 km/H, ce qu'aucun objet humain ne peut réa- liser. Et dans presque tous les cas, l'identification n'a jamais pu se faire il ne s'agissait ni d'un avion d'un étage de fusée rentrant dans Un phénomène existe... par Il faut remonter loin, très loin même dans le temps pour décou- vrir un écrit signalant une appari- tion d'engins mystérieux dans le ciel. Au XVIème siècle.. avant Jésus Christ, notamment. En effet, sous le règne du pharaon égyptien Thoutmès III, qui a vécu de 1504 à 1450 avant J.C., un scribe a écrit le papyrus suivant, découvert de nombreux siècles plus tard par un italien du nom de Tulli: au cours du troisième mois de l'hiver, à la sixième heure du jour, les scribes de la Maison de Vie, ont vu dans le ciel un cercle de feu. Son corps avait la longueur d'une baguette (50,2 mètres). Il était sans voix (silencieux). Quelques jours plus tard, plusieurs de ces choses ont été aperçues dans le ciel et brillaient plus que le soleil. Puis, tous ces objets ont disparu dans le ciel ». apparitions. Tous, nous avons voulu connai- tre, parmi nos amis ou nos rela- tions, ceux qui y croyaient et ceux qui n'y croyaient pas.. Aujourd'hui cette classification- est un peu trop simpliste. Les O.V.N.I. ne sont pas une religion. Donc, c'est fausser le problème dès le départ que de demander à quel- qu'un s'il y croit ou non. Les O.V.N.I, constituent en fait un phé- nomène sur lequel, depuis près de trente ans maintenant, se penchent scientifiques et militaires, astro- physiciens et biologistes, tous plus éminents les uns que les autres, pour tenter de mieux cerner ce pro- blème. Trois mille ans plus tard, c'est au tour de la «Gazette de Nuremberg- de relater l'observation faite le 14 Avril 1561. On apprend ainsi que de nombreuses personnes ont vu "des boules rouges et des disques cir- culaires en grand nombre près du soleil-. Après quoi sont apparus -deux grands tuyaux dans lesquels se trouvaient des boules et tous ces éléments ont commencé à lut- l'atmosphère, d'un ballon-sonde, d'un nuage, d'une météorite, ni même d'une étoile. Après plusieurs millions d'obser- vations faites à travers toutes les époques, après les milliers de cas rencensés, mis sur fiches et analy- sés dans le monde, avec l'aide des ordinateurs, il ressort qu'en moyenne, sur 100 apparitions, 75 peuvent être expliquées, comme nous l'avons vu ci-dessus objets manufacturés par l'homme ou corps célestes, sinon phénomènes naturels. Cercles et boules de feu Cependant, pour 25% des cas, aucune explication -terrestre n'est obtenue. Voici ce qu'en pense Claude Poher, qui a occupé pen- dant longtemps la direction de la division systèmes et projets au Centre National d'Etudes Spatiales (C.N.E.S.) et a étudié scientifique- ment à titre personnel depuis de nombreuses années le phénomène O.V.N.I. en utilisant même l'ordina- teur du Centre de Toulouse «depuis longtemps, je ne m'inté- resse plus à me prouverque ce phé- nomène existe ou pas: je sais qu'il existe. C'est un phénomène physi- que nouveau, absolument pas connu. Reste à savoir ce que c'est... ter entre eux. Puis-tout est tombé sur la terre comme si cela brûlait et. dans une grande vapeur, tout s'est consummé. Cinq années plus tard, un com- bat similaire se produit dans le ciel de Båle, observé par des dizaines de témoins. Sautons maintenant un peu plus de deux siècles. Nous nous retrou- vons le 23 Mars 1877. Pendant une heure, dans le ciel de Vence (Alpes Maritimes), plusieurs boules de feu (évoluent) dans le ciel. Ce même phénomène est remarqué quel- ques jours plus tard au-dessus de l'Angleterre. Le 15 Octobre de cette même année, huit boules lumi- neuses survolent la côte galloise, près de Towyn et disparaissent dans la mer. Vingt ans après, en Mars 1897, des boules de feu survolent le Kan- sas, le Nebraska, I'lowa, le Michi- gan, et de nombreux autres état américains. Le 12 Avril, d'ailleurs, un engin ressemblant à un énorme cigare se pose au nord de Carlin- ville (Illinois) et décolle quand trois témoins s'approchent. Un objet identique sera d'ailleurs observé peu après près de Green-Fidge et un témoin signalera à ce propos la présence d'un humanoide qui bricolait sa machine. A OVNI ou PHENOMENE NATUREL ? Il s'agit en fait d'un nuage lenticulaire (archives gendarmerie). La vague des « soucoupes volantes >> Quelques décennies passent, émaillées de témoignages plus ou moins sérieux, d'observations de Sofia à Londres, en passant par la Russie, et la vague des soucoupes volantes déferle. Tout commence le 24 Juin 1947, lorsque Kenneth Arnold, un pilote privé américain décolle et passe au-dessus des Montagnes Rocheuses. Vers 15H, à la verticale des Monts Cascades, il aperçoit un éclair blanc-bleuté à sa droite qui semble se diriger à grande vitesse (2700 km/h selon le pilote) vers le Mont Rainier. Regardant attentivement, il distingue neuf objets discoidaux, chacun de la taille d'un quadrimoteur. A cette époque, aucune machine réalisée par l'homme n'a encore volé à la vitesse du son (un peu plus de 1000 km/h). plus Moins contestable puisque vu par des dizaines de personnes ce qui se passe dans la nuit du 4 Juil- let de la même année, lorsqu'un appareil des United Airlines- décolle de Boise (Idaho) à destina- tion de Seattle (Washington). A 2000m d'altitude, les passagers remarquent cinq disques se dépla- çant à proximité de l'avion, parallè- lement. A peine l'hôtesse est-elle alertée que les passagers notent la présence de quatre autres disques venus se ranger du côté opposé. Le phénomène dure 12 minutes. après quoi les objets volants accé- lèrent et disparaissert. Ils seront remarqués à plusieurs endroits par des témoins au sol. En 1952, toute l'Amérique est aux abois. Le 19 puis le 26 Juillet, une nouvelle vague d'objets volants est aperçue par des milliers de témoins. A Washington, c'est un véritable ballet qu'ils exécutent en -jouant, pendant la nuit, avec les projecteurs de la D.C.A. au-dessus du Capitole, de la Maison Blanche et du Pentagone. De nombreuses photos sont prises à cette occa- alon