Kiosque du Monde 16 février 1976 nº 04 (part 02) Depuis, chaque année, se multiplient les phénomènes... A Quarouble (Nord), Marius De Wilde montre les traces d'atterrissage de l'OVNI qu'il a vu posé sur la vole ferrée. SUREMENT PAS! tant de discrétion sur leurs observations ? Si l'on veut faire avancer la recherche dans ce domaine à pei- ne exploré, toute attitu- de négative est à reje- ter. Pour les spécialis- tes, en tout cas, les gendarmes de Château- lin sont aussi dignes de foi que les nombreux témoins qui, à cette époque. ont signalé dans le ciel de Bretagne des multitudes d'OVNI. LEURS RAPPORTS SONT SERIEUX... vres au large des côtes bretonnes. Selon cer- tains renseignements, le sous-marin nucléaire. Le Redoutable a dû se placer sous sa protec- tion durant la nuit, en s'immergeant sous lui. charcher son appareil photographique à la gendarmerie, de reve- nir et de tirer plusieurs clichés. (Pour une rai- son inexpliquée, on n'obtiendra aucune ima- ge au développement.) Quand l'OVNI s'éloi- gne lentement, l'adju- dant décide de tenter de le suivre en auto, II pourra l'observer pen- dant près d'une heure, de Chevillon à Ma- gneux. Il le décrit ain- si : Sous les feux du so- leil levant les contours du porte-avions se pré- cisent, alors que, cu- rieusement, ceux de l'engin deviennent flous. Brusquement, la de- mi-sphère semble ex- ploser, puis elle se sta- bilise et apparaît sous l'aspect d'une sphère de couleur orange clair. Au bout d'environ cinq minutes, elle re- prend sa forme et sa couleur initiales et dis- paraît lentement dans les nuages... L'arrière. était éclairé plus que le res- te de l'appareil, par une lumière bleutée. Des- sous, on distinguait trois croissants jaunes qui ont progressivement viré au rouge vif. Après une sorte de balance- ment, l'OVNI a disparu à l'horizon. en Bretagne à la même époque par deux jeunes appelés du contingent affectés comme gendar- mes auxiliaires à Châ- teaulin. Et pourtant les faits dont ils furent les témoins sont des plus troublant Au matin du 7 jan- vier 1974, ils se rendent en auto à Telgruc. Vers huit heures ils roulent sur une route en lacets qui surplombe la baie de Douarnenez. En arri- vant à la pointe de Pen- trez, le gendarme Ka- minski demande à son compagnon stopper. Muet d'étonnement, il lui désigne du doigt une demi-sphère d'un rouge vif qui se dépla- ce lentement et hori- zontalement à trois cents mètres au-dessus de la mer. Pour les enquêteurs bretons qui, au sein d'un groupement de re- cherche sur les OVNI, tentèrent de percer le mur du silence dressé autour de cette affaire, il ne fit aucun doute à l'époque: Il s'agissait bien du porte-avions FOCH survolé par un OVNI en mission de surveillance. Un O.V.N.I. au-dessus du «< Foch >> Un énorme cigare coupé en deux La version de la gen- darmerie fut tout autre : les deux jeunes gen- darmes auraient pris une simple vedette pour un porte-avions et l'en- gin observé était un ballon-sonde ! Peut-on vraiment fai- re une méprise aussi grossière? A-t-on déjà vu des ballons-sondes. se déplacer à l'horizon- tale sur cinq cents mè- tres ? Et si tant est que les observateurs se sont trompés, pourquoi leur a-t-on recommandé Un mois après l'af faire de la baie de Douarnenez, Jacques Prado, le cafetier de Plouay et son fils Jean- Yves regardent passer en plein jour un ciga- re au-dessus de Ker- dreho. A la même mi- nute quatre Frères de l'école de Saint-Ouen tentent de le photogra- phier. Puis c'est au tour des époux Coutaul de l'apercevoir sur les -Je ne sais pas de quoi il pouvait s'agir, répète l'adjudant Robin, mais ce dont je suis bien certain, c'est que ce ne pouvait être ni un avion, ni un satellite, ni un phénomène météoro- logique. Les observations Médusés, les deux d'OVNI faites dans les gendarmes observent à jours suivants par plu loisir ce spectacle inso- sieurs habitants de la lite. L'engin traîne en région, parmi lesquels se déplaçant une sorte. M. Jolibois, maire de de panache coloré. Verbieles, viendront Après un trajet d'envi- confirmer les témoigna- ron cinq cents mètres, ges des deux gendar- il finit par s'immobili- mes de Chevillon, Et ser au-dessus d'un na- personne n'osa douter vire ancré dans la baie. de leurs conclusions. Ce vaisseau, c'est, sans Par contre, on émit offi- le moindre doute, le ciellement des doutes porte-avions Foch qui sur l'observation faite participe à des mancu- ...ET LES TÉMOINS FORMELS étangs de Laennec. Quelques jours plus tard, les Le Floch, les Le Guellec voient un énorme cylindre COU- pé en deux dans le sens de la longueur » au-dessus de Plouder- gat. Bref ! Il ne pas- se pas une semaine. sans que la nuit bre- tonne ne s'illumine de lueurs célestes tou- tes nuances et tou- tes formes. Et pour les Bretons qui se donnent la peine d'étudier le comportement de ces engins, il ne peut s'agir ni de farfadets, ni de lutins issus de la nuit des temps, mais bien d'OVNI, venus d'on ne sait où. Claude SOLNAN. PAGE 25