Kiosque du Monde 16 février 1976 nº 04 (part 01) En 1954 DOSSIER OVNI S I les OVNI n'existent pas, il faut admettre que la France comptait 6 à 700.000 hallucinés en 1954. Les spécia- qui vit un record d'affluence d'OVNI dans notre ciel, un Français sur quatre-vingts put observer un de ces engins. Ce chiffre, cependant, ne correspond pas au nombre de té- moignages recueillis par les enquêteurs. A cette époque, en effet, la plupart des témoins, par peur du ridicule, se refu- saient à faire des déclarations officielles. Il faut reconnaî- pes volantes n'étaient pas fantomatiques. Ce fut le cas, un soir de 1956, pour deux gen- darmes de la Lozère : MM. Simon et Barboule. Ce jour-là, ils sont en mission dans le villa- ge de Barre-des-Céven- nes. A la tombée de la ht, au moment où ils roulent à bicyclette à la serie de bourg, ils en tendent un puissant bit de moteur et ils voient soudain surgir un engin en forme de soucoupe au-dessus de la colline voisine, at si près du nol qu'ils ont toute latitude pour l'ob- server soy noh ne - pouvait atteindre dix matres de diamètre. diront-ils, mais il n'avait pas plus de 1 m 20 de haut. Il était muni d'une tuyère incandescente et 80 coupole était faite d'une matière blanche, semblable à l'ivoire. au moins 700 000 Français ont vus des O.V. LES GENDARMES ONT-ILS DES VISIONS? BU39 De la grange où ils ne réfugient, les deux gendarmes assistent à Pétrange manoeuvre de I'OVNI Il se pose sur la colline en projetant des faisceaux lumineux multicolores dans tous les sens. Puis, de la coupole, ils voient sor- tir une sorte de ballon qui va faire le tour de la colline voisine avant de réintégrer l'appa- rail. hallucination, les gen- darmes n'eurent aucune peine à trouver des té- moins: Tout le village. avait effrayé par l'épouvantable fracas.... Quelle fut, à cette époque, la réaction des auov to imponib #DOV 30stop au responsables de la gen- to à la lecture du De quoi la ébranlerer at rapport de leurs subal- les plus sceptiques ternes? Nous l'igno- rons. Sans doute provo- qua-t-il autant de souri- res incrédules que d'in térêt. Quoi qu'il en soit, il allait être suivi de beaucoup d'autres PV d'observation qui de- vaient finir par ébran- ler les fonctionnaires les plus sceptiques. La preuve en est que, vingt ans après, les gendar- mes accourent sur pla- ce dès qu'on leur signa- le un objet insolite dans le ciel. -C'est alors, pour- suivent-ils, que nous avons distingué une douzaine de petits per- sonnages qui s'agitaient autour de l'engin. Puis, brusquement ils rentré- rent dans la soucoupe qui démarra dans un bruit terrifiant et dispa- rut en quelques secon- des. Ce soir-là, pour s'as- surer qu'ils n'avaient pas été victimes d'une Un étrange cône Voici le croquis du cigare volant reconstitué d'après les déclarations des gendarmes de St-Dizier (adjudant Robier et gendarme Dormoy) qui ont suivi l'engin durant trois quarts d'heure. Carps du siger lumineuse C'est ce que fait le chef de la brigade d'Ou- zouer-sur-Loire, près de Gien, le 10 décembre 1973. Ce soir-là, deux. femmes, encore hale- tantes d'émotion, font irruption dans son bu- reau: Diaque pris est venu Au moment ou nous arrivions en auto au hameau de la Haie, racontent-elles, nous avons vu un étrange en- gin de forme conique- immobile à quelques centaines de mètres au-dessus de la Loire. Nous avons aussitôt fait demi-tour pour vous avertir. tre qu'il y a vingt ans, on était plus porté à traiter les « soucoupistes » de plaisantins ou de « fadas » qu'à les croire et les premiers à hausser les épaules devant eux étaient bien souvent les gendarmes. Ils ont, depuis, changé d'attitude. Non pas seulement parce que, depuis quelques années, ils ont reçu des ordres pour ouvrir une enquête sur chaque observation signalée dans leur secteur respectif, mais aussi parce que nombre d'entre eux ont pu, de leurs yeux, constater que les soucou- 105 Le chef de brigade fonce à l'endroit indi- qué, situé à deux kilo- mètres du village. Il y arrive assez tôt pour apercevoir le cône lu- mineux avant qu'il disparaisse. L'enquête qu'il diligente aussitôt lui permet de trouver un autre témoin: Mme Devaine qui a vu, avec effarement, passer I'OVNI au-dessus de sa maison. Fait plus troublant: la veille de ce jour-là, non loin d'Ouzouer, au village d'Arcoles, les deux frères Rambert leur sœur et Michel Leloup ont observé dans le ciel une énorme étoile crachant des flammes » ! Trois mois plus tard, plusieurs habitants de Gien et des environs verront évoluer au-des- sus de la forêt d'Or- léans, des OVNI de for- mes différentes. La vallée de la Loire serait-elle un lieu de passage fréquenté par nos mystérieux visi- teurs ? C'est fort pos- sible, de même que tout permet de penser qu'au cours de l'hiver 1974, les OVNI ont mar- qué une certaine prédi lection pour la région de la Haute-Marne... plaisanterie ou des << fadas >> Le dimanche 24 fé vrier, à la brigade de Chevillon, près de Saint- Dizier, le téléphone sonne. A l'autre bout du fil, un gendarme de Joinville signale à ses collègues qu'un habi- tant de Curel vient d'apercevoir un objet céleste inconnu. Or Curel est sur le secteur de Chevillon. Sans grande convic- tion, l'adjudant Robin accompagné du gendar- me Dormoy se dirige. en auto en direction de Cure. A la gare de Chevillon, ils descen- 14 123M MAG thi quên allez eniralyma, pan get of 19gto Le 10 décembre 1973, à cet endroit, au-dessus de la Loire, deux automobilistes observèrent un globe flam- boyant qui s'était immobilisé. Les gendarmes d'Ouzouer, alertés, eurent le temps de l'apercevoir. Le dimanche 9 décembre 1973, Jean-Michel Ram- bert a vu dans le ciel, au- dessus de la Loire, une grosse étolle » qui lan- çait des flammes, à cin- quante ou cent mètres d'altitude. dent de voiture pour scruter le ciel. Presque aussitôt ils demeurent stupéfaits: A la verti- cale de la gare, le mys- térieux engin est immo- bilisé à quelques cen- taines de mètres d'alti- tude. Après quelques secondes d'observation, racontent-ils, nous avons pu distinguer le contour de l'OVNI : avait la forme d'un ci gare qui luisait de cou leurs irréelles. Avant qu'il ne s'élol- gne, le gendarme Dor- moy a le temps d'aller