Ici-Paris du 22 au 28 novembre 1979 (part 02) PAGE 8 ICI PARIS HEBDO Poursuivi par des O.V.N.I pendant une demi-heure SUITE DE LA P.11 De plus, ces lumières se dépla- çaient, très doucement, et dans toutes les directions. Elles sont restées là plus de deux heures, avant de s'évanouir bruquement dans la nuit. » Des avions militaires espa- hols, des « Phantom » équipés de caméras, ont décollé de la base de Los Llanos, à Albacette. Ils ont pu suivre les « soucoupes » et les photographier. Malheureuse- ment, en Espagne, tout ce qui concerne ces mystérieux Objets Volants Non Identifiés est cou- vert par le secret militaire. Mais une chose au moins est certaine, c'est que ce n'est pas la première fois que se produit ce genre de phénomènes, dans cette région. «LA VEILLE DE « L'AT- TAQUE DE LA CARA- VELLE, RACONTE MME ANA LOPEZ LLACER, UNE HABITANTE DE VA- LENCE, J'AI VU UN OB- JET DE FORME ORANGE QUI SURVOLAIT LA MER. IL ETAIT TRES BRIL- LANT AU CENTRE, ET TOUT AUTOUR, IL Y AVAIT COMME UNE AU- REOLE DE COULEUR ORANGE. IL SE DEPLA- ÇAIT TRES VITE ET D'UNE MANIERE TOTA- LEMENT SILENCIEUSE.» Vision inexplicable Le lundi soir, encore, M. Ra- mon a pu observer, vers 23 heures, un point lumineux qui se déplaçait doucement : « Là encore, le point n'était pas assez haut dans le ciel pour être une étoile, affirme-t-il. Il émettait une lumière clignotante, rouge et verte en alternance. Il ne peut donc s'agir d'un ballon- sonde. De plus, il se déplaçait trop doucement pour que ce soit un avion ou un hélicoptère. D'ail- leurs, aucun vol n'était signalé dans notre section à cette heure- là. Ce n'était pas non plus un phénomène atmosphérique. Et j'ai suffisamment l'expé- rience de tout ce qui touche à l'a- viation pour pouvoir dire qu'il ne s'agissait pas là de quelque chose naturel. TROIS FOIS EN TROIS JOURS, LES O.V.N.I. SE SONT MANIFESTÉS DANS LE CIEL DE VA- LENCE. ET PAR DEUX FOIS AU MOINS, DES TE- MOINS, POUR LESQUELS RIEN DE CE QUI VOLE N'EST ETRANGER, ONT ETE FORMELS: CE QU'ILS ONT VU EST INEXPLICABLE. Dans le cas de la Caravelle de la TAE, une hypothèse a cepen- dant été émise: des avions mili- taires prenant l'air sans avertir les autorités compétentes pour ef- fectuer des exercices pirates. Mais quel est le pilote qui s'amu- serait ainsi à détourner pour le plaisir un vol régulier et a donner « gratuitement des angoisses à un commandant de bord, compte tenu de tous les risques que cela présente ? En outre, il faut savoir qu'il y a quelques mois, le pilote d'un avion de tourisme avait vu, lui aussi, des lueurs qui escortaient son appareil. Mais il était moins expérimenté que celui de la TAE, et il s'est écrasé. Cela se passait en Australie. Et l'affaire a été étouffée. « Les lueurs aperçues par le commandant de Tejada pour- raient être des flammes sortant des moteurs d'un chasseur à réaction passant en post- combustion suppose encore le directeur de Ja TAE. La post-combustion est le moyen technique qui permet à l'appareil d'atteindre des vitesses considérables, le carburant brû- lant à la sortie du réacteur. Mais c'est une théorie bien hasardeuse car, dans ce cas, les mystérieux avions n'auraient pu se maintenir niveau de la Caravelle, en rai- son de leur vitesse bien supé- rieure à la sienne. Si toutes les suppositions nor- males sont épuisées, restent donc des explications moins logiques. Et peut-être plus simples. A sa- voir que les O.V.N.I. existent vraiment.