Ici-Paris du 24 au 30 septembre 1976 A nuit était sombre et le temps orageux. Une petite pluie fine tom- bait sur la région. Jean- François Mazelier, vingt ans, étudiant en médecine à Poitiers, roulait sur la dé- partementale 20, au volant de sa R.4 bleue. Revenant de Chauvigny, un chef-lieu- de canton de la Vienne, il se dirigeait, à 70 kilomètres- heure, vers le petit bourg de Launay-Clan où il habite. Il était 23 h 30 et, vingt minu- tes plus tard, il avait tout L'extraordinaire témoignage d'un étudiant en médecine de Poitiers De nos envoyés spéciaux à D 20 LE PEU MARC PICARD et PHILIPPE PLAUT lieu de croire qu'il serait dans son lit... Soudain, aux abords du lieu- dit Le Peu, sa radio qui diffusait un air de danse, s'arrêta. Aucune importance, pensa- t-il, il doit y avoir un mauvais contact entre mon antenne et mon récepteur... Quelques secondes plus tard, ses essuie-glace, ses phares cesse- rent de fonctionner. Et le moteur lui-même s'éteignit. Le véhicule continua en roue libre quelques dizaines de mètres puis stoppa. J'ai été stupéfait, nous a-t-il raconté. Tout fonctionnait à mer- veille quelques minutes plus tôt et maintenant, je me retrouvais d'un seul coup dans la nuit. Jean-François crut d'abord que la pluie avait provoqué court-circuit dans l'alimentation électrique de sa voiture. Il chercha donc à tâtons sa lampe-torche, l'alluma elle marchait et ouvrit sa portière pour aller voir ce qui se passait sous son capot. C'EST ALORS QU'IL APERCUT, SUR LA homme de caractère plutôt incré- DROITE DE LA ROUTE, dule, comme tous les scientifi- AU-DESSUS DES ARBRES ques. DE LA FORET DE MOU- LIERE, DE COTE DES CI CHAMPS TRE UNE ESPECE DE CIGARE LU- MINEUX ROUGE SOM- BRE, A QUELQUE TROIS CENTS, METRES DE DIS- TANCE. A la vision d'un O.V.N.I., c'est-à-dire d'un Objet volant non identifié », son sens critique fut immédiatement mis en alerte et, aux aguets, il observa. Immobilisé d'abord à une tren- taine de mètres au-dessus de la le jetait une lueur rouge sur le pay sage, commença de se déplacer horizontalement de droite à au bout de quelques ins- PUIS IL CHANGEA DE COULEUR VIRANT DU ROUGE AU JAUNE PALE PUIS AU BLEU-VERT. FASCINE PAR LE SPEC- TACLE INATTENDU, La chose semblait ovale à l'une de ses extrémités et effilée comme une aiguille à l'autre. bout. Elle paraissait mesurer une centaine de mètres de long.... Plus surpris qu'effrayé... Le jeune Mazelier fut plus sur- pris qu'effrayé. Chez lui d'abord, la curiosité l'emporta sur la peur et il songea à s'approcher de l'in- solite apparition... Cette scène étonnante n'est pas lu feuilleton télévisé Les extraite du Envahisseurs, tel que David Vin- l'a interprété sur le petit ce vécu, le 31 juillet dernier, Jean- François Mazelier, un jeune "ICI PARIS" 1976 ...Et j'ai VU l'étrange lueur rouge au dessus des arbres sanctio 7 minutes face à un OVNI télé, de distance focale différente, c'est-à-dire F 50, F 135 et F 500. Lorsque la nuit vint, il reprit la route de Jaunay-Clan et roula sans se presser par son chemin habituel, la départementale 20. Tout à comme si l'histoire se renou, aans ses moindres JEAN-FRANCOIS RES- TAIT PETRIFIE, NE QUIT- TANT PAS DU REGARD LA CHOSE INEXPLI- QUEE. Ca a duré quatre minutes en- viron, nous a-t-il affirmé. Après quoi l'engin disparut et se fondit dans l'obscurité de la nuit, exac- tement comme un néon qui s'éteint. Je dois dire que je suis JEAN-FRANÇOIS MAZELIER, VINGT ANS, ETUDIANT EN MEDECINE A POITIERS. C'EST UN SCIENTIFIQUE ET UN SCEPTIQUE, POUR- TANT IL TEMOIGNE: OUI J'AI VU UN CIGARE VOLANT. » resté stupéfait quelques instants avant de me reprendre et de r re- monter dans ma voiture. 39328446 La R.4 répondit sans défail- lance au premier coup de démar- reur, les phares se rallumérent, les essuie-glace reprirent leur ron- ronnement régulier et de l'auto-radio se fit entendre cau PANTARHOP Mazelier repartit et se rendit directement à la gendarmerie où il fit le récit de sa très étrange rencontre. Le lendemain seulement, le jeune homme se rendit compte que sa montre à quartz retardait de quatre minutes: c'était exacte- 00 détails, sa voiture s'immobilisa, moteur coupé, au niveau de Tout à coup mes phares se sont éteints... CE DOCUMENT EST UN MONTAGE. EN S'APPUYANT SUR LE TEMOIGNAGE DE JEAN-FRANÇOIS MAZELIER, NOTRE REPORTER A RECONSTITUE AVEC PRECISION LE MOMENT OU LE JEUNE ETUDIANT A PHOTOGRAPHIE L'O.V.N.I. ment le temps qu'avait duré l'ap- parition de l'O.V.N.I. sur sa route, la nuit précédente... Jusqu'alors, Mazelier avait manifesté le plus grand scepti- cisme à propos des soucoupes vo lantes, des engins lumineux bizar- res, des Martiens en balade et au- tres fariboles. Cette fois, il avait vu, vu de ses propres yeux, et toute proche, l'étrange lueur dans la nuit. Mais il était seul à l'avoir vue. Car dans les fermes environnan- tes, à cette heure-là, tout le lait monde dormait et personne ne pourrait venir apporter son té Camarine Le Peu. Mais cette fois, il faisait beau et le ciel était dégagé Mazelier sortit de son auto: I'O.V.N.I. était là, fidele à un rendez-vous rieux. Machinalement, l'étudiant regarda sa montre: il était 23 h 301 Cette fois, l'engin avait une forme ovale régulière et sa di- mension ne semblait pas dépasser 25 à 30 mètres. SANS PERDRE SON SANG-FROID, JEAN- FRANÇOIS SAISIT SON APPAREIL PHOTO ET. DURANT SEPT MINUTES. IL MITRAILLA L'ETRAN- moignage en confirmant son ob- servation. Et il était permis à à tout le monde de mettre en doute sa vision en l'accusant de vouloir se rendre intéressant ou d'avoir ce soir-là un peu forcé sur la bou- teille, ce qui pourtant n'est pas dans ses habitudes... Trois apparitions successives Mais un deuxième incident al- Cieplus de 100 mètres dans le à renouveler et à con- The mener l'étudiant en 2 à 3 minutes, firmer son témoignage. Et même I'O.V.N.I. devint d'un blanc lu- à le préciser de manière Peter mineux. Son dep lorsqu'il redes à un document toire, table. sait géométrique, cendit en décrivant un arc de cer- cle et quelques poussières lumi- neuses suivaient sa queue Le samedi 21 août dernier, Jean-François partit de chez lui, durant l'après-midi, pour photo- graphier des oiseaux aux alen- tours de Chauvigny. Il avait, à cet effet, entassé dans sa voiture tout son matériel photo dont un appareil Réflex 24x36 et plu- sieurs objectifs, parmi lesquels un GE APPARITION. IL REUSSIT AINSI A PREN- DRE VINGT-DEUX DIA- POSITIVES COULEURS, MONTRANT LES DIVER- SES TEINTES DE L'OBJET Pendant une minute, le bizarre engin resta stable à 30 mètres au- dessus des arbres, puis laissant échapper un bourdonnement, sembla se poser un instant der- rière les arbres à 3 ou 4 mètres du sol et resta ainsi plus de deux mi- nutes pour remonter verticale- ment Jean-François Mazelier cut le temps de changer plusieurs fois les objectifs de son appareil photo. Enfin l'O.V.N.I. remonta presque à angle droit puis dispa- rut en laissant apercevoir seule- ment un point rouge durant quel- ques secondes. "Si je n'avais pas eu le temps de prendre des photos on m'aurait pris pour un fou" Si je n'avais eu le temps de prendre ces clichés, nous a ex- pliqué Jean-François, je n'aurais jamais osé reparler de c fameux O.V.N.I., car on m'aurait pris pour un fou.. Mais, preuves en main, il a pu apporter d'autres détails, notam- ment qu'au voisinage de l'engin, il avait senti une forte odeur d'ail, peut-être en réalité l'odeur que dégage l'ozone, cette variété d'oxygène que produit l'atmos- phère terrestre lors de grosses de charges électriques, en temps d'orage par exemple. Depuis, les diapositives de l'étudiant ont été examinées avec attention par M. Brochet, du Centre national de la Recherche scientifique qui a dû reconnaitre leur intérêt et leur extrême préci- sion. Enfin, le 8 septembre dernier, une nouvelle observation : M. Jean-Marie Préchard, de l'Institut national de la statistique et des enquêtes a été témoin. rant économiques,, demeu- avec sa femme, d'une apparition de la chose *. Il était 8 h 50, nous ont-ils déclaré, il faisait jour et PO.V.N.I. se trouvait entre neuil-Matours et Le Peu l'avons vu pendant 4 à 5 minutes; il vibrait intensément, envoyant des jets de lumière sac- cadés, et lorsqu'il partit à très grande vitesse il laissa derrière lui une trainée jaune. Quant à sa forme, elle était celle qu'a décrit M. Mazelier. Il n'y a maintenant plus aucun doute et les sceptiques sont con- fondus trois apparitions d'O.V.N.I. en deux mois, dans les mêmes lieux, trois observateurs en tous points dignes de foi et vingt-deux diapositives.... Il n'est plus temps de se mo- quer de ceux qui ont vu