France-Dimanche du 10 au 16 novembre 1975 FRANCE DIMANCHE-N' 1523 ENLEVES par une SOUCOUPE Les autres en parlent VOLANTE ! mais seul France Dimanche publie leur récit sans en couper un mot OUTE la France, à nouveau, ne parle plus que des extra-terrestres. T Ce sujet, qui pose un énorme point d'inter- rogation, même aux plus hautes autorités scienti- fiques, resurgit aujourd'hui. e France-Soir a révélé vendredi dernier que des spé cialistes de ces problèmes venaient de réussir à faire apparaître l'existence de « couloirs de vol permanents, pour les Ovni-autrement dit, les soucoupes to- lantes a. Ces couloirs formeratent un quadrillage parfait de no tre pays : Tout se pas comme a se les équipages des soucoupes volantes utili- saient les mé thodes de prospection Aeriennes des chercheurs de sisements d'uranium écrit France- Soir. Le problème passion ne A tel point que la télévision va Transportés par des hom- mes en noir à bord d'un bizarre engin présenter prochainement un film qui est un véritable do cument sur la réalité des Ovni Ce film a été réalisé par une chaine de télévision amé ricaine, le NBC, d'apres des témoignages extrêmement troublants de terriens qui auralent rencontre des extra- terrestres et auraient même fait un voyage avec eux dans leur soucoupe ! France-Dimanche falt vous donne plus encore cette semaine le récit exact de ces deux témoins, Barney et Betty Hills. Ils vous ra content eux-mêmes la fantas tique aventure qui leur est arrivée le 19 septembre 1961 dans le nord des Etats-Unis. A LA NUIT Ce jour-là, Barney Hill et sa femme Betty quittalent in frontiere canadienne, & in nult, a bord de leur voiture. par vole principale US 3. Après de courtes vacances, ils rentralent chez eux à Ports mouth, New Hampshire, a travers les Montagnes Bisn ches. PEU APRES VINGT DEUX HEURES, LEUR VOITURE SUIVAIT LES LACETS DE LA ROUTE PLATE DE LA VALLEE DU CONNECTI CUT, BETTY PRENAIT PLAISIR A REGARDER L'ECLAT DE LA REFLETER SUR LA VAL LEE ET LES MONTA GNES "FRANCE DIMANCHE" 1975 A gauche de la lune et un peu au-dessous d'elle. Betty remarqua soudain une étoile particulèrement brillante. Ce doit être une planète, se dit-elle, en observant que la lumière du corps céleste ne scintillait pas. commençant à s'aglter, Betty suggéra & son mari de s'ar- promener un peu. Cela leur permettralt en même temps de mieux observer l'objet bril- lant, Barney ranges la voiture sur le côté de la route, tenant Delsey en laisse. Betty était persuadés maintenant que étolle ou l'oblet se déplaçait Loraque Barney la rejoignit, elle lui mit en main In laisse de Delsey et retourna à la voiture d'où elle revint avec une paire de jumelles. Pendant un moment, elle C'est certainement un avion, dit Barney, un apparell n'en parla pas à son mari. de ligne. Finalement, alors que l'étran- -El ge lueur devenait de plus en plus brillante, Betty attira aussi invraisemblable Fattention de Barney. ferait un parcours de manda Betty, Au sud de Lancaster. Tat tention de Betty fut attirée par une autre étoile ou pla- plus grande qui était apparue au-dessus de la pre- mière. nata. Alors, c'est un petit Ils continuèrent leur route, Avion particulier qui trans jetant de fréquents regards porte des chasseurs et qui sur l'objet brillant, ayant pel est perdu ne à dire et c'était la lueur elle-même qui se déplaçait ou le mouvement de leur au qui leur donnalt li ce deplacement. La lueur dis paraissait parfois derrière ensulte les arbres ou le sommet d'une - C'est peut-être un hell- montagne pour réapparaltre coptère, reprit Barney en re- ardant AIRI la jumelle Il était bien sûr que c'en n'était pas un, mais il es sayait de trouver une expil- cation sensée à ce phéno mene Delsey, le chien des Hills. -CE N'EST PAS LA SALI SON DE LA CHASSE, DIT BETT V. ET ON N'ENTEND SON. A travers les jumelles, Har ney distinguait & present und forme semblable au fuselage d'un aéroplane mais n'arri valt pas à voir des miles 11 vit aussi scintiller régullere ment, le long de ce fuselage, une série de lumières, Voici ou des soucoupes ont atterri en France OBSERVE Lorsque Betty prit & on four les jumelles, elle vit ob jet passer devant la lune 11 semblait projeter d'etroita pinceaux de lumière de Zou leurs différentes. Il augmenta sa vitesse, puis ralentit de nouveau. Les éciats lumineux Les passagers américains du vol fabuleux dans une soucoupe volante: Barney et Betty Hills. Au- jourd'hui, Barney est mort, mais sa femme se souvientujours de son extraordinaire mésaventure. persistalent rouge, ambra, vert, bleu Pour la première fois, Bar- ney eut le sentiment qu'il était observé, que l'objet se met- tait bel et bien à décrire des cercles au-dessus de lut. En se remettant au volant, Il dit à Betty qu'il pensait que l'aéronef les avait vus et s'amusait d'eux. Barney atopps la voiture & India Head, prit les Jumelles et sortit, laissant tourner le moteur. L'obiet approchait en pla nant dans les airs. Pour in premiere fois, is distingue- rent exactement sa forme celle d'une crêpe geante. -Tu le vois 7 Tu le vois 7 eris Betty. L'ENGIN DECRIVIT UN ARC SILENCIEUX, A UNE CENTAINE DE METRES A PEINE DE BARNEY. LA DOUBLE RANGEE DE HU. BLOTS ETAIT A PRESENT CLAIREMENT VISIBLE. Barney tra versa in route pour s'appro cher encore un peu plus de l'engin myste- rieux. Le grand dis que étalt in cliné dans ch direction. De chaque côte. deux éléments en saillie, sem biables à de petites alles glissaient vers extérieur. chacune éclai rée d'une lu mière rouge. Les hublots couraient tout autour du pé- rimètre bil- lant d'une lueur blanche etincelante. Dans la voiture, Betty atten- dait. Tout à coup, elle se rep- dit compte que Barney avait disparu dans l'obscurité. -Barney 1 hurla-t-elle, Bar- ney, reviens 1 Tu m'entends, Barney 2. . Il n'y eu pas de réponse Dans le champ. Barney avait porte de nouveau les jumelles A ses yeux. Derriere les hublota. I put voir au moins une douzaine d'êtres vivants en uniformes noirs de Sur cette carte, les couloirs aériens que parcourent les soucoupes. Les points noirs : ne an souvient pas d'avoir en leurs lieux d'atterrissage. tends ses appels. A une soixantaine mètres de P la Betty criait de puis la voiture. Mais Barney Bientôt, il n'y eut plus ou'un être en uniforme noir derrière les hublots. De nombreuses soucoupes volantes avaient déjà été photographiées. Mais ja- mais des Terriens n'avaient affirmé être montés dans un O.v.n.i. et avoir même voyagé à son bord. C'est pourtant ce que Barney et Betty Hills racontent ici ! A LA JUMELLE. BARNEY LE VIT MANIER DES INS TRUMENTS SUR CE QUI LUI PARAISSAIT ETRE UN TABLEAU DE BORD. L'engin descendait toujours plus bas. Les ailettes portant les lumières rouges s'allon- davantage sur les cô Puls un élément coullsss du bas de l'engin, une sorte d'échelle. Terrifié, Barney voulut s'en aller, il n'y parvint pas. Il se souvint du regard d'un membre de l'équipage abais sé sur lui. Il n'avait jamai vu des ent courut A travers champs, vers la voiture, vars Betty 10 an 10 Nov. To Il était au bord de la crise de nerfs. Il engates la pre- mière vitesse et se mit & de valer la route en criant qu'il était sûr qu'ils allaient se fal- Te capturer. Soudain, Ils entendirent un eurieux bip bip électroni que BEATIUDE Le rythme était irrégulier. Le son semblait venir de l'ar rière de la voiture, peut-être du coffre.. ment conscience Ils étaient toujours dans celle-ci a leur voiture et avançalt, Barney au volant. ILS COMMENÇAIENT CHACUN A EPROUVER UNE ETRANGE SENSA TION DE BOURDONNE MENT. UNE SORTE D'HE BETUDE LES ENVAHIS SAIT. Les Hills reprirent lente Ils restérent silencleux, en- gourdis dans un état som nambulique. Un poteau indi- quait qu'ils étaient dans les environs d'Ashland. A quel- que soixante kilometres d'in- dian Head, où ils Avalent entendu, pour in premiére fols, bipe son Base Anergie, Il arracha les Jumel- les de ses yeux et hurlant à l'épreuve du SERUM DE VERITE falsalt pres- que jour quand Fla arrivèrent chez eux. Leurs deux- montres s'étalent toutes deux arrêtées et n'ont jamais re marché. La pen dule de la cuisine marquait eing heures ques minutes D'après leurs cal culs. Jis auraient da y être à trois heures Deux heures de leur vie s'étaient effactos Pour prou- ver qu'ils ne mentent pas ces 2 rescapés de up l'espace se sont soumis pourtant aucun d'eux ne sem- binit conscient de ce trou jusqu'à ce qu'on le leur fit re marquer, des mois plus tard. Barney passa en revue, une fois encore, leur aventure de la nuit précédente. son. Il écartalt de son Ce qui le troublait le plus, c'était de n'avoir entendu Aucun esprit les avait vus & bord de l'engin. Il se refusait d'y penser. personnages qu'il -860 BARNEY TELEPHORA ALORS A LA POLICE DE NEWTON. ON LUI CONSEILLA D'AVERTIR LA BASE D'AVIATION DE PORTSMOUTH, UN CEN- TRE STRATEGIQUE MILI TAIRE James Puls, se rappelant du bip bip, ils pensèrent que la vol- ture avait pu être exposée à des radiations. Barney alla chercher une boussole que Betty fit courir sur les côtés de la voiture. Betty plaça dellcatement la boussole sur l'un des ronds. Immédiatement l'aiguille s'at- fols, puis elle posa la bous- sole de l'autre côté de la vol- ture, où Il n'y avait aucune marque luisante l'aiguille réagit normalement. SU PAKE Mais quand Tofficier ut ap prit qu'il y avait d'autres rap- porta eur des phénomènes semblables, se disposs A parler. L'officier Pinterrompli Aussitôt Barney et Betty devraient domconter leur histoire sopard- ment et après avoir été sou mis au sérum de vértsd Tis acceptèrent Leurs révélations furent parfaitement identiques Barney et Betty furent convoqués d'urgence & is ba se militaire. ba Barney craignit d'abord qu'on le prit pour un fou Page ONZE ENFIN, ON LEUR DE MANDA DE FAIRE UNE SERIE DE DESSINS AUSSI DETAILLES QUE POSSIBLE DE CE QU'ILS AVAIENT VU. ILS S'INS RENT DANS DES SEPAREES, LORS- QUE L'ON COMPARA LEURS DESSINS, UNE FOIS FINIS, ON CONS TATA QU'ILS ETAIENT RIGOUREUSEMENT SEM- BLABLER ta 16 Beaucoup plus tard, sous hypnose, Betty évoqua sos reves Elle a'étalt heurtée à un obstacle sur une rou wolde de New Hampshire Un groupe d'hommes s'ap prochalent de la voiture et lorsqu'ils l'atteignirent, Betty sombra dans l'inconscience. Elle s'était réveillée pen- dant qu'on los transportatt Barney et elle, & bord d'un engin extrêmement bizarre où elle avait été soumise à un examen médical complet par des êtres Intelligents d'appa rence humaine. éloigné probablement pour être sou- mis à un examen semblable. On les avait assurés qu'il ne leur serait fait aucun mal et qu'une fois libérés, ils ne gar- dernient aucun souvenir de leur étrange aventure. 1975 by John G. Fuller, spre The interruptedierneys, édité par The Dial Press Inc. La semaine prochaine : Un étrange examen médical