Nice-Matin 20 janvier 1979 D'autres O.V.N.I. observés à Nice et Antibes 20/0/H. et toujours aucune explication satisfaisante M.M. hoabor 1946ioo a super Bannsi aux A la faveur de l'hiver, les O.V.N.I. se sont-ils donnés ren- dez-vous dans notre ciel ? On pourrait le croire si l'on en juge témoignages que nous avons déjà publiés à ce propos. D'autres lecteurs nous encore écrit pour nous faire part d'observations du même genre, l'un d'eux nous priant de respecter son anonymat car, dit-il, « on passe très vite pour un illuminé ». ont Ce lecteur était dans son jar- din, à Cimiez, le matin du 31 décembre dernier, le mistral avait rendu l'atmosphère lim- pide. « C'est alors, écrit-il, que j'ai aperçu très haut en altitude un objet que j'ai tout d'abord pris pour un avion illuminé par le soleil. Position sud-ouest par rapport à l'endroit où je me trouvais. La première chose qui m'a surpris est l'absence de traînée de condensation, mais je sais que ce n'est pas obliga- toire. Cet objet venait dans ma direction, donc plein Est pour lui, mais en décrivant une cour- be qui n'en était pas une, car il se déplaçait en zig-zags irrégu- liers et à une vitesse incroyable tout en épousant, en gros, la forme de la baie des Anges. Plus il se rapprochait de, ma verticale, plus il était brillant, comme du métal chauffé à blanc. J'ai pensé également à un ballon-sonde, mais sa dis- tance par rapport à la terre, même par vent assez fort, n'ex- pliquait pas son déplacement irrégulier. « Vu son éloignement très important, bien supérieur à tout avion qu'il m'ait été donné d'observer, j'ai réalisé qu'il devait être d'une taille énor- me. >> Le temps de rentrer chez lui pour quérir des jumelles, notre lecteur ne retrouva plus que le ciel vide; l'objet avait disparu. Il avait pu néanmoins le suivre de 45 secondes à une minute. «A priori, commente-t-il, je suis sain de corps et d'esprit. >> « Un objet d'apparence métallique, extrêmement bril- lant»: c'est ce qui a intrigué M. André Duron, en promenade à pied dans l'Esterel le diman- che suivant, 7 janvier. Il était presque 11 heures du matin quand « l'objet >> lui apparut dans les parages du pic de l'Ours, immobile d'abord, « puis il se mit à voleter de-ci, de-là au-dessus des arbustes » avant de prendre son essor en direc- tion du N.-N.O., précise notre correspondant. « Il monta très, très haut, prenant alors l'apparence d'un avion à réaction brillant dans le soleil comme un point lumi- neux, sans aucune trace derriè- re lui. Puis il disparut. S'est-il brusquement éteint ou était-il trop haut pour que je puisse tinuer à le voir ? » Un autre dimanche, le 14 janvier mais à 19 heures cette fois, observation similaire dans le ciel d'Antibes: « Un phénomène lumineux que je ne peux expliquer rationnelle- écrit ment »>, à ce propos M. Gaston Ciais, chirurgien- dentiste. Ce jour-là aussi, le mistral avait, tout balayé. Notre correspondant, mis en alerte par une voisine dans un immeuble du boulevard Dugommier, scrutait le ciel depuis le balcon du troisième étage. « C'est alors, écrit-il, qu'en face de moi apparurent trois disques que la perspective me montra ovales, se déplaçant du Sud-Est vers le Nord-Ouest, assez bas (200 à 300 mètres d'altitude si tant est que ma notion de la grosseur des dis- ques est bonne) en formant un triangle équilatéral (avec un disque à chaque angle) mais avançant sur une base du trian- gle. « Par contre, la particularité pour moi surprenante, c'est que la lumière émise était assez effacée, comme à travers une brume ou un léger brouillard, de couleur orange passé, et non pas clignotante mais variant d'intensité en rythme régulier. Puis, les trois disques, arrivés vers les collines au Nord-Ouest, s'effacèrent en diminuant d'intensité, comme gommés. >> M. Ciais ajoute d'autres détails: silence total (aucun bruit de réacteur), aucune res- semblance avec aucun engin connu. Et toujours le même souci que chez notre autre cor- respondant : « Je ne cherche ni fausse publicité ni à passer pour un illuminé... >>. Il faut décidément prendre beaucoup de précautions avant de parler de ces phénomènes célestes que, faute d'explica- tions satisfaisantes, on contente le plus souvent de nier. se Une attitude regrettable qui finira un jour par nous ramener à l'abjuration de Galilée. E pur, si muove... Jean MAGNET.