Paris Matin l'édition télévisuelle du Parisien 황구 Fatim 302 'ON TELL LE MESSAGE DE L'INCONNU?... PEUT-ÊTRE LES OVNI peur ?"... 2% de gens répondent oui". Mais à la deuxième question: "Pensez-vous que d'autres auraient peur ?"... 100% répondent également "oui". Ça ne m'étonne pas, car les gens qui lisent ce genre de livre sont motivés. Ils ont déjà assumé philosophiquement ce genre de contact entre les OVNIS et nous, entre les extra-terrestres et nous, si tant est que les OVNIS soient la manifestation d'une intelligence extra-terrestre... CHA UA - Cela a été extrêmement simple. A la fin de l'année 1973, non seulement je ne croyais pas aux OVNIS, mais ça ne m'intéressait ab- solument pas. Puis, le 30 novembre de cette même année, alors que j'étais en direct sur l'antenne de France-Inter, et que je présen- tais une émission s'appelant "Week-end ma- gazine", on m'a demandé de diffuser une in- formation de l'Agence France Presse qui ra- contait l'affaire de Turin. L'affaire de Turin, c'est un OVNI détecté par le radar, vu par le pilote et l'équipage d'un avion d'Alitalia venu de Paris, vu par un équipage d'Air- France qui était au décollage de Turin, pour suivi par un troisième équipage, qui a de- mandé d'aller voir de plus près ce qu'était cette lumière. C'est à partir de là que je me suis dit : ou bien l'A.F.P. raconte des bêtises, ou bien c'est vrai. J'ai fait vérifier par notre correspondant à Rome. Il a découvert qu'il s'agissait bien dans les faits de la vérité et que, réellement, il y avait un phénomène to- talement inexplicable, puisque cette lumière, qui avait été détectée par le radar, a fui l'a- vion lancé à 360km/h. -un Piper Aztec... Ce qui n'a pas empêché ceux que j'appelle les "rationalistes dogmatiques" de dire qu'il s'a- gissait d'un simple ballon sonde, dans la me- sure où, quelques jours plus tard, on en a trouvé un, de la météo nationale italienne, sur une colline de Turin, comme on en trouve tous les jours en France. Mais, à ma connaissance, un ballon sonde ne peut pas échapper à un avion lancé à sa poursuite à 350 km/h. A partir de là, comme mon cor- respondant avait rencontré le commandant de la base militaire de Turin, et que le colonel lui avait dit : "Nous savons très bien que les OVNIS existent, mais nous ne savons pas ce que c'est. La peur de l'inconnu "Chaque fois que nous en détectons un, nous tentons de nous en rapprocher", je me MEDIO Alors même que la sonde spatiale "Voyager I" entame son voyage vers Jupiter, Saturne, Uranus, avec des messages s'adres- sant à de possibles civilisations situées hors de notre Galaxie, Jean-Claude Bourret vient de publier, après "La nouvelle vague des soucoupes volantes" et "Le nouveau défi des OVNI", un troi- sième ouvrage intitulé "La science face aux extras-terrestres" (Editions France-Empire). Simultanément, son premier titre pa- raît aussi dans la Bibliothèque Verte (Hachette). Dans son bureau de la rue Cognacq-Jay, Jean-Claude Bourret a répondu à nos questions, la toute première étant: "Comment est née votre pas- sion pour ce problème des OVNI?". (Le Fantastique est parmi nous Radio Monte-Carlo 20.30). suis dit : si les militaires italiens sont au cou- rant, il n'y a pas de raison que les militaires français ne le soient pas. J'ai demandé au mi- nistre de la Défense Nationale, en 1974, de m'accorder une interview sur le sujet. Ce qu'il a fait à ma grande surprise et non pas pour me dire, et cela a été ma seconde sur- prise, que les OVNIS n'existaient pas, mais qu'il y avait, au contraire, au moins une cin- quantaine de cas pour lesquels il existait des détections radar, des poursuites, sans expli- cation rationnelle à ces phénomènes et qu'il fallait précisément garder une attitude d'es- prit extrêmement ouverte vis-à-vis de ceux- ci, l'histoire de l'humanité étant jonchée de progrès réalisés à partir du moment où les hommes se sont penchés sur des choses mys- térieuses..." - Votre livre aurait dû partir avec "Voyager I". - Les Américains, les Soviétiques ont dé- bloqué des budgets pour tenter d'entrer en contact avec une civilisation extra-terrestre. Ils se mettent à l'écoute du Cosmos. Jamais personne ne s'est posé la question de savoir ce qui se passerait le jour où l'on capterait un uocLes jeunes...U après demain - Quels sont actuellement vos projets? MAD gua -Dorénavant, ma prochaine étape sera de dégager des moyens financiers pour que 32les scientifiques, d'une part, et les groupes trée, de créer une Fondation Jean-Claude simple message radio venant d'une civilisa-vés, de l'autre, qui étudient les OVNIS aient un minimum de moyens matériels pour étu- mière. Que se passera-t-il ce jour-là ? Tout tion qui serait à 200, 300, 5.000 années ludier ce phénomène. J'ai l'intention, à la ren- dépendra d'abord de la façon dont réagiront les scientifiques. Or, l'expérience prouve, et c'est la première partie de mon livre, que ce contact, ce simple contact radio-électrique, entre une civilisation qui aurait envoyé le ge et serait jugé suffisamment dangereux et traumatisant pour que les scientifiques, qui auraient cru le capter, l'oc- cultent. Or, c'est déjà arrivé aux Soviétiques, aux Anglais." lobs Manifestation extra terrestre - Si les extra-terrestres se manifestaient, ne risquerait-on pas un mouvement de pani- que ? - Dans mon dernier livre, je fais égale- ment un sondage national. Je suis étonné. Il n'y a pas eu pratiquement de publicité sur le livre et je reçois 15 lettres par jour. J'obtiens, à la question: "S'il y avait un contact entre des extra-terrestres et vous, auriez-vous Bourret de Recherches sur les OVNIS, qui financerait les groupes privés et les scientifi- ques, avec des moyens relativement mo- destes, en faisant appel peut-être à des dons de la part du public qui est motivé..." sudaism A15015/01 - La sortie de votre premier ouvrage, dans une collection destinée aux jeunes, est- elle à vos yeux psychologiquement impor- tante? 199 -Ça l'est considérablement. Pourquoi ? Eh! bien, parce qu'il se trouve que, dans les scientifiques adultes, disons dans les plus de quarante cinq-cinquante ans, il existe un blocage psychologique considérable. Mais ce qui m'intéresse surtout, c'est d'informer correctement les enfants qui, dans vingt ou trente ans, seront les scientifiques de de main..." mili 2048 Eric LEGUEBE Parisien Libéré 31 août 1977