8 L'existence des M.O.C. cas de conscience pour la science ! 18-6-71 Pour 2.000 Français, adeptes de c Lumières dans la nuit », un (Mystérieux Objet Céleste), ça existe. Mais qu'est-ce que c'est ? Ka Sur tout le territoire, 700 enquêteurs, dirigés par un juge d'ins- truction», M. Fernand Lagarde (voir «P.L» du 1" juin), accumulent les preuves et confrontent les témoignages. 400 détecteurs magnéti- ques sont en alerte permanente pour saisir la moindre manifestation. di Ce qui est fantastique, à l'époque de technologie pous- sée dans laquelle nous vivons, lit-on dans Lumières dans la nuit, ce n'est pas le problème des Mystérieux Objets Célestes en lui-même, mais l'indif férence des milieux scientifi- ques officiels », Un centre de « recherche sauvage à Paris Cette indifférence, deux hommes jeunes, deux cher- cheurs sauvages, en dehors des circuits reconnus, s'effor- cent de la briser. Leur centre de recherche est un apparte- ment moderne, lumineux, inondé de soleil, passage des Entrepreneurs, dans le XV ar- rondissement de Paris. Rien de- mystérieux. L'un, René Ollier, 25 ans, est chargé de recher- ches à Electricité de France. L'autre, Michel Monnerie, 30 ans, travaille aux Archives de France. Autour d'eux des apparells destinés à enregistrer les phé- nomènes magnétiques et physi- ques qui seraient liés au pas- sage des M.O.C. Sur une bande de papier quadrillé comparable. à celle d'un sismographe, qui se déroule sans fin. viennent s'inscrire toutes les modifica- tions magnétiques ou les varia- tions barométriques. Remplacer les témal gnages humains par les té moignages des instruments, c'est ce que nous nous effar- çons de faire depuis deux ans, nous dit M. Monnerie, tout en reconnaissant que la recherche instrumentale. n'en est qu'à ses débuts. Mais, ajoute-t-il, il est grand temps de faire sortir. l'observation des M.O.C. des seules lois du hasard. Aussi, René Ollier et Michel Monnerie s'efforcent-ils de met- tre au point un système qui combinerait la détection et la photographie. S'ils aboutissent dans leurs travaux, l'alerte magnétique déclencherait l'ob servation photographique. Des preuves palpables existeraient. Le doute qui nourrit la science Quant aux preuves photo- graphiques, elle sont encore fragiles, bien que des centai- nes de documents troublants commencent à s'accumuler dans les archives du passage des Entrepreneurs. Ainsi à Leysin, en Suisse, un photo- graphe, M. Seroux, a réussi à fixer, le 5 septembre 1970, à 21 h 15, un tube fluorescent avec une ampoule rouge au centre désaxée vers le bas... l'objet paraissait quatre ou cinq fois plus grand que les Mirage qui font souvent. des exercices dans la région ». Ainsi, le 20 mai 1969, à Fon- tainebleau, M. Hennequin en- registre sur pellicule des tral- nées lumineuses qui ne peuvent être ni des étoiles fi- lantes, ni l'un des 1.800 satel- lites qui gravitent autour de la Terre. Alors quoi ? Les photographies, di- sent Ollier et Monnerie, ne nous ont encore apporté au- cune preuve, mais compor tent des traces irréfuta bles qui entrainent le doute, lequel, c'est bien connu, nourrit la science. L'œil humain voit-il les M.O.C. tels qu'ils sont en réalité ? Un médecin obligé de gar- der l'anonymat, le docteur F.D., s'est préoccupé, quant à lui, des traces physiologiques que peuvent laisser les M.O.C. sur les êtres humains qui les ont vus ou approchés. Et la première question qu'il pose ne manque pas d'être trou- blante: - Les témoins ont-ils une image rétinienne des M.O.C. qui corresponde exactement à leur structure physique, dans l'hypothèse où il s'agit d'en- gins extra-terrestres ? Le docteur F. D. rappelle qu'un champ magnétique al ternatif élevé provoque chez l'homme des phosphènes > ices fausses excitations lumi- neuses que l'on peut obtenir en comprimant fortement les globes oculaires). Or, les M.O.C. seraient géné ralement générateurs d'un champ magnétique particuliè rement intense. Citant le cas d'un témoin qui a vu un M.O.C. à 150 mètres et a déclaré que sa vue s'était brouillée, le doc- teur F. D. se demande si in propulsion des M.O.C. ne se rait pas assurée par un champ antigravitationnel, ce qui aurait pour effet d'affecter l'indice de réfraction des couches at- mosphériques proches. Ce se rait là l'explication du fleu des images de M.O.C. que re çoivent la plupart des obser- vateurs. Les M.O.C. peuvent-ils brûler ou paralyser les témoins ? M.O.C. Quant aux sensations acous- tiques, le docteur F. D. remar- que que la caractéristique de la plupart des M.O.C. est le si- lence. Ce qui reviendrait à admettre que les pilotes de M.O.C. auraient résolu le pro- blème du terrifiant « bang > supersonique. De nombreux té- moins ont pourtant noté un léger bourdonnement, un bruit d'abeilles, ce qui serait dû à l'action d'un champ haute fré- quence sur des objets métalli- ques offrant des cavités réson- nantes. C'est ce qui est arrivé en Floride à un jeune boy-scout, 40 caméras se tournent, à chaque nult claire, vers le ciel pour essayer de fixer a quelque chose sur la pellicule, ne serait-ce qu'une étoile en trop Que cherchent, en fin de compte, tous ces gens? La preuve décisive qui mettra la science officielle en mouvement, disent-ils. stabiele of allhak anel Sonny Desvergers, qui assura avoir été brûlé par une boule de feu rouge sortie d'un M.O.C. posé au sol. D'autres récits font état d'herbes brü- lées, de traces de chaleur sur le sol, de carbonisation de ra- cines. Les M.O.C. Des pilotes d'avion parlent eux aussi d'avoir ressenti des se défendent-ils effets thermiques à proximité de M.O.C. Deux témoins ont même été brûlés au visage, une brûlure du premier degré avec apparition d'un érythème quelques heures après. -L'action des rayons infra- rouges ou de rayons ultra- violets, diffusés par une source actinique, capable d'exercer une action chimique, est possi- ble dans ce cas, explique le: docteur F. D. En effet, de nombreux auto- LES CHERCHEURS DES M.O.C.: Michel Mon nerie et René Ollier au milieu de leurs appareils de détection. mobilistes qui ont été survolés par des M.O.C. n'ont-ils pas déclaré avoir ressenti des effets de chaleur ? Je me suis senti comme paralysé, disent fréquemment les témoins de l'apparition des M.O.C. Certains observateurs esti- ment qu'il s'agit là d'autosug- gestion. -Il est de fait, disent-ils. qu'une peur, une angoisse intense et une forte imagina- tion peuvent clouer le témoin sur place. Mais selon le docteur F. D... il n'est pas impossible que les M.O.C. créent des champs magnétiques tellement impor tants qu'ils provoqueraient une partie du corps; le paralysie ne peut être géné rale sinon il y aurait atteints des muscles respiratoires et asphyxie rapide. » e sans douleur des contrac- tions musculaires pouvant aller jusqu'au tétanos par- fait (contraction complète de toutes les fibres muscu laires résultant de la fusion harmonieuse de secousses très rapprochées). Le mus cle est ainsi bloqué. En asso- ciant de tels courants à Is production d'une colonne d'air ionisée conductrice on pourrait créer une paralysie de tel groupe de muscles en dirigeant la décharge sur TUNISIE/DJERBA 2 semaines, voyage aller-retour en jet, tout compris à partir de 1.100 F par personne avec des infrasons ? Parmi les questions que se pose le docteur F. ID. après analyse des nombreux témoi gnages figure la possibilité de l'émission d'infrasons par les M.O.C. Pour éloigner dess témoins trop curieux la production d'infrasons qui se propagent très bien à plusieurs kilomè tres serait relativement facile. dit le docteur F. D. Las Infra- sons produisent une très grande fatigue, des maux de tétte, des nausées et des vertiges., Cer- tains infrasons peuvent même être mortels. Et le docteur F. D. de rappe- ler que de nombreux térmoins d'atterrissages de M.O.C. ont. manifesté une insurmomtable envie de dormir. aborde enfin l'une des questions les plus troubllantes liées au phénomène des M.O.C.: leurs effets psychi ques possibles. On ne peut pas ébluder la question, dit le docteur F. D., mais il faut bien reconnaître que les témoi- gnages rapportés à ce sujet sont encore stricteement incontrôlables. Une sugges tion est pessible par hyp- nose. L'apport de la pare- psychologie ne serait pas négligeable. Mais les récits de ceux qui prétendent être en contact télépathique avec. les M.O.C. et qui ont suscité de si ardentes polémiques paraissent pas encore, à l'heure actuelle, devoir être retenus. Cela dit, nous comprenons fort bien la parapsychologie au niveau des M.O.C., mais sans ne nous en tirer de conclusions défi- nitives... Les aspects des M.O.C. et de leurs effets, physiologiques ou non, tent nombreux et souvent dérou- fants. On souhaiterait la constitution de nombreuses stations d'observation bien pourvues en appareils de mesure de toute sorte, qui permettraient un contrôle plus objectif de la réalité physique des M.O.C. Depuis de nom nées, depuis toujours peut- être, la présence des M.O.C. est une question qui se pose à l'intelligence des habitants de la Terre. Les apparitions de la Vierge, par exemple, ne peu- vent-elles pas être, elles aussi, versées dans le même dossier que celui des apparitions des M.O.C.? Fernand Lagarde, le juge d'instruction des M.O.C. nous a révélé que quatre manifesta- tions de M.O.C. se sont produi- tes sur les lieux mêmes où ont eu lieu quatre des vingt-cinq apparitions de la Vierge offi- ciellement reconnues par 'Eglise dans les Hautes- Pyrénées, le Haut-Rhin et les Côtes-du-Nord. Coincidence ? L'irrationnel en quête de rationnel Pour Fernand Lagarde, face informa à ces incertitudes tion doit devenir de plus en plus scientifique... en ce sens que les enquêtes se doivent de recueillir de plus en plus d'élé- ments, en plus du récit descrip- tif et émotif que le témoin fait de son observation. Mais il n'en demeure pas moins que dans cette vaste affaire des M.O.C., à chaque instant le rationnel et l'e irrationnel entraient en conflit. En effet, dit Fernand Lagarde, nombre d'observa- tions qui ne paraissent pas rai- sonnables choquent par le récit qui en est fait ». Mais il tient à préciser, peut- être par souci de cette objec tivité qui hante tous ceux qui eroient sincèrement à l'exis tenee das M.O.C, que e le phố. nomène est essentiellement ir- rationnel, à la fois dans ses apparences et dans son compor. tement. Qu'est-ce à dire ? Sinon qu'il se situe hors du domaine de la raison, que nous ne pou- vons pas l'expliquer, qu'il est littéralement déraisonnable ». Nous nous contenterons de laisser la conclusion de cette enquête à un homme qui, de- puis vingt ans, s'interroge avec passion, Charles Garreau, l'auteur du dernier des ouvra ges publiés sur le problème des M. O. C., Soucoupes vo lantes, vingt ans d'enquêtes> (1). «Nos irréductibles savants et autres esprits forts con tinuent à ignorer délibérément ou à mépriser le pro- blème des soucoupes volantes. Sa solution (et les fantastiques conséquences seientifiques qui en découleraient) est à leur portée. Mais plutôt que de re- connaitre qu'ils n'ont pas voulu voir la réalité et la gra- vité des faits, ils préfèrent continuer à se boucher les yeux. A faire l'autruche.» (1) Editions Mame». Copyright Lumières dans la nuit, LE PARISIEN libéré ». Voir PL des 11, 21, 24 mai et 1" fuin. Lumières dans la nuit », association dont nous avons relaté les passionnantes acti vités édite sous ce même titre une revue (spécimen contre deux timbres à 0,50 F). Adresse: R. Veillith, 43- le Chambon sur Lignon. C.C.P. 27 24 26 Lyon. Abon- nement 18 F). RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS VOYAGES Le Parisien libere WAGONS-LITS/COOK 132, RUE MONTMARTRE PARIS (2¹) Téléphone: 231-75-20 236-04-62 LIC. 87 4 faits incontrôlés incontrôlables, mais troublants Juin 1958. Août 1962. Septembre 1965. Avril 1968. Ces quatre dessins ont été exécutés sur la base de quatre récits faits par des pêcheurs en Méditerranée. Ce qu'ils ont vu a été recueilli sur le port du Bruse, dans le Var, par un enquêteur de Le mières dans la nuit». Rien ne vient les démentir. Rien, non plus, ne peut apporter de confirmation. 1 Juin 1958: Une grosse boule arrive à la surface de l'eau. 2 Août 1962: Un grand corps métallique de forme allongée. 3 Septembre 1965: Un grand feu de Bengal e orange, bleu, puis rouge. 4 Avril 1968: Une affaire un peu ovale, droit dans le ciel.