Intrigué, le père de famille est sorti, à pied, de la ferme, pour aller voir de plus près la « boule» apparue à quelques mètres... et le mystérieux objet le suit. 11 1-6-71 L'extraordinaire « affaire de l'Aveyron », où, de juin 1966 à janvier 1967, une famille entière a vu des M.O.C., a fait l'objet d'une enquête serrée qui s'échelonne sur plusieurs mois. Quatre enquê- ? teurs de Lumières dans la nuit y ont participé parmi lesquels un médecin, le docteur Dupin de la Guerivière et le juge d'instruction des M.O.C. lui-même, M. Fernand Lagarde. Les récits des témoins des hal- lucinantes apparitions de M.O.C. ont été enregistrés anr bandes magnétiques. Ce document, qui dure près de deux noures, cat exceptionnel. Nous sommes le 19 juin 1960, vers 21 h 30, dans une ferme de l'Aveyron. Une vieille ferme bâtie en 1766, où habitent la grand-mère (76 ans), la fille, le gendre et leur fils. Deux chien- nes qui iront aboyer contre les choses ». La grand-mère répond la première, car elle a te la première à voir les choses. à la fenêtre... un petit moment... parce que des fois, quand on est âgé, on va respirer l'air, ou n'importe, mais jamais je n'avais vu des lumières comme ça ! des choses comme ça ! Ça n'éclairait pas... c'étaient des feux ! des feux I des feux 1 Vous en voyiez plusieurs à été ce moment-là ? -- A ce moment-là... hé bien... c'était un peu grand comme trois têtes d'homme. JE ME SUIS SENTI PARALYSE lorsque la soucoupe s'est envolée... suojatng to timidust hem Il y avait six boules C'est au tour du gendre de poursuivre le récit. Les enquê teurs l'interrogent: Alors on vous appelle, Vous voisine, d'un coup ça a monté un peu plus haut.. là côté à lumineux que tu as en s'adressant son gendrel, C'est alors que j'ai dit mais qu'est-ce que ces feux? Il ne tonne pas, il ne fait pas orage, qu'est-ce qu'il y a ? Alors j'ai appelé. Je suis trop vieille, je ne veux pas voir des choses comme ça ! Si ça doit continuer à se déplacer comme ça, qu'est-ce que nous allons devenir enfin ? Après ça se déplace... ça va au coin de la vigne, là... vous savez bien quand je vous al appelé len se tournant vers son gendre... C'est alors que je suis été saisie de peur (les boules étaient à 90 mètres). Mais si cela monte davantage, ça ira dans la grange, tout va brûler, la maison et nous avec., et je l'ai appelé... je l'ai appelé. 17 êtes dans la chambre au premier étage. Dites-nous ce que vous avez vu, ce qui s'est passé. Out... j'ai été à la fenêtre, je n'ai rien vu sur le moment... Je e n'al rien vu, je n'ai rien vu... Jal attendu deux ou trois mi- nutes puis j'ai vu une boule, là... à 15 mètres de la maison L... J'ai dit, elle avait raison ma mere... je veux dire ma belle- mère... elle avait raison... elle avait raison... -Elle était près de la mai- son, près du mur? -Oui à 15 mètres. -Que faisait-elle là ? -Hé bien !... je ne sais pas... à ce moment elle était immo- bile.., elle est restée là deux ou trois minutes... à peu près... puis plus rien... tac comme on tourne un bouton... je ne vois plus rien. -Elles réapparaissaient plus loin? -Eh bien, oul!... à 1 kilomè tre... à 500 mètres... ça dépen- dait. Ça on voyait, puis... tac... tac.. Et entre l'extinction et le nouveau point il se passait long- temps ? Oh non! quelques secon des... Deux ou trois secondes, pas plus. Elle avait une forme ronde avez-vous dit? Oui, ronde... oul... plus bombée en haut qu'en bas.... le bas était plus aplati Vous êtes sorti à ce mo placement situé à 50 mètres à l'ouest de la fermel -Que s'est-il passé ? -J'ai regardé là pendant un moment un moment tes tournalent il y en avaient six alors à ce monientl -Vous dites qu'il y avait se boules? -Out à 1 kilometre, 1,200 kilomètre environ.. elles tour- naient dans un champ. enfin dans un carré de terre quol... je ne sais comment vous dire.... dans un champ, dans un champ. Elles tournalent à distance... comment vous dire d'ici je pou vais pas remarquer à 50 mètres l'une de l'autre peut-être même peut-être pas je sais pas et je les voyais se déplacer. Tout d'un coup ha! elles se déplaçaient au pas de l'homme comme un tracteur quel quand je dis un tracteur je veux dire... en première. -L'une derrière l'autre? - Oui... l'une derrière l'autre. ment-là? Alors je suis sorti... je suis allé voir... Là (il nous conduira plus tard à Femplacement qu'il occupait dans sa vigne au mo- ment de son observation; em- Il voit un obus -Elles restaient lumineuses en se déplaçant? - Vous n'aviez pas vu « l'obus> encore, - Ah si! Ah si! Si, si, je l'avais déjà vu l Et quelle allure cela avait- Je dis c'est un tracteur.. un tracteur... mais il n'y avait pas de bruit... Je l'aurais entendu, parce que, la nuit, on entend un moteur rien entendu C'est pas un tracteur... c'est drôle, il n'y en aurait pas tant quand même... tant de lumière ! Mais c'était lumineux... c'était lumineux... j'ai cru que e'était un arbre qui brûlait, moi mais je ne voyais ni flamme... nl fumée, ni flamme. -C'était blanc? - C'était lumineux quoi. - De la même couleur que les boules? - Oul, de la même couleur que les boules... pareil.... de la mis onlan Et les boules sont allées rejoindre lo... - Oui ee machin là, Tout paraissait être rentré dans Fordre... à peu près.. les boules ayant été absorbées par le machin». Le témoin, intrigué, mais las d'observer, ras- suré pour l'incendie, étonné du spectacle auquel il venalt d'assis ter, est rentré dans la ferme pour aller se coucher. Le père prend à son tour la parole pour raconter ce qui s'est passé le vendredi 6 janvier 1967. Le Ah ! ahl ah ah; an! mol je suis sorti dehors à l'écurie... pour voir le bétall quoi ! Alors j'ai vu cette lumière la... à 50 mètres même pas... à 3 mètres de la maison. Je me dit qu'est-ce que c'est ?... qu'est-ce que c'est que ca? Vite je suis venu chercher une lampe de poche, et je dis... tu vas passer par derrière pour voir ce que c'est... oui ! ah! quand je suis passé par derrière, ça m'a suivi... Ça m'a suivi tout le long de la route... Le père n'ose pas -En se oui... elles restaient lumineuses en se dépla- lancer une pierre cant. IV. Le dossier fantastique que tout le monde attendait UNE FAMILLE ENTIÈRE A VU DE MYSTÉRIEUX OBJETS CÉLESTES ! PENDANT 6 MOIS La preuve de l'existence des Mystérieux Objets Célestes est aujourd'hui fermement établie pour les 2.000 adeptes de l'organi- sation de surveillance des M.O.C. baptisée Lumières dans la nuit. Grâce au travail de 700 enquêteurs opérant sur l'ensemble du territoire français « un faisceau de preuves est maintenant réuni». (Voir P.L. des 11 et 21 mai.) là-bas de la fenêtre. Elle était partie sur un petit chemin 1 qui monte... et j'ai dit tiens cette fois il y a quelque chose. Alors vous étes redescendu T ? -Alors là, je suis descendu.. Vous êtes redescendu, parce que vous étiez déjà descendu une fois et comme vous n'aviez rien vu vous étiez remonté ? Oul, oui. -Alors c'est cette fois que vous avez aperçu tous les deux ce fameux obus ? -Out, oui, out 1 - Tous les deux ? Oul, oui ! L'aïeule. The sont venus m'appelor parar mais. Alors ? Oh I non, non, je n'y euis pas allée non ma fille pie ait il s'agit de la mère de famille Je lui ai dit: Innocente et alors je. J'ai... Je... suis descen due quand même, et puis fail vu ce feu, le feu (patols Intradwisi ble dans l'émotion qu'elle revit, on la voit bouleversée au souve nir de sa vision). C'est vrai quand même, dit-elle, on n'a pas l'ba bitude de voir des feux comme ça, quand même 1 Le fils. Il voulait lui lameer de la boule), il n'a pas osé Le père. Non.. oh I j'avais blen envie de faire quelique chose, mais... - Vous avez eu un peu peur quoi, dans le fond ? Eh oui sans doute... quand j'ai vu que cela me suivait... Au fils. Alors vous, qu'est-ce que vous avez vu à ce moment? -Alors mol l'ai vu l'obus » avec les trois branches de chaque côté. Le fils. Le lendemain soir, je suis sorti le premier et j'ai vu une lumière vert bleu, mais elle était assez loin, au ras du sol, dans un champ. Mon père est venu et nous avons revu e l'obus ensemble tous les deux. Il était 21 heures, 21 h 30 environ. Ca m'a, suivi, sur 60 mé tres environ. à peu près... et alors il y avait un passage où je voulais aller passer moi.. pour passer par derrière. Alors ça me le long, tout le long, tout le long Moi je me suis Les deux chiennes Alors elles ont tourné là pen- dant.. Je sais pas... demi-heure... tant de lumières ... Je n'ai pas pu comprendre ce que c'était.. je voulais passer par derrière et le machin s'est arrêté là... sur le passage... Je dis, maintenant, ce n'est pas la peine d'insister... je ne peux pas passer. Puis à un moment donné... Le fils (intervenant à son ça s'est accroché... ca disparais- tour). J'ai vu la boule quel les salt.., (son fils lui souffle le mot) ques minutes après... j'en ai vu une qui... enfin... de l'autre côté à l'obus. -Racontez-moi l'histoire des chiennes que vous aviez lancées après les boules? Vous éties au- dessus, là? Le M.O.C. repart une vitesse incroyable --la voiture roule, -Et alors c'est en face de ce piquet là-haut que vous voyez que l'ai aperçu e Fobus». Li, je m'étais arrêté exactement à cet endroit. J'ai arrêté le moteur... et le regardais l'obus ... Je le voyais là... tout à fait à ma gan che. Là... Il était... il était... il m'apparut très grand. -Il ne touchait pas terre? - Et J'ai l'impression qu'il ne touchait pas terre... et c'est au moment où... où j'ai déclenché la portière qu'il est devenu très lumineux... il s'est mis à siffler et il a foutu le camp. -Alors décrivez-nous cet obus que vous avez vu à ce poursuivent le M.O.C. moment-là? L'obus » qui était 35 mètres de vous. Avant d'ou vrir la portière, précise M. Chas- seigne. Avant de se coucher, le père, depuis la fenêtre du premier étage, observe le ciel et aperçoit l'obus et le manège des bou- qu'il appellera le tapages et l'une d'elles qui commence à se rapprocher, -Pétais là, au-dessus; alors les chiennes étaient à côté de la porte, là, à 2 mètres, de l'au. tre côté de la cour, quoi, à 2 ou 3 mètres. Alors, moi, j'ai vu ce etapage là-baut et j'ai dit : Qu'est-ce que ca va se passer? Ca va venir peut-être dans la cour ou peut-être dans la mai- son? Alors l'ai dit A qui pique lou 1, en patols, A qui pique lou! Alors elles se sont mises à la poursuite et l'ont suivie jusqu'à la barre. Som sattentent live in vations se situe le mercredi 11 janvier 1967 Ce soir-là, c'est le fils qui volt Fobus alors l'idée de prendre sa vol ture. Racontez-nous, ce qui s'est passé exactement, ce soir-là, -Alors j'ai pris voiture et j'ai vu la boule qui sortait du petit chemin; elle était au mi- lieu de la route. Et la boule, elle s'est mise en marche. Elle précé dait la voiture, à la même vitesse que mol L'obus était très lumineux, pointu au bout... et il y avait un halo marron... ou un phare marron... tout autour. Et à la base est-ce que vous Reconstitué par le dessinateur R. Talle, l'étonnant spec- tacle qui s'offrit à M. N., dans sa voiture arrêtée par une puissance mys- térieuse devant lui, sur la route, une boule lumineuse, et, dans le ciel, la soucoupe aux deux dômes transpa- Le mystérieux obus» lumineux tel qu'il est apparu plusieurs fois aux habitants de la ferme qui l'ont décrit comme un arbre qui brûlait, mais sans fumée, ni flamme... Autour de lui, les boules dansent un étrange ballet, avant que le « machin» ne s'envole en émettant une buée verdâtre. rents, occupés par des êtres casqués. avez remarqué quelque chose à la base? - Quand il est parti, oul -Et avant rien ? -Avant rien. Quand est parti. Il m'a paru comme une buée... une buée verdâtre ou bleue. Une légère buče... alors ca c'est juste au moment du déclic de la portière... exactement... il est devenu très lumineux et il s'est mis à siffler comme une voiture quand elle fait grineer les pneus. C'est un bruit pareil.... et en même temps il est devenu très, très lumineux, et il est parti à une vitesse Incroyable. De tre plus petit détail ce lui est arrivé sur la route nationale, Patory qui roulait nu volent de sa voiture, toujours précédé d'une boule lumineuse. Il pousse une pointe entre 100 et 105... La boule gardait toujours la même distance. S'il ralentit, elle ralen- tit. S'il accélère, elle accélère. Et puis: Alors, le moteur de la vol ture, il s'était arrêté là-haut. et Je suis descendu jusqu'ici au point mort... -Phares éteints? -Phares éteints, oul... Alors tout s'est éteint d'un coup. le moteur, les phares... J'ai tiré sur le démarreur, il n'y avait rien. Et la boule était toujours devant? - Et la boule, elle, s'est plan- tée là, au milieu de la nationale, vous voyez là-bas, à peu près au milieu... soucoupe ; Et f'al aperçu elle descendait, elle descendait, elle descendait... elle s'est enfon- cáu là. - Et à l'intérieur vous avez vu quelque chose ? -Alors, à l'intérieur... ça m'a paru être éclairé en vert à l'in térieur... l'intérieur des deux do mes... et j'ai aperçu... mais enfin là je n'en suis pas sûr... c'était très sombre, on aurait dit qu'il y avait une sorte de brouillard, ou à l'intérieur ou à l'extérieur, le ne sais pas... à l'intérieur ou l'ex- térieur des deux dômes. Et il m'a paru voir deux... enfin. J'ai vu comme deux person- nages quol... des êtres humains quoi... des cosmonautes. Ils avaient des combinaisons comme des aviateurs. Alors blanc sur vert. - Deux sihouettes ? -Oui... Deux silhouettes oul... mais je voyais... c'était très flou. -Ça ne remuait pas ? -Non, non. -Il y avait une forme de de mon corps >> tête peut-être aussi? -Out, Ils avalent certaine- ment un casque. -Il y avait une forme de tête qui était visible? -Out, - On ne voyait pas les yeux, on ne voyait rien ? - Non. naison? - Et vous avez vu leur combi- I onl l'intérieur c'était.. il m'a paru éire en vert l'intérieur. out fou Ah out ver 296 Paralysé Et la soucoupe est restée immobile? -Elle balançalt. Comme ceel: de droite à gauche. -En fangage? -Quand elle arrivalt... qu'elle descendait... elle descendait comme ceci là. -Mouvement de roulis? - Oul, et en avant et en ar rière aussi, comme ceci... -Mouvement de roulis et de tangage. Les deux ? - Oul... et elle est restée là quelques... je sais pas... quelques secondes peut-être. - Vous aviez les portières fer- mées pendant ce temps-là? Oui, oui, Pavais dû ouvrir la vitre je crois... Ou alors c'est après coup quand elle a été par- the que j'ai ouvert la vitre... et alors là j'ai senti une vague de chaleur et je me suis senti pres- que je ne pouvais pas remuer ni un bras ni un rien pendant que ça m'a duré là, quelques se- condes. -Une paralysie ? - Une sorte de paralysie... oh! je ne sais pas si c'était la frousse ou quoi, parce que là j'ai eu peur. Le fils décrit ensuite comment la soucoupe s'est envolée, dans un sifflement, vers l'est, à une allure formidable. -Dans quel état vous sentiez vous à ce moment-là ? -Soulagé, oui. Et les phares se sont allumés de nouveau... J'ai tiré sur le démarreur et elle est partie du premier coup, la voiture. Et je suis rentré chez moi, «Je flottais au-dessus -Je ne sais pas comment je peux expliquer ee true-là. Il me semblait Je sais pas comment vous dire ça. Je conservais ma conscience, mais je ne pouvais ni bouger un bras, ni un doigt, ni une jambe, ni rien.. pendant quelques secondes quand ça me prenait. -Pendant le sammeil ? -Surtout le matin. à 4 heures. ou 5 heures. Quand vous YOUS et even dormiez ou que -Quand j'étais éveillé. Tout, à coup-lo pariais comme Je sais pas moi. Je ma lalais aller... Je parlais, mais, au bout. de quelques instants, je ne pou vals plus remuer, ça ne remuait. pas... Je conservais la conscience, je conservais l'esprit. - Vous voguiez ? -Non, il me semblait que l'esprit étalt hors de mon corps. Jo ne sais pas comment vous expliquer ça c'est difficile à expliquer et l'essayais enfin de commander mais je pouvais pas, J'étais comme mort quoi. Pourtant j'avais la conscience. -Le corps ?... -Il me semblait que je flot tais au-dessus de mon corps. C'est difficile à expliquer ca. Je l'ai vécu... mais pour l'expliquer c'est très difficile. Je ne sais pas comment vous dire. Et les enquêteurs de Lu- mières dans la nuit de con- clure : Cette affaire, susceptible en- core de nombreux rebondisse- ments, est suffisamment fantas tique pour en faire rêver quel- ques-uns, suffisamment extraor dinaire pour en faire réfléchir beaucoup et suffisamment irra. tionnelle pour en faire récrimi- ner de nombreux. » Lumières dans la nuit et LE PARISIEN libérés, PROCHAIN ARTICLE: «L'existence des M.O.C. cas de conscience pour la science. >>