France-Soir 12 décembre 1979 XUSY Après la 19JING disparition 8966919019 00 BANG na z A plus étonnante L affaire d'OVNI de ces derniè- res années en est, pour l'instant, au point mort. Frank Fontaine, le garçon de dix-neuf ans disparu à Cergy- Pontoise le 26 novem- bre, a reparu», on le sait, exactement huit jours après, sans qu'on sache rien avec certi- tude... Deux faits résument l'af- faire, pour l'instant D'une part, Fontaine ne se- souvient pas de ce qui lui est Bed & OVNI: VRAI... FAUX... arrivé pendant ses hult jours d'absence. Du moins, il l'af- firme, et rien ne permet de mettre ses déclarations en doute La gendarmerie nationale nous ouvre ses dossiers Puis l'engin reprend de l'alti- tude à une vitesse vertigineuse. aussitôt suffoquée par une chaleur intense. Derrière un rideau d'arbres, à environ 300 mètres, elle aperçoit une forme elliptique, d'un blanc in- candescent dont la vue est dif- ficile à supporter. La chose lumineuse reste, semble-t-il. posée aur le sol pendant envi ron deux minutes. D'autre part, la gendarmerie enquête et ne renonce pas à apporter une réponse à cet ir- ritant mystère, qui a mobilisé T'opinion publique non seule- ment en France, mais en An- gleterre et ailleurs. Qual qu'il en soft OVNI ou pas OVNI dans les deux cas les gendar- mes sont compétente Depuis longtemps, en effet, la gendarmerie nationale a fait des observations sur les phéno- mènes inexpliqués aperçus - entre ciel et terre.. L'un des plus spectaculaires à été en 1965, celui de Valensole (Alpes de Haute-Provence), cu un agriculteur a vu se poser dans un objet. forme de chapeau contenant deux êtres insolites, de petite taille, dont l'un était descendu quelques instants dans la la- vande. La gendarmerie, a même découvert des traces d'atterrissage, sur une dis- tance d'environ 60 mètres. Mais c'est seulement à partir de 1974, à la suite d'une nou- velle vague d'objets volanta par Claude YELNICK des études spatiales). Frank Fontaine : «J'ai tout oublié. » La tranquillité publique comènes am 1 doit être préservée et la gendarmerie se doit de rensei- gner autant que possible la po- la nature des p phé- qui peuvent la troubler. Les rapports sont done transmis aux autorités administratives et judiciaires; Il y a trois raisons à cette mission, explique le comman- dant Cochereau, chargé de centraliser tous les rapports de gendarmerie concernant ce qu'on appelle officiellement les phénomènes aérospatiaux non identifies 6 juin 1975. 21 heures 30. Revigny-sur-Ormain. Un gendarme, photographe de son unité, aperçoit un phénomène lumineux. Il prend aussitôt une photo, puis réarme et en prend une seconde. L'engin décrit alors une sorte de S et disparait. Le survol éventuel, et par 2 définition non autorisé, du territoire national par des objets pouvant provenir de être si- étran oports sont donc Les 1 transmis à l'armée de l'air : une Le nombre important de 3 ces phénomènes qui res- tent exige u étude scientifique systémati- que. Les rapports sont dane transmis au GEPAN (Groupe d'études des phénomènes aé- rospatiaux non identifiés), créé le ler mai 1977 à cet effet au sein du CNES (Centre national -Nous ne tenors pas de statistiques globales, précise le commandant Cochereau, mais nous avons réunt depuis cing ans, un millier de dossiers. -75 à 80% des phénomènes se révèlent, après en- B naturels ou explicables par l'action de l'homme- (avions, hélicoptères, ballons, satellites, etc), -20 à 25% demeurent inex- pliqués, dont 10% seulement, environ une vingtaine par an, peuvent donner heu à une étude scientifique utile. Car, souligne le comman- dant Cochereau, le phénomène des OVNI est réel. On ne peut pas Pattribuer systématique- ment à des canulars ou à des hallucinations. Les témoins de phénomènes retenus comme dignes d'étude sont évidem- ment sérieux Cela dit, je ne crois pas, personnellement, aux petits hommes verts Certes, per- sonne ne pense plus, raisonna- blement, que notre petite plu- nète est seule habitée dans l'univers, Les spécialistes de la NASA, gena sérieux a'il en est, n'ont pas jugé inutile, en en- voyant Pioneer X dans l'es- pace, le 2 mars 1972, d'y fixer une plaque qui est un message de l'humanité à des extrater- restres que notre engin pour- rait rencontrer à quelques mil- lions d'années-lumière de nous, peut-être En revanche, si les seuls cas sérieux d'OVNI signalés en France mettons une cin- quantaine seulement en dix a d'extraterrestres, il faudrait admettre qu'il en existe des centaines d'autres que per- sonne n'a vus ou signalés, rien que pour le seul territoire français. Ce qui est à peine plausible... Le commandant Cochereau a bien voulu feuilleter avec nous quelques dossiers parmi les plus significatifs. Mikup Un OVNI « secondaire >> 23 octobre 1978 20 heures. Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Un ouvrier de cinquante- quatre ans aperçoit une lueur ronde qui se dirige vers lui. Au premier abord, il n'y prête pas non identifiés, que le comman- dement de la gendarmerie na- tionale décide d'ouvrir systé- matiquement une enquête chaque fois qu'un phénomène de ce genre sera signalé. La gendarmerie française est la seule force de police dans le s'immobilise pendant deux ou monde qui remplit en perma- nence cette fonction attention secondes plus tard, chien se met à donner des signes de frayeur. Alors il aperçoit un engin qui vole, toujours vers lui, à très faible vitesse, à environ 300 metres d'altitude. L'objet qui lors trois moule blanchâtre Le témoin volt se détache de l'engin et dispa- ralt rapidement. Le signe de frayeur du chien est une observation clas- sique, souligne le commanda Cochereau. L'OVNI secon- daire qui se détache du pre- mier est également un phéno- mène assez souvent observé n pourrait s'agir d'un phéno- mène naturel. Mais lequel ? Le premier objet poursuit sa route dans la même direction. s'arrête à nouveau pendant en- viron une minute, puis fait demi-tour en sens inverse. assez rapidement. Le crossret tre la sentiale « Comme Bibendum >> 191 38 14 février 1975, Commune de Petite-Ile (la Réunion). Un commis épicier de vingt- deux ans déclare qu'il ressen- tait depuis deux jours des phé- nomènes étranges. Notamment, il entendait des bip-hip- Ce jour-là, il revient de que je voyais. J'ai regardé le haut de la soucoupe. A travers le hubldot circulaire, f'al vu un quatrièème robot portant un casquez. comme un scaphan- drier. J'ai été projeté en ar- rière poar un puissant éclair. Les peetits bonshommes sont remonités plus vite qu'ils n'étaiernt descendus L'echelle a été esccamotée et l'engin s'est élevé avec un fort sifflement. J'ai rettroussé mon pantalon et je suis reparti en courant. Le chapeau avait environ la taille dd'une voiture ordinaire. tout était brillant l'engin, len bonshoommes et leur instru- ment. Le troisième pivate et me fait face, poursuit le témoin Les antennes bougent A cet instant, j'ai vraiment réalisé ce La gendarmerie n'a retrouvé aucunee trace, au cours de son enquête. Le terrain était sa- blonneux et les gendarmes avaient été avertis trop tard toute la population du village, - Le point a souligner dans cette abservation, dit le commandant Cochereau, ext que le témoin a été commo- tionné pendant six jours. * Dans le coma», dit-il. Tous ses sens étaient à peu près pa- ralysés vue très affaibile, quasi-surdité, Incapacité de parler. D'autre part, la forme de chapeau de l'engin rap- pelle l'observation de Va- lensku, en 1965... 1,50 m du sol 11 Alors apparaît un engin ayant la forme d'un grand chapeau, de couleur alumi- nium et brillant intensément, immobilise environ. Une échelle à trois marches apparalt sous l'engin, qui est alors incliné à 45 degrés. 11 en sort un petit bonhomme bizarre, boudiné comme le bonhomme Miche- lin- et brillant comme la sou- coupe. 11 porte à la main droite un objet brillant de 20 centi- metres. A terre, il a une dé marche gauche. sautille à pieds joints. Il est rejoint par deux autres bonshommes sem- blables. Le premier gratte le Un chef de chantier, dans s sol avec son instrument. Tous voiture, aperçoit une lumière les trois ont des antennes sur bleue dans le ciel qui se rap rapidement de lui. Calais), la tête. faire, à pied, des courses pour alertée, avait piétiné les lieux. su mère. Il est soudain obligé de s'arrèter comme retenu par une force surnaturelle. Il ressent alors une chaleur étrange, un souffle brülant -J'étais figé, dit-il, comme paralysé, incapable de faire un gente. De la à expliquer la dispari- tion de Frank Fontaine par les petits hommes verts... Curieux « cigare >> Il s'agit d'une sorte de cigare d'environ 8 mètres sur 2, sur- monté d'une coupole, émet- tant une lumière bleue compa- rable à celle d'un are à souder, très intense. On y voyait comme en plein jour, précise le témoin. Lorsque l'engin est au-dessus de la voiture, l'auto- radio s'arrête, pour reprendre ensuite. Le moteur n'a subi au- eune perturbation. La boule, forme luminescente, entourée d'un halo, émet urine lumière si vive qu'on y voit comme en plein jour... (Photo extraite du film Rencontres du troisième type ».) 2 mars 1974 3 heures. Saint- Laurent-Blangy (Pas-de- - La radio perturbée, indi- que le commandant Cochereau, est une observation assez fré- quente. Elle pourrait s'expli- quer peut-être par un phéno- mène naturel. En revanche, TOVNI qui suit une voiture est une observation assez fré- quente dans les revues appécia- lisées, mais rare parmi no té moignages Un objet qui se dandine 4 avril 1974 4 h 08. Boiscom- mun (Loireti. Un chauffeur de 34 ans se rend à son travail en voiture lorsqu'il voit une lueur se ré- fléter sur la chaussée. Il ralen- ut, leve la tête et aperçoit, à 40 tit ou 50 mètres d'altitude, un OOVNI en forme de cigare al- lo longé, d'environ 5 metres de long de couleur rouge vif. lo T Il est illuminé. - tel est le le terme exact employé par le té- moin par trois projecteurs d'environ 30 centimètres de di diamètre, dont la lumière-in- candescente se refête sur la route. L'engin se déplace silen- ceusement, précise le témoin, qui a éteint ses phares arrête sa voiture et coupe le moteur. L'observation a duré une di- zaine de minutes, pendant lesquelles l'engin se déplaçait le lentement, oscillant, se dan- di dinant de gauche à droite et de droite a gauche, pour finir par disparaitre derrière la Sent. l'objet se stabi- lise à environ 4 mètres au- dessus du véhicule et la suit pendant environ 1 kilomètre to forit Le plus surprenant pour le témoin était la luminosité des projecteurs: «Jamais vu une lumière de cette sorte. Je me suis mis à trembler dès que je l'ai vue.» La naire, le umière ex l'objet sont des observations remarquables, constate le commandant Cochereau. Les projecteurs sont un phénomène exceptionnel dans les observa- tions des témoins. Mal aux yeux 10 mars 1978. 6 h 15. La Cha- pelle-Taillefert (Creuse). de Un employé d'usine de vingt-quatre ans se rend à son travail. Il aperçoit une grosse boule rouge, dans un pré, à une trentaine de mètres de la route -Quand je me suis arrêté, la boule a pris tout de suite de l'altitude, très vite, en émettant des lueurs rouges très vives, qui m'ont fait mal aux yeux. - Ce type d'observation est classique, dit le commandant reau. L'atterrissage et le dans un champ, la boule rouge... La gendarmerie n'a trouvé aucune trace dans le champ au cours de son en- quête. Effet A de chaleur du forain de Cergy... 12 septembre 1976. 22 h 30. Saint-Marcellin (Isère). Une dessinatrice de 31 ans regarde la télévision avec son fils, Soudain, l'écran devient noir, et le chat, qui dormait sur les genoux du petit garçon, se effrayé, sur ceux de sa altresse se enfant dit à sa mere Il faut aller chercher Tautre chat, qui est dehors... La mere ouvre la porte et est Le phénomène se termine non par le départ de l'engin. mais comme s'il s'était éteint. Les gendarmes ne trouveront aucune trace sur le sol lors de leur enquête. La frayeur du chat est une observation classique. La lumière incandescente est éga- lement assez fréquente, dit le commandant Cochereau. En revanche, l'effet de chaleur est une observation extrêmement rare. I that this lotion Un engin «< tripode »> 6 août 1977. 1 h 30. Houette- ville (Eure). A quelques kilomètres de Louviers, un médecin de trente-trois ans est réveillé par yon pouse qui se teve pour donner des soins à leur enfant, malade. Son attention est atti- rée par une sorte d'étoile fi- lante, mais qui persiste. Elle prévient son mari qui voit alors une lueur fixe, assez im- », à environ 450 mètres d'altitude. Elle se déplace d'est en ouest, à vitesse relativement lente, à brillance constante. L'objet s'immobilise un ins- tant, sa brillance s'atténuant alors pendant einq secondes environ, pendant lesquelles un brillant persiste; puis la brillance initiale revient et l'objet disparalt vers l'ouest. Le tout est absolument allen- cleux. Le 13 août, une semaine plus tard, à 1 heure du matin, le même témoin, par la fenêtre du premier étage, aperçoit un objet ovolde de 2 mètres sur 1,20 m environ, immobile au sol. La d'une est luminescente, S très forte intensité, agressive pour les yeux, Dans la partie la plus éloignée de l'ovolde, un croissant rouge, ai lumineux, dit le témoin, qu'il est impossible de savoir si je vois l'objet tout entier ou seulement l'avant.. . Le phénomène dure en tout sept à dix minutes. Les gendarmes trouveront et photographieront sur place, trois trous, comme si un engin .tripode s'était posé. Le triangle a le ainal formé a des côtés de 8,25 m à 9,10 m. Le moteur a des ratés 27 février 1974. Minuit 30. Rabastens (Hautes-Pyrénées). Une coiffeuse de 27 ans ren- tre chez elle, seule dans sa vo ture. Elle aperçoit devant elle une sorte de ballon qui s'ova- lise, comme un ballon de rugby dit le témoin. La boule émet une lumière si vive qu'on y voit comme en plein jour. La voiture passe à proximité de la forme lumineuse, immobilisée à une cinquantaine de mètres de la route. A ce moment, le moteur a des ratés, ne tire plus. La boule se met alors en mouvement, traverse la route et grossit pour atteindre un diamètre de l'ordre de deux mètres - Aucun bruit, dit le témoin, J'ai eu très peur. Je me suis arrétée à la première maison, une ferme. Je suis entrée dans la cour, qui était éclairée comme en plein jour. J'al at- tendu un court instant en klaxonnant, pour réveiller les habitants de la ferme. Lorsque le fermier et la fermière sor- tent, la nuit est redevenue noire et ils n'aperçoivent plus qu'une lueur rouge déjà loin- taine. Le témoin dit avoir souffert des yeux, larmoyants et rouges pendant deux jours après cette observation La lumière comme en plein jour, souligne le Cochereau, est une observation assez fré- quente. Les yeux douloureux sont moins souvent signalés Un croissant orange 20 mai 1074 0 h5 mn. Bé- thune. Un kinésithérapeute de vingt-cinq ans et une étudiante de vingt-deux ans voient des- cendre au-dessus d'eux un objet lumineux orange, en forme de croissant, entouré d'un halo. L'objet s'immobilise à 300 ou 400 mètres d'altitude pendant 5 à 10 secondes, avant de partir brusquement à l'horizontale en direction du sud-ouest, c'est-à-dire à angle droit avec l'axe initial de des- cente. L'enquête de la gendarmerie permettra par la suite de re- trouver deux autres témoins du même phénomène, qui le décriront exactement de la même façon: un négociant de cinquante-quatre ans et son épouse, quarante-sept ans. Il s'agit là d'un cas pres- que classique, observe le commandant Cochereau. Un objet qui descend assez lente- ment pour partir brusquement à angle droit avec la direction d'arrivée. L'intérêt particulier de l'observation réside dans le fait qu'elle a été faite en milieu urbain, ce qui est naturelle- ment peu fréquent Un cas analogue, entre autres, avait été observé, le 6 janvier de la même année, à Douni. Si vous voyez un OVNI... Contacter Immédiate- ment la gendarmerie la plus proche du lieu de Pobservation et allez dé- poser au plus tôt votre té- moignage. Si vous ne pouvez pas joindre la gendarmerie pour quelque raison que ce solt, faltes connaltre votre observation par té- léphone au GEPAN, à Toulouse. Tel. (61) 53.11.12 poste 4509 (répondeur automatique) 4501